Le blog d'Astrid Baud Roche

revue de Presse - Donation terrain GDV

Conseil Municipal Thonon – La Mairie au secours du Rugby Club

Afin de pouvoir faire face aux différentes dépenses engagées pour la saison 2013/2014, une avance sur la subvention 2014 a été sollicitée par le Rugby Club de Thonon et du Léman. Nous avons voté une avance de 30 000 euros.

Une urgence de trésorerie suite à des problèmes de gestion la saison précédente

Aussi la présidence a été confiée par le club à Jean Luc LUZEGE qui aura la dure tâche de remettre le club sur de bons rails

Conseil Municipal Thonon - Franchissement routier souterrain de la voie SNCF secteur Vallées – Jules Ferry

La Commune poursuit le projet de réaliser un nouveau franchissement routier sous la voie ferrée dans le secteur du centre-ville, afin de faciliter les liaisons Nord-Sud, notamment dans la perspective de mise en service du CEVA et de l’augmentation de fréquentation du trafic ferroviaire.

 

Le groupement de bureau d'études SYSTRA/SOBERCO/SITETUDES, missionné pour assurer la maîtrise d’oeuvre de cette opération, a ainsi établi plusieurs variantes soumises pour avis à la commission d'urbanisme-circulation notamment lors de sa réunion du 24 janvier 2013.

 

Ainsi, ce projet de route sous l'emprise RFF permettra de transiter directement entre le carrefour des Vallées et le carrefour formé par l'avenue Jules Ferry et l'avenue Saint François de Sales en s'affranchissant des contraintes de franchissement des passages à niveaux. Car rappelons que dans 4 ans, le RER traversera Thonon toutes les 15’. Donc immobiliser la circulation auto en cœur de ville toutes les 15’ durant 3’, ceci estimpossible.

 

Cette opération, compte tenu de son importance, va faire l'objet d'une concertation publique visant à associer, pendant toute la durée de l'élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées dont les représentants des commerces situés à proximité

- Mise à disposition d'un cahier de recueil des observations

- Tenue au moins d’une réunion publique,

- Organisation d'une exposition publique présentant les éléments des projets,

- Information dans Thonon Magazine,

- Mise en place d'une page spéciale sur le site Internet de la Ville, informant de l’état d’avancement du projet

Conseil Municipal Thonon - Approbation du plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics (PAVE)

La loi du 11 février 2005 fait obligation aux communes de réaliser un PAVE (plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics). Il s’agit, par cet outil, de fixer les dispositions qui permettent de rendre accessible aux personnes handicapées et à mobilité réduite l'ensemble des circulations piétonnes et des aires de stationnement du territoire communal.

Dans la continuité du travail qui avait déjà été entrepris il y a près de 10 ans à l’occasion de la labélisation « Tourisme & Handicap », la commune a ainsi missionné en février 2012 la société COVADIS afin d'établir un diagnostic et des propositions de PAVE.

 Cette élaboration, avec la participation active de la commission communale pour l’accessibilité qui en a validé chacune des étapes lors de ses réunions des 13 juillet 2012, 29 octobre 2012 et 18 décembre 2012, a permis de diagnostiquer environ 25 km de voirie communale représentant 38 km de cheminement piétons.

Sur ces itinéraires de cheminement à enjeux pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR), l’attention a été portée principalement sur la continuité de la chaîne de déplacement entre les secteurs du cadre bâti contenant des ERP (établissements recevant du public) importants et les points d'arrêt des transports en commun situés à proximité. 2008 éléments ont ainsi été diagnostiqués.

L'accessibilité de chacun des tronçons d'itinéraire a ainsi été évaluée (passages piétons, mobiliers, place de stationnement, escaliers, rampes et cheminements piétons).

La moyenne du taux d'accessibilité calculée pour chacun de ces cinq thèmes correspond ainsi au niveau global d'accessibilité de chaque tronçon d'itinéraire. Près de 91 % des tronçons ont ainsi pu être évalués accessibles ou quasiment accessibles, 8,5 % étant jugés peu accessibles et 0,6 % inaccessibles.

