Le blog d'Astrid Baud Roche

POUR QUE LIONEL TARDY SOIT DEPUTE

ET 1, ET 2, ET 3.........POUR LA HAUTE-SAVOIE

Une partie du chemin est faite. Hier, la Haute-Savoie a élu dés le premier tour 3 députés UMP. Martial Saddier avec 54,77% des voix, a laminé une concurrence réduite à la figuration. Claude Birraux avec 53,64% des voix repart serein pour un 8èm mandat. Bernard Accoyer est le mieux élu d'entre eux avec 56% des suffrages, le tapis rouge semble lui être déroulé pour le Perchoir. Seul Marc Francina devra attendre dimanche prochain pour être élu. Avec 49,29% il manque la marche de peu. Le second tour ne sera qu'une formalité face à Clothilde Verguet du PS. Notons de Bernard Bouvier du Modem à dés hier soir annoncé qu'il votera Francina au 2èm tour. On remarquera que le soutien de Jean Denais et de l'ensemble de la majorité de Thonon à Marc Francina a pesé dans la balance, puisque les électeurs de Thonon ont choisi Marc Francina à plus de 51%. Preuve que lorsqu'on est uni, on gagne. Pour dimanche prochain, il est évident que tous nous appelons à voter Marc Francina. En espérant que demain, le député soutiendra les élus UMP des majorités, tant au niveau des communes que du COnseil Général. Comme je l'ai toujours fait, j'appelle à un front uni de l'ensemble des élus UMP du Chablais pour défendre notre territoire et ses projets. Il est venu le temps que nous travaillons tous ensemble.

Hier, la plus belle des victoires est celle de Lionel Tardy dans la 2ème circonscription. Il a affligé une véritable gifle à Bernard Bosson. Lionel (UMP) termine en tête du premier tour avec 34,15% des suffrages, contre Bernard Bosson (UDF) qui n'en récolte que 25,74%. Lionel mérite ce score car il travaille sur le terrain depuis des mois. Durant la campagne des présidentielles il n'a pas économisé son énergie pour Nicolas Sarkozy, alors que Bernard Bosson est un rallié de la dernière minute à notre Président.

Lionel Tardy mérite de l'emporter dimanche prochain. Il incarne le renouveau que veut Nicolas Sarkozy. Lionel a 40 ans, il est père de 5 enfants, et dirige une entreprise de 18 salariés.  Lionel est un chef d'entreprise engagé, dynamique, responsable et libre. Je pense qu'en choisissant Lionel, les électeurs feront le choix du changement. nous avons donc, pour Annecy, l'occasion unique de changer les choses, de mettre en place de nouveaux hommes politiques qui veulent de vrais débats.

Je vous invite a visiter le site de Lionel Tardy: http://www.lioneltardy.org

C’est toi qui dis, c’est toi qui y es !

Je suis stupéfaite par la teneur du débat politique et des propos puérils qui sont tenus dans la campagne des législatives. Sur ce même blog, vendredi dernier, j’évoquais les raisons pour lesquelles je ne me présente pas aux élections. J’exprime aussi, la nécessité d’une Union à droite et explique ma vision du rôle du député. Je place donc le débat sur le fond.  La presse régionale, le 22 mai, reprend justement mes propos et je découvre par la même la réponse du député sortant : « La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ». J’avoue être décontenancée par une telle déclaration.  Alors que je pose des questions de fond, et me fais le relais des préoccupations des électeurs, on me fait pour toute réponse, une invective puérile. Invective du genre « c’est toi qui dis, c’est toi qui y es ! » Cette phrase enfantine est des plus mignonne et fait sourire lorsqu’elle sort de la bouche d’un enfant. Lorsque ce genre de propos vient d’ un élu, c’est totalement surréaliste.

Par ailleurs, alors que je tends la main à mon collègue UMP, que j’appelle au dialogue, et que je renonce à l’élection pour lui sauver la mise et éviter que la circonscription passe à gauche, il ne profite même pas de cette occasion. Pire encore. Il lâche : « Moi j’ai été élu au suffrage universel par le peuple, Astrid Baud-Roche à la proportionnelle ».  Je tiens tout de même à rappeler que j’ai été élue au suffrage universel à la proportionnelle.

