La situation du logement des jeunes en 2015 reste problématique.
Les jeunes reçus sont toujours en situation difficile. Près de la moitié, ont peu ou pas de revenu ; plus de 80% ont un revenu inférieur à 1 000 euros. Résultat d’une situation de chômage ou d’un emploi précaire. 68% des jeunes reçus sont en dessous du seuil de pauvreté.
L’année 2015 a été marquée, certes par une baisse du nombre de jeunes reçus, mais par une forte hausse des suivis. Ceci montre que notre public a besoin d’un accompagnement plus important, qui se révèle crucial pour une réussite durable de la stabilisation du jeune et d’une autonomie réussie. Les parcours le prouvent, le travail accompli a permis de réelles insertions sociales et professionnelles. On notera également, pour cette année, une explosion des demandes d’informations via les contacts téléphoniques et par mail. Signe que nous sommes de plus en plus identifiés dans la filière logement local. Au point de vue de la gestion de ce dispositif, on notera un taux d’impayé de 2,7% seulement, soit 7 fois moins que l’année précédente ; avec un taux d’occupation de 96% de nos offres logements.
La dynamique du CLLAJ et donc la réussite de notre action, résulte d’un système partenarial avec les acteurs du territoire agissant dans le domaine de la jeunesse et/ou du logement. L’élaboration d’une véritable stratégie territoriale avec des déclinaisons locales aiderait à améliorer l’accès au logement des jeunes. Car l’importance de notre activité, nous renvoi sans cesse à une réalité : le manque de logement pour ce public.
Travailler à solutionner le logement des jeunes a un objectif bien plus que social. L’enjeu est également économique, car nous travaillons à loger les jeunes salariés et apprentis de nos entreprises qui en ont besoin pour se développer. On comprendra donc ici, qu’il en va du développement de notre territoire.