A Barcelone se déroulait la semaine dernière le sommet des régions de l’arc méditerranéen et de la zone alpine occidentale sur les réseaux transeuropéens de transport. Il a permis de faire le point sur la politique européenne en matière de transport, notamment sur les aspects transfrontaliers dans un corridor reliant la façade méditerranéenne espagnole et française, Rhône-Alpes puis le Nord et l’Est de l’Europe.
La problématique des transports est très importante.
Il est question d’économie, avec les échanges qui sont de plus en plus nombreux entre l’Est et l’Ouest, le Nord et le Sud de l’Europe. Avec l’économie, on pense aussi à la compétitivité des territoires traversés, qui ne sera que si les infrastructures sont efficaces.
Il est question aussi de développement durable. Les routes sont saturées dans la vallée du Rhône et dans le Languedoc direction Espagne. La solution est donc le fret ferroviaire avec un couloir efficace le long du Rhône, direction ensuite Montpellier/Perpignan et l’Espagne avec Valence et Barcelone. Un couloir fret qui peut être associé à une autoroute maritime entree les ports de Valence, Barcelone, Marseille et Gêne.
Ce sommet était important, car en 2010, l’Union Européenne révisera la liste de ses priorités en matière d’infrastructures. Certains craignent que les efforts les plus importants soient fait dans l’Est de l’Union. Pourtant il est essentiel que le couloir méditerranéen soit inscrit. Il doit être une priorité.
L’objectif est évidemment de faire d’ici 2020, des régions du sud de véritables portes d’entrée de l’Union européenne. Ce qui assurera développement, dynamisme économique et emploi dans ces territoires, grâce à une véritable ouverture intercontinentale.
Ce sommet s’est terminé par une déclaration commune des régions de Valence, Barcelone, Languedoc Roussillon, Rhône-Alpes, Piemont en faveur d’une politique européenne ambitieuse et pragmatique en matière de transport. Il a été demandé que les efforts se portent sur les projets ferroviaires de Nimes/Montpellier/Perpignan avec un prolongement vers l’Espagne (voie unique actuellement partagée entre le Fret et les voyageurs) ; sur le nœud ferroviaire de Lyon (contournement CFAL) ; la transalpine Lyon/Turin, et la ligne LGV Rhin-Rhone.
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