Et rebelote, le lendemain dans le Dauphiné Libéré. Ce jour, le candidat UMP déclare : « qu’elle s’occupe de ses mandats ». Et d’ajouter : « qu’elle cesse de papillonner ».  Papillonner veut dire : passer constamment d’une chose ou d’une personne à une autre. Si il y a bien une personne et une élue fidèle à ses amis, à son parti et à ses convictions c’est bien moi. Depuis 20 ans que je fais de la politique, jamais je n’ai été candidate dissidente ! Jamais je n’ai soutenu des candidats dissidents face à mes amis politiques !  Jamais je n’ai essayé de mettre des candidats potiches dans les pâtes de mes amis politiques ! Jamais je n’ai renié les accords politiques passés ! Jamais je me suis déclaré « libérale de gauche » !  Jamais je n’ai renié les militants de mon parti !  Jamais j’ai changé mon fusil d’épaule par opportunisme !  Jamais je n’ai diffamé un de mes collègues élus !  Jamais je n’ai insulté un élu par voie de presse !

Je trouve dommage d’avoir une fin de non recevoir et des insultes en prime. Dommage pour l’UMP, dommage pour notre Président qui tente d’incarner le renouveau, dommage pour le débat politique. Il y a une phrase du Général de Gaulle que j’aime beaucoup : « Ce ne sont pas seulement les machines et les crédits qui font le progrès. C’est avant tout les hommes. » Et bien on en prend pas le chemin.

Pourquoi je ne suis pas candidate aux élections législatives.

Au vu du score de Nicolas Sarkozy au deuxième tour des présidentielles dans notre circonscription, plus de 63%, il était possible d’offrir pour les législatives un véritable choix à droite. Il existe cependant un danger que nous ne pouvons ignorer, celui d’une triangulaire. Nous avons déjà deux candidatures sérieuses à droite. Une de plus serait trop risquée. Et je ne veux pas être celle qui fera passer la 5^ème circonscription à gauche. Je suis donc pas candidate aux élections législatives.

Je n’ai jamais trahi mes idées. Je n’ai jamais trompé mes électeurs. 

Avant d’entrer dans le détail de ce que j’attends dans cette campagne qui s’ouvre ce soir, je voudrais remercier ceux qui m’ont soutenu tout au long de mon cheminement.

• Les nombreux militants de l’UMP qui voyaient en moi le changement.  Je voudrais les remercier car beaucoup ont donné de leur temps, de leur énergie pour moi ces dernières semaines. Je voudrais leur dire toute ma reconnaissance. Je voudrais leur dire que j’ai conscience, contrairement à d’autres, de la richesse qu’ils représentent.  Ils sont pour moi une source de dynamisme, une source d’information, et une source de volonté. Je sais que je peux encore compter sur eux dans l’avenir pour m’aider à exercer encore mieux mes mandats.
  • Je profite de  cette parenthèse sur les militants pour rendre hommage à Marguerite Pinget, décédée le 15 mai. Elle était la doyenne des militants UMP de la Haute-Savoie. Elle allait fêter ses 100 ans.  J’avais une correspondance régulière avec elle. On se téléphonait souvent. Elle avait beaucoup de bon sens, comme tous les montagnards d’ailleurs. Je voudrais la remercier sincèrement car elle savait trouver les mots juste pour remonter le moral des troupes.

• Les nombreux élus UMP, DVD et autres d’ailleurs, qui espéraient enfin pour le Chablais  une personne  attentive à leurs problèmes et fédératrice des énergies pour accélérer le développement de notre territoire.  Je sais que certains vont être très déçus par cette décision. J’ai pris la peine d’en avertir quelque uns par téléphone aujourd’hui. Mais je sais qu’ils comprendront ma démarche, qui se veut responsable avant tout.

• Mes amis, qui, pour certains, à cette occasion ont redécouvert la politique et se sont passionnés.

Si je me suis engagée en politique, il y a quelques années déjà, c’est par refus de la fatalité et c’est parce que je crois que si le politique le veut réellement il peut changer les choses.

Notre circonscription va plutôt bien.  Nous connaissons une indéniable dynamique démographique, avec une population jeune, une fréquentation touristique forte, une activité frontalière maintenue, un recul du chômage. Mais c’est vrai que tout n’est pas rose pour autant. Le pouvoir d’achat baisse. Nous sommes de plus en plus nombreux dans un espace restreint. Nous avons de plus en plus de mal à circuler. Notre espace naturel souffre. Nous perdons des emplois industriels.  Nous subissons une flambée de l’immobilier, une pénurie de logements aidés. Notre développement est plus subi que voulu. Enfin notre territoire souffre d’une désertification des services publics qui nous éloignent de notre administration. Les commerces de proximité disparaissent au profit de grandes surfaces envahissant notre paysage.

