Lors de son 9èm évènement économique, la CCIG a présenté une étude inédite de la part de genevois sur les multiples facettes de la Genève internationale en 2010. La zone étudiée concerne le canton de Genève, le district de Nyon, le Pays de Gex et les Genevois Haut-Savoyard. En bref le territoire de l’agglo franco valdo genevoise.
L’étude montre que même la crise depuis 2008 n’a pas freiné le dynamisme de cette agglomération. Un dynamisme qui laisse entrevoir à l’horizon 2025 un bassin de 1 000 000 d’habitants.
Téléchargez l'étude en PDF: Téléchargement Le grand genève centre urbain pole metropolitain CCIG Nov 2011
Entendus lors des échanges suite à la présentation de l’étude :
Philippe Meyer, CCIG :
« Genève est une grande machine à créer des emplois. Genève a un nombre d’emploi supérieur à ses actifs depuis plus de 50 ans. Genève n’a pas les ressources humaines suffisantes pour satisfaire ses entreprises. Ceci a des contraintes en logement, mobilité…et même en implantation d’entreprises. Le différentiel financier est un vrai faux problème. La barrière a la bilocalisation est plus psychologique.
Martine Brunschwig Graf, conseillère nationale suisse :
« on s’inscrit dans une région ou la France a son entière place. Si Genève n’était pas dans un secteur frontalier nous n’arriverons pas à combler notre manque de formation, et de main d’œuvre. La libre circulation des personnes est un nécessité vitale pour Genève. Un accord fiscal avec la France est nécessaire si nous voulons travailler en toute confiance sur le transfrontalier. Genève perçoit sur les français grace au prélèvement à la source 810 millions FCH, et nous restituons à nos voisins 220 millions FCH. On doit trouver un accord financier pour développer notre région au niveau des infrastructures, des transports…le Grand Genève est une chance pour la Suisse comme pour la France »
Jean-François Carenco, prefet de Région Rhône-Alpes :
« genève est désormais en concurrence avec les grandes métropoles du monde. Genève a la responsabilité de rester une grande metropole internationale. Et vous devez le faire, pas seulement pour vous-même, mais pour tout votre environnement (France voisine). On doit envisager une coopération durable équilibré en matière de logement, de répartition des activités économiques et dans le domaine de la formation. Pour ce qui est des transports, vous ne payez pas de VT (versement transport) qui finance des infrastructures. Ceci se fait dans le monde entier. Genève et son monde économique doit participer au frais de transport de ses salariés (cette idée je l’ai soumise il y a un mois lors d’une reunion des frontaliers voir : http://astridbaudroche.typepad.fr/mon_weblog/2011/10/revue-de-presse-dimanche.html).
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