Rétablir la justice fiscale pour toutes les familles
- Relever dès 2017 le quotient familial, à 2 500 euros par demi-part supplémentaire, pour toutes les familles.
- Rétablir le versement de la prime à la naissance au 7ème mois de grossesse pour permettre à tous les parents, et à ceux aux revenus modestes, de préparer convenablement l’accueil de leur futur enfant.
- Soutenir l’emploi de gardes d’enfants à domicile grâce à des allègements de charge en faveur des particuliers employeurs, à hauteur de 600 millions d’euros.
Garantir le libre choix des parents pour la garde de leurs jeunes enfants
Adapter l’offre de garde aux besoins, et garantir un reste à charge financier équivalent quel que soit le mode de garde, pour permettre à toutes les familles, et pas seulement aux plus aisées, de disposer du libre choix du mode de garde de leur(s) enfant(s). Pour cela, il faut :
- Apprécier les besoins d’accueil collectif au plus près du terrain : territorialiser le baro-mètre mis en place par la CNAF, bassin d’emploi par bassin d’emploi, pour développer l’offre là où elle est nécessaire, c’est-à-dire là où les parents le demandent.
- Soutenir l’effort public en faveur de la garde d’enfants : augmenter les moyens de 20 % durant le quinquennat et orienter les financements là où ils sont nécessaires.
- Soutenir très activement l’offre de garde par des assistantes maternelles, mode de garde apprécié des parents en raison de sa souplesse et favorable à la création d’emplois aussi bien pour les jeunes que pour les moins jeunes, notamment en prévoyant des logements destinés aux assistantes maternelles dans les programmes de logement et en favorisant la création de maisons d’assistantes maternelles.
- Remédier à la pénurie de personnels qualifiés, que ce soit dans le domaine de la puériculture ou de la gestion administrative et financière des structures d’accueil. Pour cela, valoriser les métiers de la petite enfance et augmenter l’offre de formation initiale et continue, tout en encourageant la validation des acquis de l’expérience.
- Développer les passerelles entre les formations de la petite enfance et celles du médico-social (handicap, vieillesse), où les besoins sont encore plus importants.
- Réduire le montant du reste à charge financier des familles pourles différents modes de garde. Pour cela :
- Diminuer le reste à charge des familles modestes qui recourent à une assistante maternelle.
- Mettre en place un plan de soutien à l’emploi à domicile pour alléger le coût des heures de garde à domicile.
- Fournir aux familles modestes qui travaillent et ont des enfants de moins de six ans des chèques d’heures de garde à domicile, correspondant à l’ensemble des aides existantes (le complément mode de garde, plus le crédit d’impôt auxquelles les familles modestes ont droit mais qu’elles n’utilisent pas car elles doivent actuellement faire l’avance de trésorerie).
Favoriser la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale
- Favoriser le dialogue social dans l’entreprise pour permettre une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie parentale.
- Prendre exemple sur les bonnes pratiques françaises et étrangères.
Soutenir les parents face aux circonstances auxquelles ils sont confrontés, mieux protéger les enfants
- Faciliter la mise en place de réseaux de solidarité de proximité, face aux difficultés que peuvent rencontrer les parents, en complément des politiques publiques.
- Doubler le montant de l’allocation journalière de présence parentale, en cas de maladie d’un enfant, et développer l’accueil des parents auprès de leurs enfants, dans les services où ils sont pris en charge, ainsi que dans les structures à but non lucratif accueillant les parents à proximité de l’hôpital.
- Pour les enfants en situation de handicap, faire en sorte que la scolarisation des enfants en situation de handicap en milieu dit « ordinaire » soit la solution effective de droit commun. Pour cela, développer les postes d’accompagnants, mais aussi former l’ensemble des enseignants et des cadres scolaires à la question du handicap.
- Mettre à la disposition de tous les parents qui en ressentent la nécessité des services et des moyens leur permettant d’assumer pleinement leur rôle éducatif: rassurer, conseiller, consolider par un accompagnement adapté. Notamment, développer l’entretien parental précoce; développer des programmes de soutien à la parentalité adoptive; mobiliser tous les services pour soutenir les familles confrontées au risque de radicalisation de leurs jeunes.
- Renforcer la responsabilité parentale : suspendre les allocations versées aux familles tant qu’elles ne respectent pas leurs obligations en matière de scolarisation.
- Lutter contre les inégalités dont souffrent les enfants (obésité, problèmes bucco-dentaires…) grâce à des programmes de santé publique adaptés.
- Faire de la lutte contre les violences faites aux enfants, sous toutes leurs formes, une Grande cause nationale pour assurer le repérage et le signalement effectif de tout ce qui peut nuire à l’intégrité de l’enfant (violence psychique, harcèlement scolaire, pornographie, pédophilie, etc.).
- Reconnaître et aider les aidants familiaux. Assurer effectivement un droit au répit en mettant en place des structures adaptées mais aussi en finançant un dispositif pour que l’aidant puisse être remplacé plusieurs jours de suite dans le lieu de vie de la personne aidée.
Renforcer la solidarité entre les générations
- Pour permettre aux parents et grands-parents d’aider les jeunes à s’établir dans la vie et à conquérir leur autonomie, augmenter l’incitation pour un parent de faire don dans la limite de 150 000 euros tous les dix ans à ses enfants avant que ceux-ci aient atteint l’âge de 40 ans.