Au préalable, je tiens à dire que je suis consciente que tous nous devons
faire des efforts, que notre Etat doit faire des économies tant la situation
est dramatique.
Mais ce que je ne supporte pas, est que l’on nous dise tout et son
contraire. Une semaine on nous annonce une pause fiscale, l’autre semaine le
budget révèle les nouvelles taxes qui verront le jour en 2014. Et enfin, le Président intervient à la TV et déclare qu'il n'y aura pas de nouveaux impots.T en conclusion, le Premier Ministre ce matin, nous dit que la pause ce sera en fait en 2015. Soit ceux qui
nous dirigent ne savent pas ou ils vont, soit ils nous prennent pour des
imbéciles. Les deux étant possible, également.
Sur
les 15 milliards d'euros d'économies annoncées par Jean-Marc Ayrault pour 2014,
près de 6 vont provenir de coupes dans les dépenses sociales et de santé. Mais pas de nouveaux impots ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de hausse. Et tout d'abord, si on regarde le projet de budget de l'Etat, il n'y a en fait pas 15 milliards de dépenses en moins. ce que prévoit le budget c'est une hausse des dépenses de 20 milliards avec "serrage de boulons" au lieu d'une hausse de 35 milliards.
Pour les hausses en 2014:
Il ya des hausses partout. les prélèvements devraient etre de 12,5 milliards en 2014, contre 10 milliards en 2013. Et les Français vont être mis à
contribution.
Les économies :
-
Sur les budgets sociaux: famille (avec la réforme de
certaines allocations), vieillesse (avec la mise en oeuvre de la réforme Ayrault)
et surtout santé.
En effet, les dépenses d'assurance-maladie ne devraient pas augmenter de plus
de 2,4% l'an prochain, ce qui représenterait un peu plus de 2,5 milliards
d'économies avec, une énième fois, la mise en place de nouvelles taxes. Elles
viendront s'ajouter pour les salariés à la suppression de l'avantage fiscal
pour leur complémentaire santé prévue
dans le budget 2014.
Ces nouvelles économies devraient être annoncées par Marisol Touraine, la
ministre des Affaires sociales, le 26 septembre, lors de la présentation du
projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).
Les fumeurs devraient être à nouveau mis à contribution. Une taxe sur les
buralistes devrait être instaurée, qui pourrait être répercutée sur les
consommateurs. Les cigarettes électroniques pourraient également faire l'objet
d'une taxation spéciale.
Le gouvernement a d'autres pistes de taxation au nom bien sûr de la santé des
Français. Les vins transformés, l'aspartam, ou encore les boissons énergisantes
(comme le Red Bull) devraient être taxés.
Concernant directement la santé, le remboursement
des transports sanitaires (ambulances, VSL) devrait à nouveau être encadré.
L'indemnisation des arrêts de travail pourrait aussi être moins généreuse.
Mais surtout, le gouvernement devrait instaurer un forfait de 5 euros par an
versé par le patient à son médecin traitant. Une contrepartie à l'absence de
hausse du prix de la consultation. Ce forfait rapporterait 150 millions mais
les complémentaires santé pourraient le prendre en charge.