La ville de Thonon-les-Bains a initié, en 2007, un plan FISAC afin d’engager une concertation autour d’un projet de redynamisation urbaine et d’impulser une dynamique locale attractive. Deux tranches successives de 3 ans ont été menées et ont permis à de nombreux projets de fonctionnement et d’investissement d’être menés.
En mars 2012, après avoir clôturé deux tranches successives réalisées à plus de 90% ; la ville de Thonon-les-Bains a déposé auprès des services de l’Etat une demande de convention pour une troisième tranche de financement et a inscrit dans ses budgets la part qui lui incombait.
Dans cette tranche 3 sont prévues deux types d’aides directes à destination des commerçants
et artisans via :
- Le fonds d’intervention d’aide à la rénovation des vitrines et devantures commerciales.
Dans un cadre urbain récemment rénové, ces aides permettent d’accompagner l’embellissement des points de vente, et ainsi de valoriser les activités commerciales et maintenir l’attractivité du centre-ville pour les chalands et les porteurs de projets. Ces projets individuels contribuent à la cohérence du maillage urbain.
- Le fonds d’intervention d’aide à la mise en oeuvre des dispositifs de la charte des terrasses.
La Ville a élaboré et voté une charte des terrasses en vigueur depuis le 1er janvier 2013 portant sur le mobilier, les couleurs et les dimensions des terrasses. Les aides ont pour objectif d’inciter les cafetiers restaurateurs à se mettre en conformité avec la charte municipale afin d’harmoniser l’occupation du domaine public et de garantir une cohérence entre terrasses et paysage urbain.
A ce jour, en l’absence de la signature de la convention par les services de l’Etat, la Ville ne peut engager les dépenses vis-à-vis des dossiers déjà déposés par les commerçants et artisans. Nous avons donc 6 dossiers en souffrance.
Début décembre, la Ville a obtenu la possibilité exceptionnelle d’établir une convention qui lui permet d’engager sa part d’aides directes sans attendre une signature de l’Etat. Dans le même temps, la ville a décidé de porter à 15% sont taux de financement, contre 10% auparavant, pour compenser la perte des 10% de la part Etat. Les sommes ont pu être versées avant la fin de l’année.