Le blog d'Astrid Baud Roche

Thonon – Conseil Municipal- Subvention: Association d’Intervention Judiciaire et Sociale de la Haute-Savoie (A.S.S.I.J.E.S.)

L’A.S.S.I.J.E.S. intervient à l’Antenne de Justice et du Droit (A.J.D.) en Chablais, dans le

cadre de mesures alternatives aux poursuites et sous couvert du Procureur de la République.

 

Il s’agit d’un accompagnement socio-judiciaire des auteurs de violences conjugales, intégrant une sanction pénale et un travail à visée thérapeutique, selon deux formats :

- des groupes de parole animés par deux psychologues,

- des entretiens individuels animés par un intervenant spécialisé.

 

Au cours de l’année 2014, le Parquet de Thonon-les-Bains a adressé à l’association 11 auteurs de violences conjugales pour intégrer les groupes de parole et 6 dans le cadre d’entretiens individuels.

Une réflexion est en cours avec le Parquet de Thonon-les-Bains pour inscrire la participation à ces dispositifs dans le cadre de condamnations, ce qui devrait se traduire par une augmentation des orientations.

Afin d’assurer le bon fonctionnement de ces groupes de paroles pour auteurs de violences conjugales, l’A.S.S.I.J.E.S. sollicite une subvention de 4 000 €.

Conseil Régional Rhône-Alpes - E.R.A.I. : un outil utile mais totalement dévoyé par Jean-Jack QUEYRANNE

Lors de la commission permanente du 6 mars 2015, les élus régionaux ont voté contre une nouvelle subvention de 6,3 millions d’euros pour E.R.A.I. qui leur était soumise, sans garantie ni perspective de redressement de la structure, ni changement dans sa gouvernance. Il était en effet indispensable de mettre un terme au mauvais feuilleton qui a démontré l’incapacité de l’exécutif à maîtriser une situation dégradée depuis plusieurs années et qui a coûté plusieurs dizaines de millions d’euros au contribuable rhônalpin. Le temps des responsabilités est désormais venu : l’exécutif, qui a totalement dévoyé un très bel outil, va devoir assumer son incapacité à assurer un fonctionnement sain pour une structure qui a dépensé sans compter l’argent public depuis quelques années, sans aucune évaluation sérieuse et objective des actions engagées. Nous avons d’ailleurs, ces derniers mois, fait de nombreuses propositions de sortie de crise, qui ont malheureusement toutes été rejetées en bloc par l’exécutif.

La responsabilité de Jean-Jack QUEYRANNE, Président de la Région Rhône-Alpes, est donc lourde : face à cet immense gâchis, c’est désormais à la justice de se pencher sur la situation d’E.R.A.I., afin que toutes les conséquences puissent être tirées. En effet, l'association E.R.A.I. a été placée en redressement judiciaire le 14 avril dernier, 5 jours après s'être déclarée en cessation de paiement, et a obtenu une période d'observation de six mois. Cette mise en redressement judiciaire permettra vraisemblablement de faire toute la lumière sur les dérives d’une structure essentiellement financée par de l’argent public, sans aucune évaluation sérieuse, et où plusieurs dirigeants émargeaient à des salaires de plus de 10 000 euros par mois comme l’a plusieurs fois indiqué Jean-Louis GAGNAIRE, Vice-président de la Région délégué à l’Économie ! Pour notre part, nous restons vigilants et mobilisés, aux côtés des acteurs économiques, pour essayer de trouver une solution permettant de continuer à soutenir nos entreprises dans leurs projets d’internationalisation afin de défendre l’emploi et le rayonnement économique de notre région. Stéphanie PERNOD BEAUDON Présidente du Groupe U.D.C. et Apparentés

E.R.A.I., c’est quoi ? Entreprise Rhône-Alpes International (E.R.A.I.), créée en 1987 à l'initiative du Conseil régional Rhône-Alpes, et notamment d’Alain MÉRIEUX, se définissait à l’origine comme « le bras armé de la Région pour le développement économique à l'international et le renforcement de l'attractivité de Rhône-Alpes ». E.R.A.I. avait ainsi pour objectif de soutenir les entreprises rhônalpines dans leurs politiques d’internationalisation. Malheureusement, ce très bel outil a été totalement dévoyé par l’exécutif  régional actuel.

E.R.A.I. en chiffres • 130 salariés • 40 millions d’euros de subventions de la Région Rhône-Alpes depuis 2010 • une dette bancaire de plus de 2,6 millions d’euros fin 2014 • un passif de 8 millions d’euros • 25 implantations à l’étranger • 14 filiales.

