- 8,6 % de curistes assurés en Rhône-Alpes depuis 2005 La Haute-Savoie, c’est 3 stations thermales
Si la menace du déremboursement des soins thermaux par l’Assurance Maladie est passée ; si la Haute Autorité de santé vient de reconventionner le thermalisme jusqu’en 2012, il n’en reste pas moins que ce secteur est en danger en Rhône-Alpes.
Au niveau national, le nombre de curistes assurés sociaux a diminué de 1,46 % depuis 2005 ; en Rhône-Alpes cette baisse est de - 8,6 %. Ce qui est d’autant plus dramatique que Rhône-Alpes est la première région française pour le thermalisme avec 16 stations thermales, dont 3 en Haute-Savoie.
Même tendance pour le nombre de journées dans nos stations thermales. Elles sont en baisse de 2,4 % depuis 2006, qu’il s’agisse des cures pour les assurés sociaux, des cures médicales libres, des séjours santé et des accès détente.
Alors que le secteur est en crise et que la thématique de l’eau et du bien être est l’image forte de notre Région et de la Haute-Savoie, le Conseil Régional a décidé en 2007 de mettre un terme au Plan Thermal Régional, qui injectait 800 000 euros d’aide à l’investissement dans les centres thermaux et dans les villes thermales. Cette politique existait depuis 20 ans. Ce plan a été annulé et, plus fort, il n’est même plus question de thermalisme dans les directives du Schéma Régional de Développement des Loisirs et du Tourisme adopté au printemps 2008.
Ceci est une erreur stratégique énorme, lorsque l’on sait qu’il est nécessaire de maintenir notre offre thermale à niveau, sur un marché qui est très concurrencé par l’étranger, entre autre. Pour les stations thermales, ce marché est important, car lorsqu’un curiste dépense 1 euro, il génère 3 euros de retombées indirectes.
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