La République Française vient de perdre un grand Homme ; un homme d’Etat.
Homme de courage, Philippe Séguin a parfois pris des positions qui n’allaient pas dans le sens des modes et des conformismes. Il fut l’un des premiers et des plus talentueux pour nous rappeler où les dérives technocratiques de l’Europe pouvaient nous conduire. Et, le discours qu’il prononça à la tribune de l’Assemblée Nationale lors des débats sur le traité de Maastricht restera comme l’un des plus importants de l’histoire parlementaire et politique de la France.
Homme d’exigence au caractère affirmé, il sût tout au long de sa carrière politique faire vivre le Gaullisme et l’idéal républicain.
Homme de convictions, ce gaulliste social a mis en œuvre ses idées en tant que Ministre du travail et des affaires sociales en s’attelant particulièrement à la préservation de l’équilibre des comptes sociaux.
Homme profondément attaché aux institutions de la Vème République, il sût, en tant que Président de l’Assemblée Nationale, moderniser le travail parlementaire pour l’orienter vers le contrôle de l’action gouvernementale avec la création de la session unique. Et, en tant que Premier Président de la cour des comptes, son passage fût marqué par une modernisation sans précédent de cette haute institution.
Militant totalement investi dans l’action politique, il marqua sa présidence du RPR en s’opposant à tout rapprochement avec l’extrême droite.
Militants, sympathisants, élus et responsables du Mouvement Populaire nous sommes tous endeuillés par la mort de Philippe Seguin. Il peut être pour chacun de nous un exemple.
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