De nombreuses communes et syndicats intercommunaux sont venus dire au revoir à André Vulliez, lors de son « pot de départ en retraite ».
Le directeur technique de Chablais Insertion, association d’insertion par le travail que je préside depuis 2002, a fait valoir ses droits.
André Vulliez est entré à Chablais Insertion en 1997. Il a été chef d’équipe durant 3 ans, avant de devenir responsables des chantiers durant 1 an. Ensuite, et cela a été l’une de mes premières décisions de nouvelle présidente d’alors, de le nommer directeur technique il y a 7 ans déjà, et j’avoue ne pas regretter cette décision, ensuite il accède au statut de cadre il y a deux ans.
Ce n’est pas sans quelques tristesses que les membres du bureau de l’association, les bénévoles, le personnel, nous le voyons quitter notre petite entreprise.
En 13 ans, il a su devenir l’un des principaux et des plus précieux membre de notre mission.
Tous, nous avons pu et su apprécier ton calme, ta sagesse, ta sûreté de jugement en même temps que ton esprit de bonté et de justice.
Lors de ce rendez-vous de départ, tous nous avons pu dire tout le bien que nous pensons d’André Vulliez.
André VUlliez, c’est comme un père à Chablais Insertion. Non pas pour son âge. Mais pour l’homme qu’il est. André fait confiance et nous a accompagné tous dans nos défis. Et dieu sait qu’il y en a eu des défis depuis 2002. On a doublé le nombre de chantiers, on a doublé le nombre de bénéficiaires (50 par an). On a totalement restructuré l’association, réorganisé la structure, déménagé, mis en place une politique d’évaluation, une vraie politique de formation. C’est énorme. Et il nous a suivi, il nous a fait confiance, il nous a laissé grandir. Mais ce qui est rassurant, pour la jeune équipe dirigeante que nous sommes, c’est que en plus de la confiance, il nous a accompagné dans nos projets. Tel un père. Il nous a conseillé. Enfin, comme un père André nous montre la voie. Celle de la bonté. De la générosité. De l’écoute. De la rigueur aussi.
Si quelque chose peut adoucir le regret que nous éprouvons tous de le voir nous quitter, c’est de penser qu’enfin pour lui a sonné l’heure du repos. Un repos bien mérité après toute une vie de sacrifices et de travail. Jeune grand père il va pouvoir profiter de la joie de ses petits enfants.
Il part, en laissant un bel exemple aux jeunes. Alors, il ne peut pas dire, comme tant d’autres : « je me retire après fortune faite ! ». Ce vocable n’a pas cours dans notre métier.
Et la meilleur part de sa fortune, c’est la certitude d’avoir bien travaillé, le trésor d’amitiés et de sympathies qu’il a su se créer – et celle là en vaut bien d’autres.
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