Notre projet pour la France - Alain Juppé pour la France
Recherche
- Poursuivre et recentrer le Programme d’investissements d’avenir pour préparer la croissance de demain. Mettre la priorité du prochain PIA sur l'investissement numérique.
- Innovation : Développer le financement sur projet pour favoriser l’excellence scientifique et inciter à la collaboration public / privé.
- Développer le financement privé des universités (contrats de recherche partenariale, formation professionnelle, développement des Fondations et Chaires d’entreprise, mobilisation des alumni) en modifiant quand il le faut les règles qui y font actuellement obstacle.
- Innovation : Maintenir le Crédit Impôt Recherche et garantir ses règles de fonctionnement actuelles, pour permettre à nos entreprises d’innover et de se hisser aux premières places mondiales.
Enseignement supérieur
- Mettre fin à la sélection par l’échec : chaque bachelier a vocation à intégrer une formation dans l’enseignement supérieur et son affectation doit lui garantir les plus grandes chances de succès. Tout étudiant doit donc se voir proposer une formation adaptée à ses compétences et à ses goûts.
- Réserver des places aux bacheliers technologiques et à quelques bacheliers professionnels dans les BTS et les DUT. Ce mouvement a déjà été engagé, il faut le renforcer.
- Adapter les contenus de formation et les méthodes pédagogiques des DUT et des BTS à ces nouveaux publics, afin de conserver leur qualité à ces filières. Cette réflexion associera les représentants des STS et des IUT, des enseignants et des inspecteurs.
- Associer les universités, à travers les COMUEs, au processus d’orientation des bacheliers. Construire un outil numérique puissant permettant de mieux diagnostiquer les compétences des élèves et leurs chances de suivre certaines filières avec succès.
- Encourager la création de filières dites « de réussite » dans les universités, permettant la mise à niveau ou la réadaptation des élèves qui, désireux de suivre une filière universitaire, ne disposent pas des bases académiques suffisantes. Le choix d’y orienter ces élèves va aux universités.
- Réaménager le portail APB pour adapter son fonctionnement aux choix des élèves et à leur évolution. Diversifier les critères retenus pour les propositions d’orientation : excellence scolaire mais aussi projet professionnel, compétences manifestées hors du cadre scolaire, diversité des profils...
- Supprimer le tirage au sort, aujourd’hui pratiqué pour certaines affectations, comme en médecine. Une meilleure orientation, en amont, doit pouvoir traiter les problèmes de capacités d’accueil dans les disciplines très demandées par les étudiants.
- Généraliser la sélection dès le M1 pour l’entrée en Master quelles que soient les formations.
- Encourager les universités, en particulier à travers les indicateurs retenus pour les évaluer, à favoriser l’entrée d’adultes en formation continue dans les Masters. La formation tout au long de la vie et la VAE doivent devenir une voie privilégiée d’accès au Master.
- À terme, tous les titres et diplômes de niveau Master devraient être ouverts selon les quatre voies : formation initiale, formation continue, alternance et VAE. Le soutien financier des Régions pourra être sollicité.
- Repenser le contrat quinquennal pour qu'il devienne un outil stratégique, composé d’un nombre limité d’indicateurs, dont l’insertion professionnelle, choisis par l’université selon les priorités qu’elle souhaite se donner, et de perspectives financières donnant une vision des moyens dont elle disposerait.
- Associer davantage les présidents d’université à l’atteinte des objectifs fixés dans le contrat, en faisant progressivement correspondre la durée de leur mandat avec celle du contrat.
- Renforcer l’autonomie des universités sur le plan des ressources humaines, ainsi que leurs capacités de gestion en s’appuyant sur les compétences des personnels présents au sein du ministère de l’enseignement supérieur.
- Développer le financement privé des universités (contrats de recherche partenariale, formation professionnelle, développement des Fondations et Chaires d’entreprise, mobilisation des alumni) en modifiant quand il le faut les règles qui y font actuellement obstacle.
- En premier cycle, continuer à définir les droits d’inscription par arrêté à un niveau modique pour ne pas peser sur les classes moyennes.
- Stabiliser les règles relatives aux regroupements d’écoles, d’universités et d’organismes pour donner davantage de visibilité aux acteurs de l’enseignement supérieur, et permettre le renforcement des entités regroupées.
- Repenser l’évaluation indépendante du HCERES, organisme chargé de l'évaluation des établissements d'enseignement supérieur et de recherche, en le recentrant sur quelques indicateurs, dont l’insertion professionnelle des étudiants, mais aussi des données relatives à la recherche.
- Les prérogatives de l’exécutif des Universités pourront être renforcées, en particulier en assouplissant les règles relatives à la composition des organes de l’université (Conseil d’administration notamment : restreindre le nombre de membres, renforcer la place des alumni et des entreprises...).
- Accélérer le processus de dévolution du patrimoine aux universités avec pour objectif qu’elles en aient la responsabilité complète à terme : créer un second « Plan Campus », destiné principalement aux sites qui n’ont pas bénéficié de la première vague de rénovation.
- Inclure dans « le plan Campus » un volet consacré au « design numérique » à travers un appel à projets spécifique et permettant de développer des « espaces de vie étudiante » regroupant des services diversifiés : espace de travail collectif, journaux, multimédia, restauration légère.
- Systématiser les structures d’incubation et de promotion de l’entrepreneuriat (clubs d’entrepreneurs, junior entreprises …) au sein des établissements.
- Les universités devront faire mieux connaitre les résultats de la recherche conduite en leur sein, à l’instar de ce que font les grands organismes de recherche, et la conclusion de conventions universités-entreprises sur l’insertion des docteurs sera encouragée.
- L’Etat et des collectivités territoriales deviendront des promoteurs du doctorat en favorisant le recrutement de fonctionnaires au niveau du doctorat (en administration centrale notamment).
- Les universités seront encouragées à généraliser la réalisation d’un semestre dans une université étrangère en troisième année, et à augmenter significativement, notamment via l’opérateur Campus France, l’accueil d’étudiants étrangers en premier cycle.
- Masters, doctorats ou écoles d’ingénieurs : donner la liberté aux universités, à l'intérieur d'une fourchette, de fixer les droits d'inscription qui pourront donc être augmentés dans les formations sélectives.
Pour aller plus loin:
- [VIDÉO] : Voir le discours d'Alain Juppé lors de son grand meeting jeunes le 8 octobre 2016.
- [BILLET] : Revivre le déplacement d'Alain Juppé sur la jeunesse à Rouen le 12 mai 2016.
- [BILLET] : Découvrir les propositions d'Alain Juppé pour la jeunesse présentées lors de son grand meeting jeunes.