Le bon sens, c’est quoi pour notre collectivité ?
Maintenir le niveau d’investissement pour booster l’activité : ils l’ont réduit de 11 millions d’euros.
Maintenir, voire réduire les dépenses de fonctionnement qui diminuent nos marges de manœuvre : ils l’ont augmenté de 39 millions d’euros.
En période de crise, il n’est pas inutile de se serrer la ceinture sur des politiques qui ne contribuent pas à favoriser ou développer de l’activité sur nos territoires .
Aujourd’hui, qu’en est-il ?
En crédits de paiement :
- les services généraux augmentent de plus de 20 millions d’euros, là où :
- la formation professionnelle et l’apprentissage baissent de 1,7 millions d’euros ;
- l’enseignement baisse de 7,9 millions d’euros ;
- l’aménagement du territoire, où l’on retrouve la fameuse politique de démocratie participative, augmente de 13,5 millions d’euros ;
- les transports baissent de près de 24 millions d’euros ;
Nous défendons dans nos amendements un véritable budget anti-crise. Avec une diminution importante des moyens généraux de la Région, une réduction budgétaire sur la politique de communication et sur la ligne de démocratie participative ; une augmentation des budgets liés aux compétences de la Région, comme la formation professionnelle et l’apprentissage, l’aide à l’investissement et à l’équipement des CFA, l’indemnité aux employeurs d’apprentis, l’enseignement, au bénéfice des lycées privés comme des lycées publics, l’aide aux formation, les transports, l’agriculture, le tourisme et, bien sûr, l’action économique.
Pour finir, nos propositions visent à recentrer le budget de la Région sur nos compétences, en réduisant le superflu et en augmentant l’essentiel.
Est-il, par exemple, nécessaire de maintenir le projet pharaonique de siège au Confluent ?
Est-il raisonnable, en période de crise, de mobiliser 150 à 200 millions d’euros pour le seul confort des élus régionaux ?
Est-il justifié d’inscrire 38 millions d’euros dans le budget 2009 pour un projet démesuré, qui ne répond en aucune façon aux attentes des Rhônalpins et dont on sait déjà qu’il ne répondra pas demain à l’évolution logique des compétences régionales ?
La raison aurait voulu, comme l’ont fait certains dans d’autres Régions, qu’ils suspendent le projet pour orienter le budget sur des politiques régionales (comme le soutien à l’activité économique) plus en phase avec la situation actuelle.
Contrairement à nous, ils ont fait le choix de réduire l’essentiel et d’augmenter le superflu.
C’est la raison pour laquelle nous ne voterons pas le budget primitif pour l’année 2009.
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