La Région rappelle sa priorité : permettre à tous nos lycéens d’étudier dans les meilleures conditions possibles, et ce, partout sur le territoire régional.
Une gestion patrimoniale calamiteuse des lycées sous l’ancienne majorité
Dès l’élection de @LaurentWauquiez, un important travail de diagnostic de l’état du bâti des lycées a été engagé, et de septembre 2016 au mois de février 2017, un audit interne a été réalisé sur l’état et la situation des 315 lycées publics de la région.
Afin de garantir la pertinence technique des critères de l’audit interne et de valider les résultats obtenus, une contre-expertise a été réalisée par un cabinet d’audit externe (APAVE), entre mars et mai 2017. Le résultat de l’analyse de l’état des bâtiments des lycées de la nouvelle Région met en évidence une situation alarmante, avec un stock d’opérations de 1,7 Mds d’€, héritée des majorités précédentes :
- L’état des lycées n’a cessé de se dégrader : près d’1 lycée sur 5 nécessite une intervention urgente, soit 15% des élèves,
- De très fortes inégalités territoriales en résulte : dans l’Ain, aucun lycée n’est en mauvais état contre 40% des lycées du Cantal classés en mauvais ou très mauvais état, presque 1 lycée sur 3 dans le Puy de Dôme et la Haute Loire sont classés en mauvais ou très mauvais état, 1 lycée sur 4 en Ardèche ou dans la Loire, 1 lycée sur 5 dans la métropole de Lyon,
- Un fort déséquilibre entre Rhône-Alpes et l’Auvergne : En Auvergne, le PPI était déconnecté de l’état des bâtiments, très dégradé, puisque 40% des lycées du Cantal sont aujourd’hui en mauvais ou très mauvais état, 31% dans le Puy-de-Dôme et 28% en Haute-Loire. Dans le même temps, des opérations trop coûteuses en regard des disponibilités budgétaires étaient programmées, comme le nouveau lycée de Clermont-Ferrand à 76 M€.
- Des évolutions démographiques non-anticipées : La Région Auvergne-Rhône-Alpes connaît une dynamique démographique importante et continue (+11 000 élèves en 2 ans). Entre 2015 et 2025, ce sont près de 20 000 jeunes lycéens qui devront pouvoir être accueillis dans les établissements de la Région, dans l’équivalent de 8 à 10 lycées supplémentaires.
- Des établissements en surcapacité préoccupante : En Rhône-Alpes, certains lycées, saturés par le flux démographique, fonctionnent avec des ajouts de classes supplémentaires dans des « préfabriqué » à chaque rentrée scolaire.
Aujourd’hui, 1 lycéen sur 6 est accueilli dans un lycée en mauvais ou très mauvais état en Auvergne Rhône-Alpes.
De fortes incohérences entre l’ancien PPI et les besoins : 25 lycées en mauvais et très mauvais état qui mobilisent 30,5% du PPI, alors qu’aucune opération n’est prévue dans 33 lycées pourtant dans le même état.
Un plan d’urgence pour les 10 lycées en danger
Afin d’apporter une réponse à ce constat d’urgence, Laurent WAUQUIEZ et Béatrice BERTHOUX ont tenu à engager, dès le mois de juillet, un « plan ORSEC » de mise en sécurité des 10 lycées présentant des carences avérées en matière de sécurité et de sûreté dans l’accueil du public.
Ce plan d’urgence permettra de répondre sans délai aux difficultés des établissements les plus en difficultés dont le LP du Salève à Annemasse
Une présentation de la politique régionale à la rentrée
La politique régionale en faveur de l’investissement des lycées sera annoncée à la rentrée de septembre, avec l’annonce du Plan Pluriannuel d’Investissement. Ce plan exceptionnel d’investissement dans les lycées, qui aura pour ambition de passer sous le seuil des 5% d’élèves accueillis dans des lycées en mauvais et très mauvais état (contre 15% aujourd’hui), a été rendu possible par le vaste plan d’économie réalisé au cours de l’année 2016, qui aura permis de dégager 130 millions d’euros supplémentaires pour l’investissement régional.