Nous avons connu trop de promesses et d’occasions manquées. Aujourd’hui nous devons tous nous fédérer. Et le Député qui sera élu devra remplir ce rôle de fédérateur. Il se doit de travailler en concertation avec les élus, avec les forces vives, les responsables de la société civile et les représentants du monde associatif. Le Député doit agir Avec son territoire et Pour son territoire. Lorsqu’il annonce une mesure, celle-ci doit se traduire dans les faits à courte échéance ou ce ne sont qu’effets de publicité trompeurs. A chaque étape de la vie législative il doit penser à défendre notre spécificité montagne et lacustre.

Le député devra exercer son mandat autrement afin de répondre aux exigences de plus en plus importantes des électeurs. Il faudra qu’il écoute les électeurs, qu’il rende compte de son travail, qu’il explique sans cesse sur le terrain ses actions. Il devra respecter les électeurs en entretenant une proximité avec eux durant son mandat. Les français ont fait confiance pour diriger la France à un Président du renouveau. Il faudra s’inscrire dans cette nouvelle dynamique. Il devra également avoir conscience qu’il incarne la 5^ème circonscription et qu’il est donc notre image à l’Assemblée Nationale.

Il faudra que le député élu agisse avec son temps. On ne peut pas aujourd’hui faire de la politique comme il y a dix ans. On ne peut plus, à la façon de la 3^ème ou de la 4^ème République, se prétendre l’ami du Président pour se faire élire. Cela ne suffit pas. On ne peut parler des questions d’environnement comme il y a 10 ans, on ne peut envisager l’avenir de notre agriculture comme il y a 10 ans, on ne peut promouvoir notre territoire comme il y a 10 ans, on ne peut envisager notre développement économique comme il y a 10 ans. Le député doit avoir une morale dans son action. C’est seulement après avoir pris le pouls de ses électeurs que le Député est libre dans ses décisions afin de défendre l’intérêt général de son territoire.

Le député élu devra s’engager dans une logique de complémentarité des mandats, et non de cumul. Le Député ne doit pas être un « super-élu » qui régente tout, qui décide de tout, qui est partout. Le Député doit être fédérateur des énergies politiques de son territoire.  Il doit savoir être à l’écoute, déléguer des responsabilités, être disponible pour l’ensemble de la circonscription. Il doit être capable de travailler avec tous les élus du suffrage universel.

Evidemment un désistement de ma part demande un engagement d’autre part. Le député élu devra soutenir fermement les élus UMP et DVD des exécutifs actuels. Il devra aussi s’engager fermement à travailler avec les Conseillers Régionaux de droite, aujourd’hui dans l’opposition mais qui se préparent dès aujourd’hui à reprendre la Région Rhône-Alpes en 2010, et avec tous les élus locaux du Chablais et de la vallée du Giffre qui soutiennent notre action. Comme l’a déclaré, Jean-Pierre Raffarin, lundi dernier au Conseil National de l’UMP, « l’unité de tous, repose sur le respect de chacun».

Il est nécessaire aujourd’hui de rassembler les talents. L’esprit de la concurrence est la richesse de l’UMP. Et la concurrence force à la perfection.  On juge les grands hommes à leur capacité à écouter, à rassembler, et à construire. C’est pourquoi, sur les bases précédemment énoncées, je suivrai avec une attention soutenue et sans complaisance l’action du député élu.

NICOLAS SARKOZY INCARNE A PRESENT LA FRANCE

Une page de la Vè République s'est tournée avec la prise de fonctions du nouveau président de la République Nicolas Sarkozy.

Lors d'un discours de neuf minutes, ce représentant d'une nouvelle génération, âgé de 52 ans, a mis en avant l'"exigence de changement".

"Au service de la France, il n'y a pas de camp", a aussi déclaré le nouveau chef de l'Etat qui veut un gouvernement et une majorité d'ouverture.

Nicolas Sarkozy incarne la France à partir d'aujourd'hui. De nombreux français comptent sur lui aujourd'hui pour répondre à leurs espoirs et à leurs désirs d'avenir. La route ne sera pas facile, ni pour lui, ni pour nous tous. Mais nous devons tous l'accompagner de sa volonté de rénover notre pays.