Le blog d'Astrid Baud Roche

Thonon - Recensement de la population

Du 15 janvier au 21 février 2015, une partie des habitants de la commune sera concernée par le recensement organisé par L'Insee, en partenariat avec la Ville de Thonon-les-Bains.

Nouveauté de la campagne 2015, une solution avantageuse est proposée avec la possibilité de répondre au questionnaire de recensement en ligne, sur http://www.le-recensement-et-moi.fr/rpetmoi/et-pour-moi

La Ville de Thonon remercie d'avance les habitants de réserver le meilleur accueil aux agents recenseurs et invite chacun à remplir les formulaires.

Participer au recensement est un acte citoyen, mais aussi une obligation légale. Rappelons que les informations fournies restent confidentielles.

En savoir plus
Pour savoir si vous êtes recensé cette année, téléphonez au service population de la Ville de Thonon-les-Bains au 04 50 70 69 68 ou pour plus d'informations sur le recensement en général : http://www.le-recensement-et-moi.fr/

Arnaud Robinet : la Santé ne doit être ni idéologique, ni dogmatique

 

Quel bilan tirez-vous de cette première journée d'échanges avec les acteurs du monde de la Santé ?
Arnaud Robinet, Secrétaire national en charge de la Santé.- Avec les représentants des professionnels de santé du secteur public, du secteur privé et avec les représentants des médecins généralistes, nous avons dialogué et mené une réflexion sur ce que doit être le système de santé en France aujourd'hui. Ils ont également exprimé leurs préoccupations par rapport à la loi dite "Touraine". Ils sont tous inquiets, non pas par pour leur avenir mais pour le système de santé en France et notamment dans le cadre de l'intérêt général, c'est-à-dire la place que vont avoir nos concitoyens dans ce système de santé. L'objectif c'est que la santé soit garantie sur l'ensemble du territoire et pour l'ensemble de nos concitoyens.

Etait-ce ce projet de loi contesté qui avait motivé ces échanges entre les professionnels de la santé et les dirigeants de l'UMP ?
Arnaud Robinet.- Notre agenda ne se fait pas en fonction de celui de la ministre de la Santé. Nous souhaitons tous faire de l'UMP et de son siège le lieu de rencontre de la société française. Nos relations avec les acteurs du monde de la santé ne vont pas s'arrêter aujourd'hui. Nous allons continuer à travailler avec eux, bien sûr par rapport à la loi Touraine qui va arriver en discussion début avril, mais également pour échanger sur le système de Santé en France, la place de chacun dans ce système, dans le parcours de soins, notamment, pour élaborer le projet qui sera le nôtre le moment venu.

Quel regard portez-vous sur le projet de généralisation du tiers payant ?
Arnaud Robinet.- Sur le tiers payant il ne faut pas avoir de position dogmatique. Aujourd'hui il faut regarder ce que le système du tiers payant apporte. Est-ce la solution pour résoudre le problème de notre système de santé en France ? Je ne le crois pas mais il faut être pragmatique. Est-ce qu'il est possible de le mettre en place d'une façon généralisée ? Nous devons nous poser un certain nombre de questions.

Sur les premières annonces de ce projet de loi, que pensez-vous de l'attitude de la ministre de la Santé ?
Arnaud Robinet.- Les professions médicales demandent de l'écoute et surtout d'être reconnus par leurs métiers et pour leur engagement au service de nos concitoyens. La santé ne doit pas être idéologique, dogmatique. La santé c'est un bien précieux. Les Français sont attachés à notre système de santé. Il faut l'améliorer. Il faut avancer, mais ensemble. Ce ne sont pas uniquement aux femmes et hommes politiques de le faire. Nous ne sommes pas des sachant. Il faut travailler main dans la main avec les professionnels de santé. Une réforme de la santé, une réforme du système de santé ne se fait pas sans les médecins, sans les professionnels de santé.

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Robinet Arnaud

Travail, économie, emploi: La France a besoin d'une « loi du siècle » pour arrêter sa descente aux enfers

La France a beaucoup d'atouts dans ses mains. En ce début d'année un cours de l'euro favorable, des taux d'intérêts historiquement bas, un prix du pétrole en chute libre, une politique accommodante, sont autant de facteurs extérieurs déclencheurs de croissance. Mais notre pays est aussi fort de ses capacités d'innovation, de sa créativité, de ses entreprises, et surtout de l'engagement et du travail de chaque français.

