Le blog d'Astrid Baud Roche

Le Mandat de Maire est une chose sérieuse

Je voudrais vous parler de l’importance du mandat municipal. Les élus municipaux ont des responsabilités importantes. Et les élections génèrent toujours une attente, une espérance, un besoin de croire à un avenir meilleur.

Exigence de rassembler la population, autour d’un projet et de défis à relever.

Exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n’a été aussi ébranlée, aussi fragile. Et lorsque l’on fait le bilan d’un mandat à Thonon, Jean Denais a tenu ses promesses.

Exigence de réhabiliter le respect, parce que cette valeur est le fondement du progrès.

Exigence de tolérance et d’ouverture parce qu’il a été toujours nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l’avenir. La aussi Jean Denais a su travailler avec de nombreuses associations pour faire avancer les choses sur la commune.

Dans quinze jours, les thononais confieront le mandat de maire. Ce mandat il doit être rempli scrupuleusement. On doit donner ce mandat à des personnes qui ont le sens de l’intérêt général.

Et aujourd’hui je suis triste de constater que tous les candidats à cette fonction n’ont pas la foi politique, la foi d’agir pour les autres. Quand je vois sur la liste divers droite, ou divers gauche, d’ailleurs car on ne sait plus (je pense qu’une alliance entre Arminjon et Constantin est déjà négociée pour le second tour)….. quand je vois sur cette liste des gens qui il y a quelques semaines draguaient l’équipe sortante pour entrer dans l’équipe, jurant que notre programme était le meilleur, et qu’aujourd’hui ils changent de camp aussi vite, je m’interroge sur leur but, sur l’envie de servir les thononais. Quand je vois toujours sur cette même liste des gens qui ont été mis en cause dans un rapport de la cour des comptes en 95, je m’interroge sur leur honnêteté à vouloir servir les thononais. Quand je vois sur cette liste des gens qui ont des comptes personnels à régler, je m’interroge encore sur leur honnêteté à vouloir servir les thononais.

La gestion d’une ville est une chose trop sérieuse pour être confiée à des gens qui ont des intérêts particuliers et personnels à défendre.

Dans 15 jours, on devra choisir. Je pense qu’il faut faire le choix de l’expérience alliée au renouveau. Le choix de Jean Denais biensur. Le seul à avoir réussi à obtenir le soutien de tous les partis politiques de droite. C’est le seul dans toute la Région Rhône-Alpes à avoir réussi cette prouesse. Je pense que c’est la reconnaissance de son travail, de son expérience de maire. Intelligemment, il a renouvelé la moitié de sa liste pour donner un coup de jeune, du sang neuf dans le paysage politique.

Mettons fin aux privilèges!

Je tiens à vous faire partager les reflexions de Gérard Mermet, sociologue reconnu, auteur de Francoscopie. Des reflexions de bon sens. Bon sens que beaucoup semblent avoir perdu aujourd'hui

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Sous divers prétextes, les bénéficiaires des régimes spéciaux défendent le maintien de ce que l'on doit appeler, en toute objectivité, des privilèges. A tous ceux qui s'efforcent de regarder la société sans prisme idéologique ou politique, mais en se réclamant du bon sens, de l'équité, de la solidarité, de la responsabilité, leur attitude paraît irresponsable, voire indécente.

Rappels :

Les bénéficiaires des 128 régimes concernés partent à la retraite bien avant ceux du régime général. Exemples : 50 ans pour les agents de conduite SNCF ou RATP; 53 ans pour les sénateurs, 55 pour les députés qui auraient dû montrer l'exemple...;
La durée moyenne de leur retraite est pour beaucoup supérieure à celle de leur vie active et ils percevront ainsi plus de pensions qu'ils n'ont reçu de salaires!
Le montant de leur retraite est calculé sur les 6 derniers mois de salaire (comme pour les fonctionnaires, qui bénéficient encore à ce titre d'un régime spécial), soit un écart considérable par rapport aux 25 années du régime général. Leur taux de cotisation est en outre souvent inférieur (7,8% contre 10 à 11%);

La plupart bénéficient par ailleurs d'un autre privilège important : la garantie de l'emploi;
Dans l'immense majorité des cas, l'existence de ces "exceptions" n'est plus justifiée par une pénibilité particulière du travail;
Le coût de ces régimes (qui concernent 1,2 million de retraités pour seulement 560 000 actifs) représente 15 milliards d'euros pour 2007, dont la moitié payée par la collectivité.

La France est le seul pays développé au monde où demeurent de telles inégalités;
La réforme de ces régimes est souhaitée par 82% des Français (sondage Metro/Ifop, 11 octobre 2007), y compris par une majorité des agents de la Fonction publique;
On estime à 300 milliards d'euros les engagements de retraite des sept principaux régimes spéciaux au cours des six prochaines décennies : une charge injuste et insupportable pour les générations futures.

