Le blog d'Astrid Baud Roche

Dernier numéro de mon journal

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Un plan de relance Régional "COUCOU"

Il y a 10 jours, on a débattu du Plan de Relance N°2 du Conseil Régional. Un plan de relance qui relève avec plus de 6 mois de retard de la politique du coucou, ou Mr Queyranne se contente de piocher à l’UMP les idées faites en janvier dernier lors du débat du budget.

Le rapporteur pour l’UMP sur ce dossier, était Xavier Dullin de Savoie.

 La discussion des amendements m’a été confié.

Ci-dessous, le tableau démontre clairement ce que proposait l’UMP en janvier dernier, ensuite ce que l’exécutif avait proposé, pour enfin rectifier le tir dans le plan de relance N°2. Les seules propositions qui n’ont pas été reprises concernent l’aide à l’hôtellerie et le plan économie d’énergie dans les lycées privés.

 

B.P. 2009	UMP	Exécutif	Exécutif (Plan relance N°2)
Lycées publics Investissements Pour couvrir des dépassements ? Est-ce bien pour de nouvelles opérations relançant l’économie ? Est-ce bien crédible ?	+ 3 M €	- 7,5 M €	+ 20 M €
Lycées privés 6 mois de perdus pour des raisons idéologiques	+ 2 M €	0 M €	+ 2 M €
CFA – Investissements 6 mois de perdus pour des raisons idéologiques	+ 1 M €	0 M €	+ 1 M €
Prévention  risques 9 mois de perdus ! Chacun se souviendra du manque de réactivité sur la Maurienne !	+ 1 M €		1 M €
Infrastructures ferroviaires  6 mois de perdus !	+ 4 M €		+ 3,2 M €
Economie	+ 20 M €		+ 4,4 M €
Innover pour l'emploi Du temps perdu !	+ 300 K €		+ 1700 K €
Soutien à l'agriculture C'est mieux ! C'est tard ! C'est insuffisant !	+ 500 K €		+ 200 K €
Compétitivité production agricole Mieux vaut tard que jamais ! Vous donnez l'impression de délaisser l'agriculture, est-ce le signe d'une vision urbaine de la Région ?	+ 500 K €	- 300 K €	+ 500 K €
Formation Apprentissage : aide aux employeurs d'apprentis	+ 9 M €		+ 6 M €
Bourse d’équipement professionnel Jeunes	+ 2 M €		+ 1,6 M €

Cette absence de réactivité, de souplesse, le CESR la pointe à plusieurs reprises dans son Cette absence de réactivité, de souplesse, le Conseil Economique et Social la pointe à plusieurs reprises dans son avis. Elle est le propre de la lourdeur administrative que Mr Queyranne a érigée en mode de gouvernance lors de ce mandat. Elle est le fait aussi d’une majorité hétéroclite qui, au lieu d’agir, essaie de se mettre d’accord. A l’image de ce que fait l’Etat depuis l’été dernier, il nous appartient de passer du statut de soutien à celui d’anticipateur et d’accompagnateur.

Pour parler encore de l’Etat, il serait honnête de la part de Mr Queyranne de reconnaître que le 2ème plan de relance régional n’est rendu possible que grâce au concours de l’Etat. En effet, sur les 73 M € du plan de soutien, 53 M € proviennent du FCTVA, mesure d’incitation à l’investissement impulsé par l’Etat. Les garanties de nos emprunts par l’Etat en sont également la démonstration.

 

Evidemment en tant que rapporteur des amendements et de l’explication de vote, j’ai expliqué en séance plénière qu’en période de crise il faut savoir être solidaire. Que ce 2èm plan va dans le bon sens puisqu’il reprend 80% de nos propositions. Contrairement aux groupes de Gauches qui par principe ou sectarisme, s’obstinent à toujours voter contre tout à l’Assemblée Nationale, le groupe UMP au Conseil Régional veut penser aux rhonalpins uniquement, et c’est notre seule préoccupation. C’est pourquoi nous avons voté ce plan de relance….en espérant que le 3èm plan qui nous sera proposé d’ici la fin de l’année (car il y en aura un c’est sûr) reprennent 100% de nos propositions.

 

Mr Queyranne écoutez-nous, ainsi on perdrait moins de temps!

Face à une crise financière puis économique sans précédent au niveau mondial, il appartient à chaque Etat de manière coordonnée d’engager les mesures d’accompagnement pour les plus touchés tout en impulsant la dynamique de reprise. Il appartient aux Collectivités locales, au 1er rang desquelles les Régions (qui ont la compétence économique), d’accompagner ces mesures en les complétant, au contact de la réalité des situations, sur chaque territoire, dans chaque bassin d’emplois, auprès de chaque secteur et citoyen concernés.

 

En cela, la Région doit être anticipatrice, réactive, volontariste ; elle doit faire la preuve d’une grande souplesse. A la lecture du plan de relance N°2 de soutien à l’économie du Conseil Régional, c’est malheureusement une autre réalité qui s’impose à nous. Ce plan, qui a été adopté il y a 10 jours, se contente d’être suiveur donnant l’impression de s’y reprendre à 2 fois pour impulser ce que notre Groupe avait proposé il y a déjà plus de 6 mois au Budget Prévisionnel 2009 et, à l’automne dernier, sous forme de vœux.

 

Or, 6 mois, en période de crise : c’est précieux ! Ce sont des emplois préservés, des entreprises aidées, une relance anticipée !  Il y a du mieux puisque Mr Queyranne a repris 80% de nos propositions. Mais il aurait du nous écouter plus tôt.