LA PAROLE À JÉRÉMY THIEN, Conseiller régional du Groupe U.D.C. « Jean-Jack QUEYRANNE porte une lourde responsabilité » « Alors qu’il s’agissait à l’origine d’une structure pertinente et efficace, malheureusement, depuis 10 ans, E.R.A.I. est devenue le symbole même de la gabegie socialiste en engloutissant plusieurs dizaines de millions d’euros d’argent public sans en connaître précisément l’utilisation. Multipliant les filiales à l’étranger et les projets mal maîtrisés, E.R.A.I. a été emportée par la folie des grandeurs de ses dirigeants, qui ont profité de l’inconséquence et donc de la complicité de l’exécutif régional. L’exemple du pavillon Rhône-Alpes à Shanghai est à ce sujet éloquent : alors que la Région a financé sa construction, il appartient aujourd’hui à l’Autorité municipale de Shanghai… à laquelle la Région Rhône-Alpes verse un loyer ! Drôle de gestion…

Il est en effet aujourd’hui avéré que Jean-Jack QUEYRANNE avait été alerté de la gabegie en cours depuis fin 2011, ce qui ne l’a pas empêché de fermer les yeux sur une situation pourtant particulièrement préoccupante, au mépris des règles les plus élémentaires de bonne gestion. Durant ce mandat, ce sont ainsi plus de 40 millions d’euros qui ont été versés à l’association E.R.A.I., sans aucun suivi sérieux de leur utilisation ni aucune évaluation des actions conduites. Il n’est pas question pour nous de mettre en cause le soutien de nos entreprises à l’international. Mais nous ne pouvons plus accepter et cautionner l’opacité qui règne sur E.R.A.I. et surtout le véritable gaspillage d’argent public que cela représente. En effet, il convient de préciser qu’il nous aura fallu près de 3 ans pour pouvoir disposer de l’audit réalisé par SCOREX d’avril 2012. 3 longues années durant lesquelles l’exécutif nous a sciemment caché les conclusions rendues à l’époque, ce que l’on peut aisément comprendre à la lecture de cet audit qui prouve que Jean-Jack QUEYRANNE connaissait depuis avril 2012 la véritable situation d’E.R.A.I. qui était « en état de cessation de paiement » fin 2011 sans jamais en informer les élus régionaux. Cet audit est d’ailleurs significatif : E.R.A.I. est dans une situation financière catastrophique depuis déjà de nombreuses années. Forts de ces informations, il était donc parfaitement légitime pour nous de refuser la proposition de l’exécutif, qui visait à effacer la dette d’E.R.A.I. et en remettant au total près de 10 millions d’euros d’argent public pour 2015. Force est de constater que Jean-Jack QUEYRANNE et son Vice-président Jean-Louis GAGNAIRE ont démontré ces dernières années leur incompétence en matière économique et n’en sont malheureusement pas à leur coup d’essai. Après la M.I.P.R.A. en 2013, c’est aujourd’hui E.R.A.I. qui fait les frais de l’absence de vision économique de l’exécutif et des turpitudes de la majorité. Jean-Jack QUEYRANNE et Jean-Louis GAGNAIRE resteront dans l’histoire comme les fossoyeurs de l’économie rhônalpine, comme en témoignent les 100 000 chômeurs(1) de plus que compte notre région Rhône-Alpes depuis 2004 qu’ils sont aux responsabilités ! » (1)Source : DARES. Évolution du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A entre mars 2004 et janvier 2015.

Les extraits de l’audit de 2012

Fonds genevois: la Haute-Savoie privilégie les investissements à portée transfrontalière

Finances39 millions d'euros vont être alloués à des projets "structurants" dont plusieurs, dont le CEVA, concernent directement Genève

L’Assemblée départementale haut-savoyarde a décidé d’allouer plus de 39 millions d'euros, perçus au titre de la compensation financière genevoise, à 21 projets jugés "structurants". Une sorte de liste à la Prévert qui fait tout de même la part belle aux investissements favorisant, peu ou prou, les relations transfrontalières.