Un constat semblable peut être fait pour les autres réformes jugées nécessaires par la grande majorité des experts : université; recherche; fonction publique; système de santé; droit du travail; justice; dialogue social... Réalisées dans les autres pays depuis des années, elles sont chez nous sans cesse bloquées par des minorités fortement politisées, incapables d'appréhender la réalité du monde et la nécessité de s'y adapter (ce qui n'interdit pas de chercher à l'améliorer).

La réforme des régimes spéciaux était a priori la plus "facile" et consensuelle, d'autant qu'elle a été comme d'habitude proposée aux intéressés avec des aménagements et un étalement dans le temps. Un recul du gouvernement rendrait donc quasiment impossible la mise en œuvre des réformes plus "difficiles". Il démontrerait une fois encore que des individus et organisations se réclamant des principes d'égalité et de solidarité défendent en réalité des corporatismes, des égoïsmes, des privilèges injustifiables ou un statu quo insupportable. Comme en 1995, ils peuvent (souhaitent peut-être, pour certains) paralyser le pays et l'enfoncer un peu plus dans la crise économique et morale.

Cette attitude est irresponsable et dangereuse. De plus, la conjoncture économique actuelle ne permet pas de différer plus longtemps les réformes, sous peine d'un nouveau décrochage national, avec de graves conséquences sur le pouvoir d'achat, la cohésion sociale, la place de la France dans le monde. Rappelons enfin que les grèves occasionnent une gêne considérable pour les particuliers, coûtent très cher à la collectivité (150 millions d'euros pour celle du 18 octobre dans les transports pour la seule région Ile-de-France), affectent la compétitivité déjà réduite de la France, son attractivité et son image à l'extérieur, donc son avenir.
 
Face à cette situation, les citoyens inquiets et en colère ne peuvent rester silencieux. Pour leur propre dignité, pour l'avenir de leurs enfants et du pays, ils ne doivent pas laisser le monopole de l'expression à ceux qui refusent l'adaptation.

Nous ne pouvons accepter que le pouvoir de nuisance de quelques-uns mette en péril notre avenir commun.

Vide Grenier un usage de plus en plus courant. Mais par culture ou pour raison économique?

J’ai découvert, ce week-end, une pratique de plus en plus courante : les vides greniers.

Avec une amie, secondée de ma fille, je me suis lancée dans l’aventure du business de rue, pour un dimanche. Une expérience fantastique. Et j’y ai trouvé de nombreux avantages.

Tout d’abord ce genre de pratique oblige à faire un tri dans les placards. Et ce n’est pas un mal, car lorsque l’on a 3 enfants, c’est incroyable tout ce que l’on peut stocker. Et l’on découvre, voir re-découvre des dizaines de choses, qui en fait n’ont plus rien à faire chez nous. Donc autant s’en débarrasser. Et là le vide grenier est une formule extra qui permet de vider nos placards tout en se faisant quelques sous. Oh certes on ne se fait pas une fortune. Mais juste assez pour aller se faire un resto avec les copines (qui elles aussi avaient un stand au vide grenier)…. Et avec le reste et on achète deux, trois bricoles pour nos bambins…..histoire de remplir à nouveau le placard que l’on a vidé.

Autre avantage pendant une journée on est entre copine.  Et une journée entre fille c’est sympa. On parle de tout, et surtout de rien. Et que c’est bon d’être futile parfois.

Enfin on rencontre une multitude de gens. De tous les genres, de toutes les conditions.  Les vides greniers sont un lieu de brassage de population. Il y a ceux qui sont à l’affût de bonnes affaires d’occasion, à la recherche de marques tout particulièrement. Il y a ceux qui veulent dénicher des antiquités, richesses de notre passé. Et puis il y a ceux qui viennent aussi pas nécessité, car dans un vide grenier c’est moins cher que partout ailleurs.  Et là est peut être la véritable raison du succès de plus en plus accru des vides greniers. Le pouvoir d’achat diminue, et on le ressent plus durement chez nous, car notre bassin de vie connaît un coût de l’habitat important, et un coût de la vie qui greffe de plus en plus les budgets familiaux. Du coup, les consommateurs sont à la recherche de bons tuyaux qui leur permettront d’avoir toujours autant avec un peu moins de moyen. Aussi le consommateur aime changer souvent, renouveler ce qu’il a. Si on peut le faire pour un coup moindre, c’est toujours mieux. Enfin, la nouvelle génération n’a aucun état d’âme à avoir des affaires d’occasion, ni à se débarrasser de ce qu’elle ne veut plus. 

Les vides greniers sont vraiment dans l’air du temps. Convivialité, affaires…… Evolution cuturelle pour raison économique, dirons-nous. Une expérience enrichissante pour moi….et dans tous les sens du terme !