 

Contrairement à ce que veut faire croire la Majorité socialiste de la Région, nous ne faisons pas de l’opposition pour s’opposer par principe. Nous faisons une opposition constructive avec des propositions concrètes et réalisables. Dommage que Mr Queyranne accorde peut d’attention et d’écoute à son opposition, préférant la Démocratie Participative à la Démocratie élective.

 

Sommet des Régions de l’arc méditerranéen et de la zone alpine occidentale sur les réseaux transeuropéens de transport

A Barcelone se déroulait la semaine dernière le sommet des régions de l’arc méditerranéen et de la zone alpine occidentale sur les réseaux transeuropéens de transport. Il a permis de faire le point sur la politique européenne en matière de transport, notamment sur les aspects transfrontaliers dans un corridor reliant la façade méditerranéenne espagnole et française, Rhône-Alpes puis le Nord et l’Est de l’Europe.

 

La problématique des transports est très importante.

Il est question d’économie, avec les échanges qui sont de plus en plus nombreux entre l’Est et l’Ouest, le Nord et le Sud de l’Europe. Avec l’économie, on pense aussi à la compétitivité des territoires traversés, qui ne sera que si les infrastructures sont efficaces.

Il est question aussi de développement durable. Les routes sont saturées dans la vallée du Rhône et dans le Languedoc direction Espagne. La solution est donc le fret ferroviaire avec un couloir efficace le long du Rhône, direction ensuite Montpellier/Perpignan et l’Espagne avec Valence et Barcelone. Un couloir fret qui peut être associé à une autoroute maritime entree les ports de Valence, Barcelone, Marseille et Gêne.

 

Ce sommet était important, car en 2010, l’Union Européenne révisera la liste de ses priorités en matière d’infrastructures. Certains craignent que les efforts les plus importants soient fait dans l’Est de l’Union. Pourtant il est essentiel que le couloir méditerranéen soit inscrit. Il doit être une priorité.

 

L’objectif est évidemment de faire d’ici 2020, des régions du sud de véritables portes d’entrée de l’Union européenne. Ce qui assurera développement, dynamisme économique et emploi dans ces territoires, grâce à une véritable ouverture intercontinentale.

 

Ce sommet s’est terminé par une déclaration commune des régions de Valence, Barcelone, Languedoc Roussillon, Rhône-Alpes, Piemont en faveur d’une politique européenne ambitieuse et pragmatique en matière de transport.  Il a été demandé que les efforts se portent sur les projets ferroviaires de Nimes/Montpellier/Perpignan avec un prolongement vers l’Espagne (voie unique actuellement partagée entre le Fret et les voyageurs) ; sur le nœud ferroviaire de Lyon (contournement CFAL) ; la transalpine Lyon/Turin, et la ligne LGV Rhin-Rhone.

 

Coopération interrégionale Rhône-Alpes/Catalogne

Du 8 au 14 juin dernier, Rhône-Alpes s’est invitée en Catalogne. Depuis plus de 20 ans, la Région Rhône-Alpes et la Généralité de Catalogne entretiennent des contacts etroits dans la cadre de la coopération multilatérale des «  Quatre Moteurs pour l’Europe » (avec la Lombardie et le Bade Wurtemberg).

 

Le 12 juin,  nos deux Régions ont eu l’occasion de témoigner officiellement du dynamisme des relations qu’elles entretiennent dans le domaine du tourisme, de l’économie, de la formation ou encore des transports.  Avec le Président Queyranne nous avons été reçus par le Parlement de Catalogne et son Président. En fin de semaine un accord cadre de coopération bilatérales entre nos deux régions a été signé.

 

 

 

Plusieurs séminaires ont été programmés lors de cette semaine, dans les domaines de l’innovation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, et des transports. C’est plus particulièrement pour ce dernier thème que j’ai fais le déplacement.

 

L’un des séminaires les plus intéressant a été « Quels services assurer sur les futurs réseaux transeuropéens de transport ? » Un séminaire accolé au « Sommet des régions de l’arc méditerranéen et de la zone alpine accidentale sur les réseaux transeuropéens de transport ».

Un vaste programme ou l’on a parlé du transport ferroviaire de voyageurs à Grande Vitesse, du transport ferroviaire de marchandise, la place du rail dans les transports transalpins et transpyrénéens, l’ouverture du marché ferroviaire européen.

 

 

 

Ce séjour a été l’occasion aussi de découvrir et d’aller à la rencontre d’artistes rhonalpins en Catalogne. DJ set, qui participait aux « Nuits sonores à Barcelone » une reprise du célèbre festival lyonnais sur la musique electronique.

 

 

 

Aussi, un détour indispensable par l’Institut Français de Barcelone qui abritait une exposition « Chroniques photographiques » proposée par le Musée d’Art Moderne de St Etienne et l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne.

 

Cette visite à l’institut Français m’a permis de rencontrer une éviannaise expatriée depuis plusieurs années à Barcelone. Elle enseigne les langues et la littérature aux jeunes barcelonais. Un véritable plaisir de pouvoir échanger avec une Chablaisienne à plusieurs centaines de kilomètres de là.

 

Puis enfin, une rencontre avec « les Nouveaux Nez » une compagnie de clowns venue d’Ardèche. Cette troupe de poète a clôturé la visite du Président en donnant un spectacle remarquable qui croise humour, poésie et jazz.