Le blog d'Astrid Baud Roche

Conseil Régional Rhône-Alpes: Détermination du chef-lieu provisoire de la Région Auvergne / Rhône-Alpes

Détermination du chef-lieu provisoire de la Région Auvergne / Rhône-Alpes
Notre groupe a approuvé le choix de Lyon comme chef-lieu de la nouvelle région Auvergne / Rhône-Alpes. C’est pour nous un choix d’évidence, mais c’est aussi un choix d’engagement régional et un choix d’exigence. La concentration de centres de décision à Lyon, l’intensité de ses connexions nationales et internationales, la densité du tissu économique de son agglomération, son positionnement géographique qui assure sans doute la meilleure accessibilité globale pour les territoires d’Auvergne / Rhône-Alpes font que Lyon a le plus d’atouts pour assurer les fonctions de chef-lieu… des atouts qui font aussi que Lyon doit être le siège du Conseil régional. Mais localiser le chef-lieu et le siège politique de la Région à Lyon, cela ne veut pas dire que toute la substance de l’institution régionale et des services de l’État doit être concentrée à Lyon.
Notre engagement régional ne répond pas qu’à une vision d’aménagement du territoire. Il découle aussi du constat que la force de la région, c’est son réseau de villes, grandes et moyennes, et la richesse de ses bassins de vie, richesse encore plus grande demain avec ses territoires auvergnats. La Région doit être aux côtés de toutes ses forces vives, par ses élus, par des partenariats intelligents, par des services de proximité quand cela est opportun. Nous voulons effectivement une région en réseau qui soit en mesure de garantir des services à tous les Auvergnats et Rhônalpins et qui soit en appui de toutes les capacités de développement. Notre choix, porté par notre vision de ce que doit être l’organisation régionale, est aussi un choix d’exigence. Le siège de l’institution régionale ne doit pas être pléthorique, paralysé par sa complexité. La Région doit agir efficacement, proche des besoins des territoires. Nous ne voulons pas une institution hydrocéphale, à faible capacité d’action, il nous faut une institution athlétique, capable d’agir efficacement dans tous les territoires.

 

 

La gestion des socialistes dans les régions : une ardoise très salée !

« La gauche ne peut pas échapper à son bilan. Dans une période inouïe de matraquage fiscal sur les ménages, la façon de dépenser l'argent public est cruciale. Dans ce domaine, les régions gérées par les socialistes ont fait l'objet d'inquiétantes dérives ».

Députée, tête de file les Républicains-UDI pour la région Île-de-France et coordonnatrice nationale les Républicains pour les élections régionales, Valérie Pécresse dresse un constat sévère pour qualifier la façon dont toutes les régions de France, à l'exception de l'Alsace, la seule présidée par un élu d'opposition (Philippe Richert, les Républicains), ont dilapidé l'argent public, préférant l'orienter dans des politiques clientélistes et de saupoudrage plutôt que de le consacrer à de l'investissement pour l'avenir des régions et de leurs habitants. Ainsi, les régions socialistes de gauche ont dépensé près d'un milliard d'euros de plus en 2014 qu'en 2010 (861 millions d'euros, exactement), une dépense supplémentaire absorbée à plus de 90% par de nouvelles dépenses de fonctionnement.

« Depuis 2004, les dépenses des régions de gauche ont été multipliées par plus de deux, les frais de personnel par six et la dette par deux-et-demi. Il y a dix ans, elles consacraient près de la moitié de leur budget à investir. Aujourd'hui cette part est tombée à 38%. Les impôts ne sont pas demeurés en reste avec une multiplication par près de trois des recettes fiscales sur la même période », ajuste, en s'appuyant sur un rapport de la Cour des comptes d'octobre 2014, Valérie Pécresse qui lançait officiellement ce mercredi matin la campagne des régionales des Républicains, entourée de tous les chefs de file régionaux ou de leurs représentants.

Hormis la région Alsace, tous ont mis en avant les « gabegies », « lubies » et « incongruités » des régions socialistes qui se disputent toutes la palme de la région à la plus forte hausse d'impôts, aux coûts de fonctionnement les plus élevés et à la plus forte baisse d'investissements.

Auvergne - Rhône-Alpes : Inaction et gaspillages en tous genres !
« Cette belle région a de l'or dans les mains mais elle ne perce pas », déplore Laurent Wauquiez, chef de file les Républicains-UDI pour la région Auvergne-Rhône-Alpes. Poids des emprunts toxiques, explosion de la masse salariale, absence de vison et inaction pour l'Auvergne. Dette, dépenses de fonctionnement et chômage qui explosent résultats économiques médiocres pour Rhône-Alpes. Laurent Wauquiez fustige la gestion de saupoudrage du président socialiste en exercice Jean-Jack Queyranne, « pure incarnation de la gabegie » . Et s'interroge sur l'avenir des sièges des deux conseils régionaux flambant neuf de Lyon (200 millions d'euros) et Clermont-Ferrand (80 millions).

