L’intervention du psychologue se décline en trois axes principaux :
Un accompagnement psychologique des salariés
Un soutien à l’équipe d’encadrement : accompagnatrice socioprofessionnelle, chargée d’insertion et encadrants
Un travail de partenariat avec les professionnels de la santé et de la santé mentale
Le cadre de l’accompagnement psychologique est défini de la manière suivante :
Un premier entretien psychologique systématique pour chaque salarié est prévu dans le mois qui suit l’embauche. Il vise à recueillir des premiers éléments d’anamnèse tant sur le parcours professionnel que personnel. A la fin de l’entretien, est défini avec le salarié les modalités de l’accompagnement psychologique pour les mois qui suivent. Bien entendu, ces modalités restent flexibles et sont réajustées à la demande du salarié ou suite aux observations faites sur le terrain par les professionnels.
Cet entretien rendu systématique est déterminant dans la mesure où peut déjà émerger ou en tout cas être pensée une demande.
Un suivi régulier peut ensuite être mis en place, basé sur une écoute analytique et dont l’objet est de définir des hypothèses diagnostics et de travailler une éventuelle orientation en termes de soins (CMP, CCAA etc.) et en termes professionnels (milieu ordinaire ou protégé, RQTH). C’est un travail long fait d’interruptions, d’orientations avortées, de demandes ambivalentes, de dénis avant que parfois cela se traduise par une réelle demande d’aide, une volonté d’introspection et l’investissement d’un cadre thérapeutique.
Parmi les 39 personnes reçues: Caractéristiques :
42.5% des personnes rencontrées connaissent des problèmes familiaux
40% ont des problèmes physiques
37.5% ont connu au moins un deuil important au cours de leur vie
37.5% présentent des troubles psychiatriques
30% ont des troubles addictifs (hors tabac)
32.5% présentent des troubles dépressifs
25% connaissent des problèmes conjugaux
22.5% ont ou eu des idées suicidaires
20% éprouvent des difficultés dans l’exercice de leur parentalité
20% se plaignent de solitude
17.5% connaissent des troubles du sommeil
15% rencontrent des difficultés au travail
15% ont des troubles alimentaires
12.5% ont des troubles neurologiques
10% ont des troubles du comportement
10% ont une maladie somatique
10% ont des troubles paranoïaques
2.5% sont analphabètes
165 entretiens individuels ont été réalisés (+32%)
40% des personnes reçues ont bénéficié d’un suivi régulier
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