Le blog d'Astrid Baud Roche

Grand Genève Français- Les élus de l’ARC devant la sous-commission des transports du Grand Conseil du canton de Genève

La Constitution de la République et Canton de Genève, entrée en vigueur le 1er juin 2013 inscrit dans ses principes que l’Etat de Genève élabore une politique globale de la mobilité en coordonnant les politiques de l’aménagement, de l’énergie, de la protection de l’environnement et de la circulation.

Dans le cadre du travail d’instruction de la loi cantonale sur la mobilité, Messieurs Jean NEURY, Pierre-Jean CRASTES, Gabriel DOUBLET et Jean-François OBEZ ont rapporté leur audition, en tant que représentants de l’ARC devant la sous-commission des transports du Grand Conseil du canton de Genève le 27 mai 2015.

L’échange a permis de mettre en avant :
> l’augmentation significative des déplacements transfrontaliers, et le rattrapage indispensable en terme d’investissements et de renforcement de l’offre tout mode confondu ;
> les efforts consentis par les différentes autorités publiques françaises pour développer une offre et répondre aux besoins de la population ;
> les propositions de l’ARC pour faire évoluer le contenu du projet de loi vers l’intégration du Grand Genève comme échelle d’action et de résolution des problèmes lourds de mobilité du canton de Genève.

Cet échange constructif a permis de constater que les députés genevois connaissent peu le contexte transfrontalier et l’état d’avancement des projets transfrontaliers, de même que les efforts engagés par les autorités et collectivités françaises.
L’enjeu consiste désormais à renforcer les échanges sur les projets et la recherche de solutions pour leurs réalisations.
Des échanges plus réguliers avec les députés genevois sont nécessaires afin qu’ils puissent pleinement comprendre notre organisation, nos efforts et nos projets. Il est primordial de montrer que les intérêts à agir sont réciproques. Plusieurs sujets feront l’objet de prochaines rencontres : projet de loi sur la mobilité, tarifications des transports publics, traversée du lac, etc.

Grand Genève Français- Conseil Syndical- L’assemblée de l’ARC a adopté à l’unanimité en séance une motion relative à la compensation financière genevoise (CFG).

Les baisses des concours financiers de l’Etat, les contraintes budgétaires partagées par tous les élus interrogent l’avenir financier de nos collectivités. Dans ce contexte, un débat semble être engagé sur la CFG comme solution et variable d’ajustement.
Les élus de l’ARC partagent les inquiétudes relatives aux contraintes financières : tous sont aujourd’hui mobilisés pour faire face à la baisse des ressources. A l’image des élus de la France entière, ils font preuve de solidarité et de responsabilité.
Néanmoins, la CFG répond à un objet spécifique et ne peut servir de variable d’ajustement : elle a été mise en place pour compenser les charges créées par la présence de travailleurs frontaliers au lieu de domicile et supportées par les collectivités.
Les élus de l’ARC ont donc souhaité rappeler le texte et la portée de l’Accord de 1973 instaurant la compensation financière genevoise.

Lire la motion « CFG : halte aux confusions »

Logement Jeunes Chablais- Bilan 2014 du Cllaj

Le Cllaj est le service logement de la Mission Locale du Chablais, que je préside. Nous venons de communiquer notre bilan d’activité 2014.

La situation du logement des jeunes en 2014 reste problématique. Celle-ci liée de plus en plus à la précarité d’emploi des jeunes adultes qui est toujours aussi élevée. En France, selon l’Observatoire des Inégalités, la précarité de l’emploi touche tout particulièrement les jeunes de 15 à 24 ans. Près de la moitié d’entre eux sont en contrat à durée déterminée, en intérim ou en apprentissage, autant qu’en 2000. C’est le cas de 10 % des 25-49 ans. D’une certaine façon, pour les plus jeunes, la crise est ancienne, la détérioration est antérieure à la période que nous observons. Les jeunes générations subissent de plein fouet les hausses de loyers et la forte montée des prix à l’achat et peinent à se loger. Les moins de 25 ans consacrent 22 % de leurs revenus aux dépenses de logement contre 8,6 % pour les 45-59 ans.