La mise en accessibilité de 100 % des tronçons, objet du PAVE, a pu être évaluée à 3 501 700 € TTC, dont 2 779 520 € TTC de requalification ou de réaménagement global de voirie à réaliser dans le cadre d’opérations d’aménagement globales de voirie, à achever fin 2023 au plus tard. Dans ces opérations à venir, les travaux relevant de cette mise en accessibilité seront, pour ce faire, précisément identifiés et chiffrés.

Les 722 180 € TTC de travaux de mise en accessibilité restant doivent quant à eux faire l'objet d'une planification pluriannuelle spécifique de dépense tel qu’annexé au PAVE, dans le cadre du budget récurrent déjà existant "Tourisme adapté – Aménagement de Voirie", arrêtant un budget prévisionnel annuel de 75 000 € TTC.

Conseil Municipal Thonon - Prescription de l’élaboration du règlement local de publicité

La qualité de nos territoires et de leurs paysages urbains autant que naturels, requiert d’encadrer plus fortement les différents dispositifs visés par la loi et de réduire en particulier la présence des panneaux d’affichage publicitaire et des pré enseignes.

En effet, l’attractivité de notre territoire dépend largement de la qualité du cadre de vie, qu’il s’agisse des activités économiques dont le tourisme et le thermalisme mais aussi commerciales, de centre-ville ou de périphérie, ou résidentiels et de loisirs.

Alors que la Commune consacre des moyens importants à la valorisation de son territoire et à son entretien, l’affichage publicitaire apparaît pour un nombre croissant de citoyens comme une pollution visuelle qui dégrade ces paysages. Dans un même temps, l’efficacité économique de certains dispositifs apparait de plus en plus incertaine au regard des pratiques de consommation contemporaines.

Les objectifs suivants au futur règlement local de publicité ont été retenus 

- Supprimer l’affichage publicitaire de grande dimension (supérieur à 4 m²) sauf exceptions localisées à définir et interdire les dispositifs publicitaires dans les secteurs à fort enjeu paysager tels que définis au PLU et au SCOT : centre historique, hameaux, bande côtière, coupures vertes ;

- Assurer une cohérence entre les dispositions visées par le RLP et les règles du plan local d’urbanisme notamment en assurant la parfaite intégration des différents dispositifs (enseignes…) avec les constructions notamment en édictant des règles concernant le positionnement et la taille des enseignes situées en façade des bâtiments pour respecter la typologie architecturale, l’ordonnancement et la modénature des façades des immeubles sur lesquels sont apposées les enseignes ;

- Définir, pour tous les types d’enseignes, des règles d’implantation ou de positionnement en façade, plus strictes que les règles nationales et en réduisant leur format,

- Harmoniser les formes et les différents dispositifs publicitaires de manière à assurer une présentation homogène et cohérente sur l’ensemble du territoire communal,

- Réduire les nuisances sonores des dispositifs publicitaires de type trivision en imposant l’arrêt du fonctionnement du dispositif en période nocturne,

- Limiter le développement et l’impact sur le paysage des nouveaux modes d’expression de la publicité que sont les bâches publicitaires et les publicités de dimension exceptionnelle liées à des manifestations temporaires,

- Limiter la densité, le format et l’implantation des préenseignes situées en agglomération,

- Limiter l’implantation et le nombre de préenseignes dérogatoires situées hors agglomération,

Projet

- Limiter le nombre, le format et la durée des enseignes temporaires liées à des opérations de plus de trois mois,

- Instaurer, pour les dispositifs publicitaires et les préenseignes un ensemble de règles (densité, implantation, format) plus restrictives que les règles nationales pour s’adapter à la configuration urbaine des lieux, notamment le long des axes pénétrants de la Commune,

- Fixer des règles plus restrictives pour limiter l’implantation et le format des enseignes scellées ou posées au sol et interdire les enseignes installées sur toiture ou terrasse pour ne pas entraver les perspectives sur le paysage lointain, et garantir la préservation des vues sur les paysages environnants remarquables,

- Prévoir des mesures spécifiques aux dispositifs relevant du mobilier urbain, lui permettant d’assurer sa vocation en cohérence avec les objectifs précédemment indiqués.