Notre projet pour la France - Alain Juppé pour la France
Finances, investissements et déficit publics
- Rétablir l’équilibre budgétaire en 5 ans uniquement en baissant la dépense publique, à l’instar des autres pays européens, au lieu d'augmenter les impôts comme cela a été fait depuis 2010.
- Faire un effort de 85 à 100 Md€ d’économies pour résorber notre déficit structurel (57 Md€) et financer les baisses d’impôts (28 Md€), en réformant les retraites (20Md€), en supprimant 300 000 emplois publics (10 Md€), en révisant le périmètre d'intervention de l'Etat (10 Md€), en ramenant à l'équilibre l'assurance chômage (5 Md€) ou en luttant contre la fraude et abus du système social (7 Md€).
Fiscalité des particuliers
- Relever dès 2017 le plafond du quotient familial de 1 500 à 2 500 € par demi-part pour toutes les familles.
- Rétablir la taxation forfaitaire des revenus de l’investissement supprimée par François Hollande. Pour les dividendes et les autres revenus de l’investissement, le taux sera fixé à son taux d’avant 2012, autour de 20 %. Pour les plus-values, la taxation sera dégressive avec la durée de détention.
- Supprimer l’ISF pour stopper l’hémorragie fiscale et inciter les milliers de détenteurs de capitaux fuyant l’ISF à investir en France. Remplacer la réduction d'impôts ISF-PME par un mécanisme de même nature portant sur l'impôt sur le revenu.
Fiscalité des entreprises
- Pour en finir avec l’incertitude fiscale décourageante pour ceux qui travaillent et entreprennent, stabiliser l'environnement fiscal sur 5 ans en faisant voter une loi de programmation fiscale détaillant toutes les mesures fiscales et leur calendrier.
- Pour associer les salariés à la réussite de leur entreprise, développer l’actionnariat salarié en abaissant les prélèvements sociaux payés par l’entreprise de 20 % à 16 %. Relever fortement le plafond d’exonération des plus-values au-delà de cinq ans de détention pour les salariés.
- Réduire à hauteur de 2 Md€ les cotisations sociales au régime social des indépendants (RSI) pour favoriser les commerçants et les artisans qui travaillent dur et qui gagnent peu.
- Abaisser progressivement le taux de l’impôt sur les sociétés pour le rapprocher de la moyenne européenne. Ce taux sera fixé dans un premier temps à 24 % pour les PME puis convergera à terme vers 22%, et à 30% pour les ETI et les grandes entreprises. Objectif : soulager la pression fiscale sur les entreprises, créatrices de valeur.
Commentaires