Et pourtant, année après année, mois après mois, la France poursuit sa descente aux enfers. Notre situation économique et sociale se dégrade inexorablement. Notre rétrogradation au rang de 6ème puissance mondiale, derrière le Royaume Uni, sonne comme un terrible constat d'échec : l'échec de l'action du gouvernement, le résultat de l'inconstance et de l'inconsistance de sa politique économique. Les déclarations, tantôt béates, tantôt martiales du Président de la République n'y changent rien, tout comme la faiblesse du crédit d'impôt compétitivité emploi. Les réformes dont notre pays a besoin doivent être engagées sans tarder pour créer les conditions de croissance nécessaire à la baisse durable du chômage.

La loi Macron est une timide tentative de réforme tous azimuts. En vérité, contrairement à ce que dit François Hollande, la France a besoin maintenant d'une « loi du siècle », transformant en profondeur nos systèmes économiques, politiques et sociaux.

La relance de la production est une affaire d'action et de courage, et pas d'incantation et d'autosatisfaction.

Eric WOERTH
Délégué général à l'économie et aux finances de l'UMP
Député de l'Oise

Ecologie : après 2014 l'année anti-écologique du Gouvernement, qu'attendre de 2015 ?

En matière de politique écologique et environnementale l'année de 2014 aura été marquée par les imbroglios, les renoncements, les volte-face au sein du Gouvernement et de la majorité présidentielle PS – Verts. En témoigne encore récemment le dossier de l'interdiction des feux de cheminée en Ile-de-France qui traduit une absence totale de réflexion et concertation en amont.

Incertitude sur les tarifs autoroutiers avec des annonces contradictoires sur la pénalisation du diesel, l'introduction de tarifs réduits pour les véhicules électriques ou partagés, sur le rachat des sociétés elle-même… Tout cela après l'enterrement de la taxe poids lourds et le renoncement d'infléchir la croissance de la circulation de poids lourds sur nos routes, notamment à longue distance, mais aussi l'abandon de la taxe carbone et de tout dispositif efficace de contribution énergie climat.

La politique écologique du Gouvernement n'est ni durable, ni fiable, et son bilan en 2014 est catastrophique. L'écologie n'est plus pour le Gouvernement, à travers la voix consentante de Madame Royal, qu'une variable d'ajustement et la victime des rivalités stériles entre grands élus du Parti Socialiste. Alors que l'écologie doit être une mobilisation partagée par le plus grand nombre, le Gouvernement par la politique de l'incertitude et du changement permanent suscite son rejet et son appréhension.

L'ensemble de ces éléments traduit une criante absence de vision, de colonne vertébrale et de stratégie pour la politique environnementale de la France à la veille d'une année 2015 pourtant déterminante à l'échelle internationale.

Le Président de la République nous annoncera sûrement ce 31 décembre une nouvelle année formidable, avec la Conférence Climat de Paris 2015, la COP21. Une belle opération de communication sans doute, comme le budget de 300 millions d'euros le laisse présager. Mais avec quels engagements sur le fond, avec quelle crédibilité après une année marquée par le renoncement, avec quelle mobilisation des acteurs déroutés par les volte-face improductifs et politiciens ?

Nous formons le vœu que l'écologie concrète et courageuse prenne le pas en 2015 sur les rivalités stériles, et que l'écologie politique prenne le pas sur l'écologie politicienne dans l'intérêt de nos concitoyens et de nos enfants. Militons ensemble pour une véritable écologie de raison et d'action !

Fabienne KELLER
Secrétaire nationale de l'UMP à l'Environnement et aux Transports
Sénatrice du Bas-Rhin

Analyse des ruptures prématurées d’Emplois d’Avenir en Rhône-Alpes

Parution d’une étude sur les ruptures prématurées d’Emplois d’Avenir réalisée par Vanina Bonnet-Pradier de la DIRECCTE Rhône-Alpes. Elle dresse un portrait des ruptures et explore les liens entre les ruptures et les accompagnements des jeunes.

Cette étude, s’intéresse qu’aux contrats dont la date de terme était prévue avant le 31 octobre 2014. Ceci permet de comparer les contrats terminés de façon normale et ceux interrompus de façon prématurée.

En Rhône-Alpes, parmi les Emplois d’Avenir signés entre le lancement de la mesure et le 31 août 2014, 2 456 contrats ont une date de fin contrat prévue avant le 31 octobre 2014. Parmi eux, 354 ont fait l’objet d’une rupture prématurée et 2 102 se sont terminés normalement, soit un taux de rupture total de 14 %. Les ruptures sont plus fréquentes dans le secteur marchand (21%), le taux de rupture étant 1,5 fois supérieur que dans le secteur non marchand.

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