Depuis le début de la crise sanitaire, la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est investie pour protéger nos
habitants. C’est ainsi que, dès le premier confinement, elle s’est engagée pour livrer du matériel de
protection aux professionnels de santé et qu’au printemps 2020 elle a permis la livraison d’un masque
à chaque habitant du territoire.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes a très rapidement décidé de s’investir pour accompagner l’effort vaccinal et accélérer la campagne. C’est ainsi que, dès le début de l’année, en lien avec le régime général et le régime agricole de retraite, elle a mis en place un dispositif pour rembourser le transport des personnes de plus de 75 ans vers les centres de vaccination.
Aujourd’hui, la Région porte son engagement à 20 millions d’euros dans le cadre de cette campagne de vaccination.
PLAN DE SOUTIEN AUX VACCINODROMES DE LA RÉGION
Dans une instruction interministérielle du 24 mars 2021, le gouvernement annonçait son intention de
s’appuyer, à l’échelle nationale, sur des « mégacentres de vaccination », c’est-à-dire des vaccinodromes
ayant la capacité de vacciner plus de 1 000 personnes par jour. L’objectif est ainsi d’accélérer la campagne
de vaccination, objectif rendu possible par une arrivée plus importante de doses. La Région a souhaité
participer à l’effort en apportant son soutien au déploiement de vaccinodromes sur le territoire régional.
Cet appui prend la forme d’une prise en charge des prestations logistiques et d’organisation du centre,
d’accueil, de gardiennage et de sécurité. La Région s’assure ainsi du bon déroulement des opérations, du
confort pour les habitants et des bonnes conditions de travail pour le personnel soignant. Cet effort est
mis en oeuvre en lien avec les autorités de l’Etat, l’ARS, les CHU et les centres hospitaliers, les Ordres et
les URPS des professionnels de santé.
A ce jour, quatre lieux ont d’ores et déjà été identifiés comme « mégacentres » et soutenus par la Région :
Dont Le centre de vaccination de Rochexpo, à la Roche-sur-Foron en Haute-Savoie, qui devrait
atteindre les 3 500 vaccinations hebdomadaires
SOUTENIR NOS COMMUNES ET LES CENTRES DE VACCINATION MUNICIPAUX
Toutefois, la campagne de vaccination française ne s’appuie pas exclusivement sur des grands centres, souvent situés en périphérie des grandes villes. Elle se fonde également sur des centres de proximité, de taille plus modeste, mis en oeuvre par nos communes. Et parce que leurs mises en place demandent un effort financier important aux municipalités concernées, la Région a décidé d’être à leurs côtés. En effet, l’insuffisance et l’absence de visibilité sur le financement de l’Etat rend la situation particulièrement difficile pour certaines communes, pour qui la prise en charge de ces centres représente un coût important, s’inscrivant en outre dans la durée.
L’aide de la Région prendra ainsi la forme d’un soutien financier à hauteur de 30% des dépenses des communes et plafonnées à 10 000 € par mois, pour une durée maximale de 3 mois, reconductible à cette issue. Pour prétendre à cette subvention régionale, la commune, ou l’intercommunalité, devra avoir obtenu l’agrément des autorités compétentes pour établir son centre de vaccination. Ponctuellement, la Région peut aussi les accompagner, via la commande de prestations, pour assurer le bon fonctionnement des centres.
LA RÉGION MET À DISPOSITION LES LYCÉES POUR VACCINER LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE
La Région a proposé de mettre à disposition les lycées pour vacciner notamment la communauté éducative – enseignants et personnels éducatifs. Ainsi, des établissements en fonction de leurs infrastructures et leurs situations géographiques ont été choisis et pourraient être mobilisés. La Région les a proposés aux services de l’Etat, dont elle attend la décision.
Enfin, et plus généralement, la crise sanitaire nous invite à repenser les investissements publics en matière de santé. La Région a donc souhaité s’inscrire dans le temps long et accompagner le secteur médical à former plus de personnels soignants.
Outre la mobilisation, tout au long de la crise, des étudiants infirmiers et aides-soignants, la responsabilité de la Région est d’anticiper les besoins de formation et de recrutement du secteur sanitaire et social. L’objectif est d’augmenter le nombre de places disponibles dans des formations ciblées, en tension.
Une consultation a été lancée à l’automne pour identifier les besoins et les possibilités. Si, en octobre 2020, il était prévu d’augmenter l’offre de formation d’infirmier de 10% et d’aide-soignant de plus de 5%, à la suite de cette large consultation, ces objectifs ont été revus à la hausse.
Il est donc désormais prévu :
- L’ouverture de 457 places d’infirmiers, soit 12% de plus qu’en 2020 ;
- L’ouverture de 236 places d’aides-soignants, soit près de 7% de plus qu’en 2020 ;
- L’ouverture de 87 places d’auxiliaire de puériculture, secteur en forte tension également.
Ce sont ainsi 780 places supplémentaires qui seront disponibles dès la rentrée prochaine pour combler les manques de ces secteurs en tension.
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