 

Notre territoire ne fait pas exception. 42% des jeunes que nous avons reçus en 2014, sont hébergés de manière temporaire ; ils n’étaient que 25% il y a 2 ans. La dynamique du CLLAJ et donc la réussite de notre action, résulte d’un système partenarial avec les acteurs du territoire agissant dans le domaine de la jeunesse et/ou du logement. L’élaboration d’une véritable stratégie territoriale avec des déclinaisons locales aiderait à améliorer l’accès au logement des jeunes.

 

Il s’agira, par exemple, d’améliorer la prise en compte des besoins des jeunes dans les différents documents existants (PDALPD, PDAHI, PLH, diagnostics territoriaux). Nous devons également, améliorer la rationalisation des lieux d’accueil et d’information pour le logement des jeunes. C’est avec le soutien des élus locaux que nous pourrons répartir encore plus de façon homogène sur le territoire et offrir partout le même service. Notre action n’est pas seulement d’informer. Nous avons une véritable mission d’accompagne-ment et de conseils. Nous apportons également des solutions originales, mais de bon sens, pour permettre à nos jeunes d’être logés : la sous-colocation, ou encore le Logement Solidaire sont des réussites là où nous avons pu les mettre en place. Ceci ne peut se faire que grâce à l’engagement des élus locaux.

 

Travailler à solutionner le logement des jeunes a un objectif bien plus que social. L’enjeu est également économique, car nous travaillons à loger les jeunes salariés et apprentis de nos entreprises qui en ont besoin pour se développer. On comprendra donc ici, qu’il en va du développement de notre territoire

 

Bilan 2014

272 jeunes ont été reçus en premier entretien individuel. Le  CLLAJ a également traité  93 demandes par téléphone ou email.

à soit un total de 365

 contacts uniques.

50% des jeunes reçus lors de nos permanences ont été suivis pour 550 entretiens au total (augmentation de 5% par rapport  à 2013).

 

Logement Jeunes Chablais- Bilan 2014 du Cllaj – Point sur notre opération « Logement Solidaire »

Rappel du principe

Ce projet consiste à mettre en relation des jeunes à la recherche d’une solution logement avec des personnes disposant d’une chambre libre à leur domicile. L’accueillant propose une chambre chez lui contre quelques petits services rendus par le jeune et/ou une simple compagnie. Le jeune est hébergé gratuitement ou contre un faible loyer (selon les services rendus).

En tant qu’association intermédiaire, le CLLAJ propose :

• la formation des binômes : rencontre du jeune/de l’accueillant afin d’établir ses besoins et définir ses attentes (emploi du temps, motivations, etc.), visite de l’appartement de l’accueillant potentiel, étude des dossiers afin de trouver 2 personnes compatibles selon les attentes et les besoins de chacun, organisation d’une rencontre entre l’accueillant et le jeune afin de faciliter l’appréciation de la compatibilité de leurs personnalités et de leurs attentes.
• la formalisation de la cohabitation : signature de 2 documents (charte qui rappelle les valeurs du projet logement solidaire et convention d’occupation précaire qui détaille les conditions de cette cohabitation).

-          un suivi régulier : le CLLAJ reste tout au long de la cohabitation un interlocuteur actif et disponible

 

Nombre de binômes créés.

De 2012 à 2014, 18 binômes ont été créés.

En 2014, le CLLAJ a suivi 11 binômes :  4 suivis de 2013 et 7 nouveaux binômes créés en 2014.

