L’air est médiocre sur le bassin genevois. Voilà ce qui ressort d’une étude scientifique menée par le département Géographie de l’Université de Genève.
Cette étude a été présentée la semaine dernière à Genève.
Cette étude scientifique, sous la houlette de Véronique Stein, collaboratrice scientifique de l’Université de Genève est très claire. « les postes de mesures de la qualité de l’air d’Annemasse et de gaillard sont ceux qui connaissent la concentration d’ozone la plus importante des trois départements suivis, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie.
Alors que l’on a de cesse de nous parler du réchauffement climatique…on oublie de nous parler de la pollution de l’air. Pourtant la qualité de l’air a des conséquences immédiates et directes sur la santé des gens. L’oxyde d’azote, les particules fines qui proviennent surtout des transports et du chauffage, provoquent ou aggravent des maladies comme l’asthme, les bronchites. Selon cette étude : « En Suisse, la pollution de l’air provoquerait 3 700 décès prématurés par an et aurait un coût indirect de 2 milliards de francs suisses. »
Face à ce constat, Véronique Stein a mené une recherche qualitative sur la perception d’une quarantaine de professionnels, politiques et représentants d’associations sur ces problèmatiques. J’ai participé en tant qu’élue régionale en charge du dossier transport pour l’UMP, et en tant que membre des instances politiques de l’Agglomération Franco Valdo genevoise, à ce volet d’enquête.
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