Défense nationale
- Mettre 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires sur le terrain au terme du quinquennat :
- 4 500 par redéploiement, au travers d'une simplification de la procédure pénale et du recrutement de personnels administratifs.
- 5 500 par recrutement, dont certains ont été lancés par le gouvernement actuel, mais qui ne sont aujourd'hui ni financés ni sur le terrain.
- Favoriser l’expression des militaires en valorisant leur contribution à la réflexion sur les questions stratégiques et de défense. Garantir une prise en compte équitable des sujétions particulières et des spécificités du statut militaire.
- Porter le budget de la défense à 2% du PIB en 2025, conformément aux recommandations de l'OTAN, et pour restaurer la capacité opérationnelle de nos armées. Augmenter en valeur absolue les crédits du budget de la Défense d’au moins 7 Mds€ en 2022.
- Organiser davantage la reconversion de celles ou ceux qui quittent l’institution militaire, afin de faire profiter la Nation des compétences acquises.
- Favoriser la transmission de la mémoire combattante et le développement de l’esprit de défense comme des valeurs portées par nos armées.
- Garantir, dans le contexte de nos opérations extérieures, un accompagnement et un soutien irréprochables aux victimes et à leurs familles.
- Affecter prioritairement les armées aux engagements extérieurs pour des opérations au mandat clair, avec des scénarios de sortie crédibles.
- Assurer rapidement la montée en puissance de la réserve opérationnelle des armées et de la gendarmerie jusqu’à 60 000 hommes, ce qui constitue par ailleurs une opportunité pour les Français de participer à la défense et à la sécurité nationales.
- Accélérer la dotation des forces en matériels nécessaires à l’entrée en premier dans des zones de conflit de haute intensité (renseignement humain, spatial et aérien, frappes dans la profondeur,…), au déploiement des forces (transport aérien stratégique, déminage,…) ainsi qu’à leur protection.
- Restaurer les capacités de surveillance maritime de nos DOM-TOM.
- Accroitre les moyens de FRONTEX nécessaires pour assurer une protection efficace des frontières de l’Europe. Faire monter en puissance la force de garde-côtes.
- Consolider et développer les acquis du traité bilatéral franco-britannique, notamment la force expéditionnaire conjointe récemment constituée, et en proposer le modèle à d’autres États volontaires.
- Renforcer la coopération franco-allemande en matière de défense, tout en encourageant les partenariats avec les autres pays qui le souhaitent. Conforter ainsi le rôle de l’UE, diminuée par le départ du Royaume-Uni. Poursuivre la mutualisation des moyens et des équipements entre Européens.
- Assurer un budget de recherche et développement suffisant pour préserver les compétences indispensables à notre industrie de défense et maintenir l’excellence française sur des segments-clés (intégration de systèmes complexes, aéronautique de combat, sous-marins, radars NG,…)
- Créer un fonds dédié à l’investissement dans les start-up et les PME développant des technologies innovantes intéressant la défense.
- Préserver notre outil industriel de défense par une politique dynamique de commandes et de soutien à l’exportation.
Lutte contre le terrorisme
- Recréer un véritable réseau du renseignement territorial, de proximité, très affaibli avec la suppression des "renseignements généraux" en 2008, pour identifier en amont les personnes radicalisées à partir des "signaux faibles" récoltés sur le terrain et déjouer les projets d'attentats terroristes.
- Rétablir la double peine pour expulser les condamnés étrangers radicalisés.
- Créer un délit de séjour pour toute personne se trouvant ou tentant de se rendre sur un théâtre d’opérations terroristes extérieure.
- Surveiller les lieux de culte dans le but de fermer les mosquées radicales, expulser les imams salafistes, sanctionner effectivement les personnes qui consultent habituellement des sites djihadistes pour mettre fin à l’endoctrinement sur internet.
- Créer une police pénitentiaire pour que nos prisons cessent de devenir des lieux de radicalisation. Isoler les détenus radicalisés, pratiquer des fouilles systématiques pour s’assurer que ceux-ci ne disposent pas de téléphone portable et assurer une surveillance des courriers.
- Généraliser l'utilisation des nouvelles technologies (biométrie, reconnaissance comportementale et faciale,…) pour faire face à la massification de la menace terroriste.
- Renforcer la coopération européenne entre services de renseignement en créant une agence européenne de coordination du renseignement.
- Renforcer et assurer la cohérence de la politique de lutte contre le terrorisme international : engagement militaire contre Daech et Al Qaida, lutte contre les circuits financiers du terrorisme et l’utilisation du cyberespace par les réseaux criminels, engagement des Etats régionaux concernés.