Disettes consécutives au Projet Confluence :
1/ Hausse de la Fiscalité sur le mandat :
Fiscalité directe : + 24 %
Fiscalité indirecte : + 54 % cartes grises
TIPP au taux maximum
Fiscalité différée : Emprunt multiplié par 3
Frais financiers multipliés par 6
Fiscalité cachée : Crédit-bail (500 M€ sur 38 ans)
= près de 180 millions d’€ ponctionnés aux contribuables !
2/ Economies d’échelle ? Vraiment ? :
En 2007, l’exécutif a évalué le montant des loyers et charges de propriétaires versés
annuellement à 2,6 M€ HT/an.
A partir de ce constat, une extrapolation a été faite sur 20 ans dégageant 79,8 M€ d’économies
éventuelles.
Ces économies éventuelles sont basées sur des ratios contestables et à l’inverse, ne prennent pas
en compte :
- les loyers nouveaux pour regrouper les organismes partenaires à la Région votés en octobre 2009 (près de 500 000 € HT/an !)
- les intérêts d’emprunt contractés pour la construction du siège qui annihile les recherches de marges de manœuvres.
3/ Le manque à gagner de Charbonnières :
Après avoir tergiversé puis évalué à 30 M€ la revente du terrain de l’actuel site à Charbonnières, Monsieur Queyranne vient le 22 octobre dernier, la création d’un futur Eco-campus pour une partie du site laissé vacant.
Ce nouvel avatar pour trouver une destination au siège de Charbonnières n’est qu’un nouveau
paravent au manque criant de perspectives réalistes :
- Premièrement les 30 M€ sont surestimés, ces chiffres datent de 2007 et sont déjà surévalués
par rapport au base de discussion en cours avec la municipalité de Charbonnières (évaluation de
22 M€ donnée en 2005) intéressée pour créer un nouveau quartier incluant un centre de bien-
être sur ce site.
Depuis la crise immobilière est passée par là ….. sans que les estimations de l’exécutif n’aient
changé !
- Deuxièmement, face à la difficulté de trouver un repreneur à la hauteur des ambitions de son
exécutif et de l’équilibre de l’opération, Monsieur Queyranne lance des grands projets peu
travaillés et soumis à la décision d’instances qui lui échappent.
« Je souhaite que soient étudiées les conditions de mise en œuvre de cette proposition dans le
cadre des discussions qui sont en cours avec l’ensemble des partenaires régionaux » a conclu
Monsieur Queyranne le 22/10/2009. Autant dire effectivement que l’éco-campus est un souhait
sans réel fondement !
Commentaires