Suivis :

• THONON. Une jeune femme de 17 ans originaire de Lullin a cohabité quelques mois avec une famille sur Thonon alors qu’elle commençait une formation d’aide soignante.
• THONON. Un jeune homme en apprentissage au CFA automobile de Thonon a cohabité 2 semaines par mois durant toute l’année 2013/2014 avec un retraité. Ils ont reconduit la cohabitation pour l’année scolaire 2014/2015. Cet accueillant héberge des jeunes apprentis depuis 2012.
• THONON. Une jeune femme de l’école hôtelière originaire de Clermont Ferrand a débuté sa cohabitation avec une jeune retraité pour l’année scolaire 2012/2013 et l’a poursuivie pour sa dernière année d’étude sur 2013/2014. Ensuite, la dame a accueilli d’autres jeunes femmes.
• SCIEZ. Un apprenti dans le commerce originaire de la Loire a cohabité jusqu’à la fin de son contrat avec une famille. La cohabitation avait débuté en 2013. La famille a de nouveau accueilli un jeune par la suite.

Nouveaux binômes :

• THONON. Une jeune stagiaire aux Thermes de Thonon et originaire de la Vallée Verte a été accueillie un mois par une dame. Elles avaient déjà cohabité 1 mois en 2013.
• THONON. Une retraitée a accueilli durant 6 semaines un jeune originaire du Doubs en stage à Vongy.

 

• THONON. Une dame qui accueille une jeune étudiante du lycée hôtelier depuis 2012 a également hébergé pour un mois une stagiaire des Hôpitaux du Léman, puis pour l’année scolaire 2014/2015 de nouveau une étudiante du lycée hôtelier.
• ALLINGES. Une famille monoparentale a d’abord accueilli pendant 5 semaines une stagiaire aux Hôpitaux du Léman originaire de la Drôme, puis un jeune technicien bio médical originaire du centre et qui accédait à son premier emploi durable aux hôpitaux du Léman.
• SCIEZ. Une famille a accueilli un jeune en licence professionnelle au lycée hôtelier.

 

Bilan :

En 2014, cette forme d’hébergement « sur mesure » a permis à 11 jeunes de se loger dans le Chablais alors qu’il aurait été très difficile pour eux de trouver un logement traditionnel : faibles ressources, ne correspondent pas aux critères des bailleurs, problèmes de mobilité, etc.

Au total, cette année, ce sont 35 personnes qui ont manifesté un intérêt pour le dispositif.

Deux nouveaux accueillants ont pu héberger des jeunes, 2 accueillants ont souhaité se retirer momentanément du dispositif et une dame en est sorti suite à la vente de sa maison.

 

 

Aperçu mensuel de la situation de l’emploi en Haute-Savoie - « Un chômage toujours plus important »

Dans la continuité des 4 derniers  mois, les  données relatives à la demande d’emploi de mai s’affichent à la hausse (+1,4%) soit 509 demandeurs d’emploi supplémentaires et sur un rythme plus important que la moyenne régionale (+ 1,1%) et nettement supérieur à la moyenne nationale (+ 0,5%).

 Les évolutions mensuelles à la hausse concernent tous  les départements à l’exception de l’Ain et de l’Ardèche (respectivement - 0,2% et 0%) et oscillent entre + 1% et + 1,7%.

 La Haute-Savoie compte ainsi, 37 751 demandeurs d’emploi en catégorie A, nombre jamais atteint.

Les catégories les plus épargnées par cette hausse sont les hommes de moins de 25 ans (+0,1%) et les femmes âgées de 25 à 49 ans (+ 0.3%).

Toutes tranches d’âges confondues, les hommes sont les plus touchés par cette augmentation du chômage (+ 1,6% contre +1,1% chez les femmes).

Les tendances sur 12 mois

Sur un an, le chômage s’accroit de 7,5% soit 1 682 demandeurs d’emploi de plus et nous situe bien au-delà des évolutions  régionale (+ 6,6%) et nationale (+ 5%).

 Selon le genre et l’âge, les publics sont différemment affectés.

• Les femmes de moins de 25 ans avec 2,9% de hausse affichent l’évolution la plus contenue. A l’inverse, les jeunes hommes font partie des publics les plus touchés par cette hausse (+ 9,1%)
• Les seniors augmentent le plus fortement (+10,1%), en particulier les hommes (+11,5%)
• L’évolution annuelle hommes (+9,3%) et femmes (+5,6%) se révèle contrastée.