Notre projet pour la France - Alain Juppé pour la France
Education, enseignement supérieur et formation :
- Évaluer de manière régulière et performante, afin de prévenir le décrochage scolaire. Six mois avant la fin de chaque cycle, une évaluation sera réalisée pour apprécier les progrès des élèves et identifier leurs lacunes. Ceux qui en ont besoin bénéficieront de séances personnalisées, intensives, d’une ou plusieurs semaines pour atteindre le niveau attendu.
- Faire confiance aux solutions qui marchent et les promouvoir à plus grande échelle pour aider ceux qui ont quitté l’école (les écoles de la seconde chance, les programmes de l’EPIDE, l’apprentissage etc.).
- Mettre l’orientation au service de la qualification et de l’emploi.
- Assurer une meilleure orientation en premier cycle.
- Mettre fin à la sélection par l’échec dans l’enseignement supérieur. Il s’agira de renforcer l’orientation à l’entrée de l’enseignement supérieur, afin de mettre un terme à l’échec de masse en licence. Des places seront réservées aux bacheliers technologiques et à quelques bacheliers professionnels dans les BTS et les DUT.
- Généraliser la sélection dès le M1 pour l’entrée en Master.
- Mettre en place des conditions de travail excellentes pour les étudiants.
- Favoriser l'inclusion d'une année à l'étranger dans le cadre des études supérieures dans la majorité des parcours universitaires. Il s’agit de favoriser l'émergence des stages ou des échanges à l'étranger par un soutien méthodologique aux universités. Le séjour à l’étranger, lorsqu’il est approuvé par l’université, donne droit à des crédits ECTS pour les élèves.
Emploi
- Harmoniser l'apprentissage et les contrats de professionnalisation afin de doper et simplifier l'alternance.
- Dynamiser l’apprentissage et en faire une filière d’excellence de premier plan pour tous les niveaux de qualification en agissant sur les principaux verrous qui limitent aujourd’hui son développement : le verrou culturel, le verrou organisationnel, le verrou réglementaire, le verrou financier.
- Encourager la création d’entreprises par les jeunes.
- Faciliter l’installation des jeunes agriculteurs notamment en actualisant le cadre juridique et réglementaire du métier d’agriculteur pour faire correspondre leur statut aux nouvelles réalités agricoles, mais également mieux mobiliser les capitaux nécessaires à l’investissement, mieux protéger les patrimoines personnels, mieux assurer la mise en commun des moyens, et faciliter les transmissions et successions. Ce statut plus ouvert doit enfin permettre aux exploitations agricoles pluriactives - mêlant production, tourisme ou encore vente directe - de ne pas être soumises à plusieurs statuts et régimes sociaux ou fiscaux.
- S'appuyer sur l'enseignement agricole pour accompagner l'installation des jeunes dans l'agriculture, mais également le développement des emplois dans l'agroalimentaire, la forêt et plus généralement dans les secteurs liés à la nature. Renforcer l'élaboration d'objectifs partagés entre les établissements d'enseignement et les organisations professionnelles concernées.
Logement
- Renforcer l’offre de logements étudiants.
- Rétablir un accès plus juste à un logement à prix raisonnable pour les jeunes.
- Instaurer un véritable statut pour la colocation pour mettre fin à une complexité et à une instabilité que tous les jeunes connaissent. La colocation est devenue un mode d’habiter choisi en accord avec l’évolution de nos modes de vies. Il faut donc lui donner les moyens de s’exprimer pleinement et sereinement.
- Favoriser l’émergence du logement intergénérationnel.
Santé
- Lutter contre les inégalités dont souffrent les jeunes (obésité, problèmes bucco-dentaires...) grâce à des programmes de santé publique adaptés.
- Mettre en place un programme d’amélioration de la santé des jeunes.
- Supprimer la cotisation de sécurité sociale des étudiants.
- Céer une nouvelle médecine qui intéresse et motive les jeunes en prenant en compte les évolutions technologiques et sociétales. L’intégration des nouvelles technologies et de la révolution « e- santé » permet de penser d’une manière renouvelée les métiers de santé.
- Poursuivre l’évolution de la formation des futurs professionnels de santé.
- Permettre un financement des études médicales par l’attribution de bourses aux futurs médecins en contrepartie d’une installation dirigée pendant une durée déterminée.
- Renforcer l’attractivité des territoires pour les jeunes professionnels de santé, médecins et non-médecine. Pour lutter contre les déserts médicaux tout en respectant la liberté d’installation un panel de solution sont à développer : bourses d’étude en contrepartie d’une installation dirigée, aides des collectivités locales, négociations avec les médecins sur la façon dont leur départ en retraite peut être mieux prévu et dans des conditions plus favorables pour eux afin de faciliter leur remplacement, adapter les forfaits structure et coordination des soins dans les zones sous-denses, renforcer la déclinaison régionale des filières offertes à l’issue de l’internat.
Culture
- Intégrer dans les apprentissages fondamentaux un parcours culturel reposant sur trois piliers : l’enseignement de l’histoire des arts et l’éducation à l’image, la rencontre avec les artistes et les œuvres, et l’apprentissage d’une pratique artistique. Sanctionner ces apprentissages dans la certification du socle commun qui doit être maîtrisé par tous les jeunes Français à l’issue de leur scolarité obligatoire.
- Favoriser l’articulation entre le monde scolaire et le monde culturel, d’une part en améliorant l’organisation des échanges et partenariats avec les orchestres, les formations musicales, les lieux de théâtre pour que des rencontres aient lieu et que les artistes interviennent au sein des établissements scolaires, d’autre part, en accompagnant les établissements scolaires, qui se verront confier l’organisation de la dotation horaire globale des enseignements, afin qu’ils disposent d’outils pour mieux assurer la présence de l’éducation artistique et culturelle (EAC) à l’école et dans le champ des activités périscolaires.
- Engager un plan de formation des enseignants en matière d’EAC, associé à la création d’un CAPES et d’une agrégation d’histoire des arts. L’objectif est de former les enseignants et de mieux intégrer l’histoire des arts, en particulier, dans les cours d’arts plastiques au collège et dans les programmes d’histoire au lycée.
Numérique
- Adapter l’éducation à l’ère du numérique.
- Favoriser l’utilisation de MOOCs dès le primaire. Sur le même format que FUN, où les cours y sont ajoutés par les professionnels et établissements d’enseignement supérieur, les cours destinés aux élèves les plus jeunes doivent être proposés par des personnes qualifiées.
Engagement et citoyenneté :
- Créer d’un conseil de la jeunesse rattaché au Président de la République.
- Encourager la possibilité offerte aux jeunes d’effectuer un service militaire volontaire, sans pour autant imposer aux armées d’incorporer un nombre considérable de jeunes qui ne serait pas compatible avec le fonctionnement de l’armée de métier.