290 000 euros seront ainsi consacrés à la nouvelle ligne ferroviaire le Fayet- Genève, 85 000 euros à la ligne TPG Genève-Veigy-Foncenex, 450 000 euros à la CGN, 11,6 millions au CEVA, plus de 4,5 millions d'euros au désenclavement du Chablais, 3 millions pour le BHNS (bus à haut niveau de service) et le tram d’Annemasse, 500 000 euros pour le BHNS Thonon-Genève, 630 000 euros pour le tram de Saint-Julien-en-Genevois, 1 million pour l'aménagement de l’entrée Ouest de Saint-Julien-en-Genevois. Les parkings-relais et le covoiturage bénéficieront en outre de 1,3 million d'investissement, et 1 million ira aux pôles d’échanges multimodaux. (TDG)

Thonon – Conseil Municipal- Transport en commun à haut niveau de service Thonon/Genève – Lancement de la concertation

La ligne régulière de car interurbaine T71 du Département parcourt environ 33 km entre

Thonon-les-Bains (place des Arts) et la gare routière de Genève (rive droite), dont 65 % en

France et 35 % en Suisse. La fréquentation de la ligne est en forte augmentation depuis

plusieurs années (+ 80 % en trois ans). Cette ligne est majoritairement utilisée par des

travailleurs pendulaires se rendant à Genève le matin et revenant dans le Bas-Chablais le

soir. Cette ligne, en permettant de desservir des pôles urbains tels que Thonon-les-Bains,

Sciez, Douvaine et Veigy-Foncenex, doit à terme devenir, notamment pour les Thononais,

une offre complémentaire et alternative au RER franco-valdo-genevois.

Cette ligne est actuellement soumise aux difficultés de circulation de la route départementale

1005. Cette route départementale connaît une saturation de la circulation avec environ

19 000 véhicules/jour à Douvaine et une augmentation régulière de la gêne pour les usagers

et les riverains.

Le Conseil Départemental a pour objectif d’améliorer le niveau de service de cette ligne pour

en faire une ligne de transport en commun structurante répondant aux critères d’un transport

à haut niveau de service.

Le secteur d’étude représente un linéaire de 19 km entre le pôle gare de Thonon-les-Bains et

Veigy-Foncenex. La question du tracé sur le territoire de Thonon-les-Bains sera notamment

abordée dans cette étude.

Le Conseil Départemental propose les modalités de concertation suivantes :

- La concertation se déroulera pendant un mois dans chacune des mairies, aux heures

d’ouverture au public. Un dossier présentant l’opération, comprenant les plans du

projet, sera mis à disposition dans ces mairies ;

- Des registres permettront de recueillir l’avis du public ;

- Une réunion publique sera organisée afin que chaque citoyen puisse exprimer ses

doléances.

Thonon – Conseil Municipal- Etude de faisabilité relative à l’accès aux zones d’activités de Thonon-les-Bains et de Publier

Compte tenu du développement urbain existant et projeté des communes littorales du lac et du développement économique des zones d’activités de Publier et de Thonon-les-Bains, les infrastructures routières existantes dans le secteur de la sortie Est du contournement routier de Thonon-les-Bains, du Pont de Dranse à Thonon-les-Bains et des Vignes Rouges à Publier nécessitent de voir leurs fonctionnalités améliorer.

La desserte des zones d’activités de part et d’autre de la Dranse (Zone de Vongy à Thononles- Bains et Zones de la Plaine d’Amphion à Publier) peu fonctionnelle et traversant certaines zones résidentielles à Publier notamment, risque à terme d’enfreindre leur développement complémentaire qui pourrait être favorisé par des infrastructures routières les rendant plus accessibles et interconnectées.

Par ailleurs, la desserte de ces zones depuis l’Ouest se fait nécessairement via le giratoire de sortie Est du contournement dont les 3 bretelles (accès depuis le contournement, depuis Publier et depuis Thonon centre) sont fréquemment saturées, entrainant d’importantes remontés de files de véhicules y compris sur la RD 32 (route de Thonon depuis Marin).

Enfin, le Passage à Niveau 80, situé au droit des Papeteries du Léman à Publier, jugé dangereux et dorénavant non accessible aux poids lourds du fait des aménagements récemment réalisés par la commune de Publier, devrait à terme être supprimé, impactant de ce fait les conditions générales de circulation dans ce secteur.

Aussi, afin d’étudier différents scénarios d’aménagements routiers permettant d’optimiser les différentes problématiques ci-dessus exposées, les communes de Publier et Thonon-les- Bains envisagent donc cette étude destiné à envisager la faisabilité de l’amélioration de la desserte routière des zones d’activités de Thonon-les-Bains (Vongy) et de Publier (Plaine d’Amphion)