La semaine dernière s’est déroulée l’AG du GTE, à Annemasse pour le secteur de a Haute-Savoie. Plus de 600 fronta liers étaient réunis pour faire le point sur le dossier de l’Assurance maladie.
Le GTE organise des AG dans toutes les zones frontalières. 4 reunions en tout qui ont réunis déjà plus de 1 500 personnes.
Le Groupement a présenté ses réflexions et sa stratégie.
Le GTE a toujours été pour le maintien de l’assurance privée car c’est le système le plus adapté à la spécificité du travailleur frontalier.
Rappelons que la fin de l’assurance maladie privée est inscrite dans la loi et que nous n’avons eu de cesse de demander, depuis 2002, son report (ce que nous avons obtenu à deux reprises).
Voici ce que demande le GTE :
- La possibilité d’ouvrir de nouveau un choix pour la LAMal, pour ceux qui le souhaitent, ce qui éviterait des départs en Suisse ou des opérations frauduleuses.
- La détermination du revenu fiscal de référence pris en compte pour le calcul de la CMU, afin qu’il n’intègre pas d’autres revenus que ceux du travail (loyers ou capital 2ème pilier par exemple).
- La mise en place d'un moratoire de 3 à 4 années, pour permettre la création d'une véritable carte hospitalière transfrontalière.
- Enfin, veiller à ce que les mesures annoncées par le Gouvernement soient intégrées dans les décrets d’application, et qu’ensuite leur mise en œuvre soit effective. Demander également au Gouvernement de clarifier certains points de ses engagements, tels que la procédure et la base des remboursements lors des soins engagés en Suisse.
« Le dossier sur l’assurance maladie du frontalier est un dossier délicat. Beaucoup de rumeurs, de désinformations mais aussi de manipulations circulent. Le GTE a toujours défendu les travailleurs frontaliers dans le respect du droit. Vivant en France, le frontalier a des droits mais aussi des devoirs. Nous pensons aussi que la solidarité entre les populations n’est pas un vain mot. Nous avons été très surpris par la violence des propos de certains, particulièrement sur les réseaux sociaux. Il est vrai qu’il est facile de se cacher derrière un pseudo et un clavier. La France vit une crise difficile et ce n’est pas en insultant les élus, les fonctionnaires ou les associations que l’on peut tenter de faire évoluer positivement la situation.
Fidèle à son éthique, le Groupement a fait un choix qui n’est pas le plus facile. Mais les membres élus du Bureau directeur sont convaincus qu’il s’agit là de la bonne direction. »
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