Conseil Régional Rhône-Alpes : bilan de l'Assemblée Plénière du 29 juin 2015

L’édito de Stéphanie PERNOD BEAUDON, Présidente du Groupe U.D.C. et Apparentés

 

Cette assemblée plénière, et notamment l’examen du compte administratif 2014, nous a une fois de plus permis de déplorer la gestion calamiteuse de l’exécutif. Mais cette session a essentiellement été marquée par la visioconférence organisée afin de débattre avec nos collègues du Conseil régional d’Auvergne. Un énième « coup de com’ » de Jean-Jack QUEYRANNE et son alter ego René SOUCHON qui multiplient les effets d’annonce sans jamais dévoiler leur vision de l’union de nos deux Régions. Pour notre part, nous avons saisi cette opportunité pour nous exprimer sur le fond et affirmer, qu’à nos yeux, la création de cette grande Région Rhône-Alpes Auvergne doit représenter une chance à saisir. Si ce rapprochement semble géographiquement naturel et historiquement pertinent, il ne se suffit pas à lui-même. C’est donc à nous, élus régionaux, d’imaginer et de bâtir cette future grande région et lui donnant une âme et du sens. Il nous faut fonder une politique commune avec l’Auvergne fondée sur des valeurs et non pour organiser un système administratif. Il est essentiel de donner un véritable sens à cette union et nourrir pour notre grande Région une formidable ambition basée sur l’excellence dans tous ses domaines de compétence : apprentissage, transports, lycées ou enseignement supérieur. Autrement dit, réaffirmer une véritable identité régionale qui se projette dans l’avenir avec confiance et sérénité. Enfin, pour que la réussite soit au rendez-vous, il est indispensable de nous appuyer sur les femmes et les hommes qui vivent et font vivre notre région au quotidien. Je veux parler des Rhônalpins et des Auvergnats.

Car la carte n’est pas le territoire ! La carte est un instrument qui fige l’identité territoriale qui est une notion beaucoup forte. Pour paraphraser Ernest RENAN qui définissait ainsi la Nation, nous pourrions dire qu’une région doit être une âme, un principe spirituel. Car ce qui fait un territoire, ce qui en constitue la réalité tangible et sensible, la richesse et l’essence même, ce sont ses habitants. La décentralisation doit retrouver un nouveau souffle dans notre pays. Nous devons imaginer et bâtir ensemble ce que seront les collectivités locales de demain. Le défi est immense. À charge pour nous de susciter l’émergence d’une véritable identité régionale, avec cette âme et ce principe spirituel que j’évoquais précédemment, qui nous permettront de fédérer les énergies sur nos territoires et de créer un sentiment d’appartenance fort, afin de relever ensemble les défis de demain. En conclusion, nous avons invité l’exécutif à prendre exemple sur le Général de Gaulle qui nous recommandait de « nous garder de faire une Région jacobine dans laquelle Lyon traitera aussi mal ses provinces que Paris a traité la France depuis 1789 ».

Thonon- Conseil Municipal - Mise en place d’une chaudière bois à la Maison des Sports

Dans le cadre du Contrat de Performance Energétique (CPE) approuvé en juin 2014,

les services techniques communaux et la société IDEX, titulaire du marché, oeuvrent

à l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments et au développement

de l’emploi des énergies renouvelables.

Ainsi, la mise en place d’une chaudière à bois de 200 KWH pour desservir la Maison

des Sports a été retenue. Le silo à granulés, d’une capacité d’environ 30 m3, serait

inséré dans la chaufferie actuelle avec les autres équipements techniques.

Thonon- Conseil Municipal - Débat sur les orientations générales du futur règlement local de publicité

Dans sa séance du 25 septembre 2013, le Conseil Municipal a décidé la prescription d’un nouveau Règlement Local de Publicité (RLP) et en a fixé les objectifs, à l’unanimité.

 

Il est rappelé que toute installation de publicité, préenseigne ou enseigne, est réglementée par le code de l’Environnement. Le RLP ne peut avoir comme objet que de renforcer localement les dispositions nationales qui, seules, s’appliquent en son absence.

La première phase portant sur le diagnostic et l’inventaire des dispositifs publicitaires, enseignes et préenseignes, est réalisée. Travail que nous a présenté en séance notre collègue Gilles Joly.

La Commission d’urbanisme a eu, sur cette base, l’occasion de se réunir déjà à 4 reprises pour travailler sur les orientations et les mesures à mettre en oeuvre.

Les objectifs du futur RLP visent à assurer un cadre de vie qualitatif ce qui nécessite de préserver, protéger, valoriser, l’ensemble du patrimoine écologique, naturel, paysager, architectural et urbain de la Commune qui en fait son identité et constitue le fondement de son attractivité, notamment touristique, tout en permettant aux activités économiques de s’exercer et de se faire connaitre par des moyens adaptés au monde contemporain.

A cet égard, il s’avère, s’agissant plus particulièrement des dispositifs publicitaires de grand format, que leur implantation n’est souvent pas compatible avec la valorisation des entités paysagères qui constituent notre territoire : le littoral aménagé, les ensembles urbains remarquables, les centres anciens, les axes de traversée de ville ; différents espaces sur lesquels la Commune produit des efforts d’embellissement importants.

Par ailleurs, l’affichage publicitaire est de plus en plus perçu comme une source de pollutions visuelle, lumineuse et sonore.

Les élus ont à l’unanimité adopté les orientations proposées.