Une campagne de calomnie est en marche, orchestrée par un opposant à Jean Denais. Et je fais partie des cibles.
Cela est fortement désagréable. Mais il faut être philosophe. Beaumarchais a traité de la calomnie dans le Barbier de Séville.
« D’ abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine et rinforzando de bouche en bouche il va le diable. Puis tout à coup, je ne sais comment, vous voyez calomnie de dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient grâce au ciel, un cri général, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? »
Mais voilà, tout ce qui est outrancier laisse peu de traces... sauf pour ceux qui la lancent et la propagent. Et il n’y a pas d’amnistie possible pour ce genre de comportement.
Pour terminer je citerais le Général de Gaulle : « Le caractère est la vertu des temps difficiles ». Et cela tombe bien, j’en ai….du caractère. J’ai aussi de la mémoire.
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