Notre projet pour la France - Alain Juppé pour la France
Faire du retour au plein emploi la grande priorité du quinquennat, avec l’éducation. Nous pouvons y arriver, car pour l’instant la France a tout essayé… sauf ce qui fonctionne partout ailleurs !
L'emploi des jeunes
- Dynamiser l’apprentissage en supprimant les verrous actuels : verrou culturel (revaloriser les filières), verrou organisationnel (rapprocher lycées professionnels et centre d’apprentissage), et verrou règlementaire et financier (diminuer les contraintes et les taxes).
- Mieux former nos jeunes aux métiers de demain pour profiter des gisements des métiers du numérique. Cette formation devra avoir lieu dès l’école, et aussi grâce à une offre de formation professionnelle mieux adaptée et capable d’organiser la reconversion de ceux qui perdent leur emploi.
Lutter contre le chômage
- Inciter nos entreprises à embaucher en diminuant le coût du travail peu qualifié. La suppression de toutes les charges patronales au niveau du SMIC permettra de créer rapidement 200 000 emplois.
- Faciliter l’embauche par les entreprises en leur donnant de la visibilité : le CDI pourra comporter des motifs prédéterminés de rupture, fixés par la loi et adaptés à chaque entreprise. Seuls les nouveaux contrats seront concernés.
- Les seuils sociaux seront neutralisés pendant 5 ans afin de ne pas brider la croissance de l’activité des entreprises.
- Soutenir la création d’emplois en favorisant l’investissement (réforme de la fiscalité du capital, baisse de l’impôt sur les sociétés…) et la croissance (sortie des 35 heures, recul de l’âge de départ en retraite...)
- Augmenter la qualité de la formation professionnelle en renforçant l’évaluation des programmes de formation, et en supprimant les aides aux organismes de formation qui ne feront pas la preuve de leur efficacité mesurée par le taux d'insertion dans l'emploi.
- Favoriser le retour à l’emploi en rendant dégressifs dans le temps les revenus distribués par l’assurance chômage, et en plafonnant les aides pour que le travail paie toujours plus que l’inactivité.
Droit et conditions de travail
- Permettre d’inclure des motifs prédéterminés de rupture dans un CDI sans compliquer la vie des entreprises : l’absence d’opposition de l’administration sur les motifs de prédéterminés de rupture d’un CDI vaudra acceptation au bout de 15 jours.
- Sortir des 35 heures et laisser chaque entreprise libre de définir sa durée de travail avec ses salariés. Laisser deux ans aux entreprises pour négocier une durée comprise entre 35 heures et 39 heures. Par défaut, au bout de 2 ans, c’est la durée de 39 heures qui prévaudra.
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