La Commission départementale de la coopération intercommunale de la Haute-Savoie valide la création du Pôle métropolitain du Genevois français | ARC Syndicat Mixte
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La Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) de la Haute-Savoie a approuvé, à une très large majorité (29 voix pour et seulement 2 abstentions), le projet de création du Pôle métropolitain du Genevois français. Ce vote reconnaît la volonté de tout un territoire à se doter d’une nouvelle gouvernance pour asseoir la dynamique de son développement.
Ce vote positif de la CDCI de la Haute-Savoie inaugure une nouvelle phase du processus de création du Pôle métropolitain avec la prise d’avis des assemblées du Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes, des Conseils départementaux de l’Ain et de la Haute-Savoie, et la consultation de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale de l’Ain. La démarche est conduite sous l’autorité de Monsieur le Préfet de la Haute-Savoie, Pierre LAMBERT.
La saisine des différentes collectivités est prévue par la loi et intervient après que les membres de l’ARC aient délibéré durant l’été 2016. Les membres de l’ARC, futur Pôle métropolitain ont délibéré à l’unanimité ou à une très grande majorité, pour adopter les statuts du futur Pôle métropolitain du Genevois français. Les résultats des votes de leurs assemblées respectives (neuf intercommunalités et la Ville de Thonon-les-Bains) ont été sans appel : près de 99% des 376 votants, répartis au sein de 10 assemblées distinctes, ont approuvé la démarche. Cela témoigne de la volonté de tout un territoire de se doter d’un pôle métropolitain pour asseoir sa dynamique de développement.
L’ARC Syndicat mixte, qui compte 120 communes situées dans l’Ain et la Haute-Savoie, changera de statuts au 1er trimestre 2017 pour devenir un Pôle métropolitain. Cette transformation permettra à la structure d’initier des actions d’envergure à l’échelle du Genevois français en matière de mobilité, d’aménagement du territoire, de transition énergétique et de développement économique.
Le Pôle métropolitain est une source de convergences importantes entre les EPCI membres de l’ARC à l’heure où l’efficacité de l’action publique impose de mutualiser les moyens et de fédérer les énergies autour de projets de territoire élargis et ambitieux. Le mouvement engagé par l’ARC recouvre une importance déterminante en termes de structuration territoriale des départements de l’Ain et de la Haute-Savoie, au regard du poids déterminant du Genevois français (400 000 habitants, 115 000 emplois pour 18 000 entreprises, la plus forte croissance démographique de France métropolitaine, une surface géographique de 1345 km²) et des enjeux du Grand Genève, 2ème agglomération d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Le Pôle métropolitain est un accélérateur de partenariats. Il se veut un outil plus efficace pour coopérer avec l’Europe, l’État, la Région Auvergne Rhône-Alpes, les Conseils départementaux de l’Ain et de la Haute-Savoie et les différents partenaires suisses. Son action s’inscrira dans le respect des prérogatives de chacun, au service de la solidarité territoriale.
- Actuellement, quinze pôles métropolitains ont déjà vu le jour en France. Une dizaine de projets sont en préparation.
« Nous venons de franchir une étape déterminante : l’approbation de notre projet de Pôle métropolitain du Genevois français par la CDCI de la Haute-Savoie apporte une nouvelle légitimité à notre démarche. Désormais c’est toute la Haute-Savoie qui appuie la volonté des élus du Genevois français de s’organiser et de répondre aux enjeux liés à la dynamique métropolitaine de notre territoire. Avec le Pôle métropolitain, nous nous dotons d’un nouveau modèle de gouvernance, d’aménagement, de développement durable et de solidarité territoriale » - Monsieur Jean DENAIS, Maire de Thonon-les-Bains et Président de l’ARC Syndicat mixte.
Un sujet qui n'est pas du ressort des instances que vous représentez,mais qui fait débat concerne l'indemnisation des chômeurs frontaliers qui représentent au niveau national 30000 personnes soit moins de 1% des chômeurs mais 10% du déficit des ASSEDICS soit 400000000€,et il semblerait que la France ne réclame pas à la Suisse ce remboursement. Je connais plusieurs personnes qui bénéficient du chômage suite à des ruptures conventionnelles "arrangeantes" et qui continuent de travailler malgré tout en France ou en Suisse.
Rédigé par : Métral-Court Jean Michel | 02 janvier 2017 à 11:09