Oui au désenclavement du Chablais

Vendredi soir l'association "Oui au désenclavement du Chablais" tenait son Assemblée Générale à Thonon. cela fait 10 ans que l'association fait partie du paysage. Il y a eu des temps d'enthousiasme, des temps forts, mais aussi de la lassitude. 10 ans d'action et de combat, pas toujours diplomatiquement judicieux....mais l'association sert aussi à cela.

Le Sous-préfet présent a pu nous apporter quelques précisions. Tout d'abord administrativement le dossier Machilly-Thonon et Chasseurs-Machilly est réglé. Les acquisitions foncières sont en cours. Deux marchés d'étude ont été passés. Et les travaux débuteront là ou la première étude sera conclue, probablement Chasseurs-Machilly fin 2008. Par ailleurs, le Sous-Préfet a annoncé que le Comité de Suivi sera remplacé par un Comité de Suivi des Engagements de l'Etat, du fait que le projet a un statut de route nationale. Enfin, a aucun moment, nous n'avons évoqué la question budgétaire! Mais il est vrai que peut être l'argent n'est plus une priorité......

Autres invités, les conseillers généraux en nombre. L'occasion de faire le point sur d'autres dossiers. Jean Denais a rappelé que le Contournement de Thonon ouvrira à l'automne 2008. Pour le désenclavement à l'Est (canton d'Evian) le Scot qui sera adopté en décembre 2007 devrait assurer des réserves foncières, opposables au niveau municipal.  Enfin côté lac, un nouveau Navibus devrait débarquer en 2008.

François Mugnier a fait le point sur le projet Veigy-Machilly. Les études environnementales sont encore en cours.

Nous avons aussi évoqué la question ferroviaire. Jean Paul Moille a expliqué les avantages du candencement. j'ai tenu tout de même a souligner que si on voulait nous faire croire que la Région mettait plus de train, c'était faux, car en fait elle met surtout plus de car! j'ai enfin rappelé que les véritables améliorations ferroviaires auront lieu avec le Ceva en 2012, et que sur ce dossier les Chablaisiens doivent rester mobilisés.

Pour terminer, l'association a voulu une conférence "récréative" de Richard Labévière, thononais rédacteur en chef à RFI et occasionnellement mais aussi frequemment candidat aux élections municipales à Thonon. Une conférence qui se voulait une refléxion "economico-philosophico-historico-politico-stratégico" sur le désenclavement du Chablais.  On a surtout entendu que Richard Labévière, de son propre aveux, "connaissait mieux le désenclavement de Tripoli que celui du Chablais". SIC! Embêtant pour un "citoyen de base" comme il se définit qui "s'investit dans la vie locale".

Enfin prenons cela au 1er degrés.

L'aube le soir ou la nuit

Ce week-end j'ai lu le livre de Yasmina REZA: L'aube le soir ou la nuit. Cette chronique littéraire de la campagne présidentielle est l'événement de la rentrée éditoriale.

Durant un an, l'écrivain a suivi le candidat victorieux dans sa campagne présidentielle. Le livre commence par le premier contact Place Beauvau, où le ministre de l'Intérieur accepte de jouer le jeu d'une totale transparence avec l'auteur. Et s'achève par un ultime rendez-vous à l'Élysée, dans un bureau où « j'ai enlevé des tas de trucs que Chirac avait laissés », confie le nouveau Président. Yasmina Reza a partagé l'intimité du candidat, assisté à des rendez-vous, comme cet entretien avec le président algérien Bouteflika, participé à des réunions d'état-major, vécu les moments d'intimité avec les proches.

Ce livre est l'histoire d'une année en 200 pages ( du coup un livre qui se lit facilement...). Il n'y a aucune révélation à découvrir, juste des détails, quelques confidences, saynètes et impressions personnelles, la dramaturge cherche avant tout à percer le secret d'un « homme qui veut concurrencer la fuite du temps », comme elle l'écrit. On peut lire des propos obtenus en off sur Jacques Chirac, sur Ségolène Royal, sur Lionel Jospin..... On a le droit également à des sentiments de proches de Nicolas sarkozy. Ce livre est écrit comme un journal intime....c'est du moins mon impression. Et c'est juste cela. Il ne faut pas s'attendre à une critique ou une analyse politique.

En tout cas c'est une fois de plus une super opération de communication pour le Président. Car ce livre le rend humain. On découvre un homme qui est comme tout le monde. Un homme qui a ses faiblesses, mais surtout ses forces (et c'est pour cela qu'il a été élu). On découvre qu'il aime la musique variété....comme  tout bon français.... mais en même temps adore le luxe et les grandes marques....comme les "nouveaux riches".

On confirme aussi notre impression que Nicolas Sarkozy a un sens politique très développé....et qu'il est un fin stratège.

Enfin..... un livre à lire absolument!