Ce compte administratif 2014 était la dernière photographie budgétaire sur laquelle l'assemblée régionale, dans sa composition actuelle, avait à se prononcer. Il révèle d'abord la propension de l’exécutif à recourir systématiquement à la hausse des impôts et toujours au niveau le plus élevé autorisé par la Loi. Il révèle ensuite que le matraquage fiscal auquel s’est livré l’exécutif n'a malheureusement même pas permis d'accroître les investissements porteurs d'avenir pour les Rhônalpins. Jean-Jack QUEYRANNE et sa majorité n’ont pas réussi à maîtriser les dépenses de fonctionnement et c’est ce qui explique que notre collectivité investit de moins en moins année après année. Ce constat conduit à un paradoxe qu’illustre ce compte administratif 2014. La Région investit de moins en moins année après année et elle emprunte de plus en plus année après année.
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Alors que l’exécutif a hérité en 2004 d’une situation financière parfaitement saine, après plus de 10 ans de la gauche à la tête de cette Région que constate-t-on ? De peu endettée, notre Région a un endettement à la limite de l’admissible selon le Conseil Économique, Social et Environnemental régional. La dette a été multipliée par 3,5 ! La non maîtrise des dépenses de fonctionnement, qui pendant 10 ans ont augmenté 40 % plus vite que les recettes, a réduit considérablement nos capacités à investir sans recourir systématiquement à l’emprunt. L’épargne a été divisée par 2 ! L’investissement a été réduit au point que notre grande Région fait partie des Régions qui, rapporté au nombre d’habitants, investissent le moins. Nous sommes au niveau de la Basse-Normandie et de la Haute-Normandie, juste devant Poitou-Charentes, derrière et parfois loin derrière les autres régions de France. L’exécutif de gauche a augmenté les impôts et les taxes au niveau maximum autorisé par la Loi et prélevé ainsi en 10 ans plus de 2 milliards d’euros supplémentaires sur les Rhônalpins. Nous avons là le parfait manuel de ce qu’il ne faut pas faire en matière de gestion. D’autres choix sont possibles mais l’exécutif refuse de les faire, pris en otage par les groupes de la majorité. Notre nouvelle grande Région a besoin d’une autre politique budgétaire car celle de Jean-Jack QUEYRANNE nous conduit dans le mur !
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