Hier a eu lieu le Débat d’Orientations budgétaires 2016, pour le nouvel exécutif élu en décembre dernier.
Débat qui a permis de mettre sur le devant de la scène, ce que nous avons trouvé dans les tiroirs, à savoir des éléments effarants de la gestion précédente. en minuscules
La situation financière est plus dégradée que ce que l’on pouvait attendre
- Le Président de Région est déterminé à marquer une rupture claire avec la politique du gaspillage:
- Les 150 voitures de fonction seront ramenées à 90 (300 000 € d’économies) ;
- On a découvert 170 000 € par an de frais de taxi pour Rhône-Alpes ;
- Il y avait 726 000 € de déplacements à l’international ;
- On compte 780 000 € pour les expositions au siège de Confluence organisées par des tiers.
- Tout ce gaspillage a un coût. Sur la période 2005-2015, les dépenses de fonctionnement ont progressé de 900 M€ quand les recettes, elles n’ont augmenté que de 790 M€. Dans le même temps, la dette a crû de 1,6 Md€ et les impôts se sont alourdis de 400 M€.
- Le Président de Région a commandé un audit à Ernst&Young pour connaître la situation exacte de la Région, en n’excluant pas des poursuites si nécessaires.
Le 1er Vice Président Etienne Blanc prépare un budget de rupture
- Dès la première année, nous allons mettre un coup d’arrêt à l’envolée des dépenses de fonctionnement. Depuis 2005, elles augmentaient de plus de 6% par an en moyenne.
- Dès cette année, nous inversons la tendance : elles baisseront de 75 M€ en 2016. C’est une première depuis 10 ans.
- Ce ne sont pas des discours, juste des actes: la fusion des deux anciennes régions va bien coûter moins cher en fonctionnement qu’Auvergne et Rhône-Alpes séparément.
- Cela passe par des choix courageux et faits dans le respect des engagements pris devant les électeurs :
- Les orientations budgétaires prévoient la mise en place d’un plan d’économies sans précédent : 300 M€ sur la durée du mandat
- Soit une baisse de 4% par an en moyenne des dépenses de fonctionnement
La Région se redonne les moyens d’intervenir au cœur des territoires en dépit du désengagement très net de l’Etat et sans augmentation de la fiscalité
- Les économies réalisées auront des effets très visibles dès 2016.
- La Région se reconstitue une capacité d’autofinancement avec cette année une épargne brute qui augmente de 18%.
- Entre 2016 et 2020, la Région va augmenter de plus de moitié sa capacité d’autofinancement.
- Cela se fait sans augmentation de la fiscalité régionale: engagement pris, engagement tenu.
- Les impôts vont même baisser dès 2017 avec la baisse des tarifs de carte grise en Auvergne (alignement sur Rhône-Alpes).
L’argent public économisé est rendu aux Auvergnats et aux Rhônalpins à travers une relance des investissements
- Aujourd’hui, la Région se redonne des marges de manœuvre concrètes: elle se donne les moyens de maîtriser son destin et de fixer elle-même son propre cap, malgré la chute brutale des dotations de l’Etat. En cumul, la Région va perdre 1 Md€ sur la durée du mandat.
- Les efforts portent leurs fruits : les économies réalisées vont directement financer l’investissement dans notre région (lycées, internet, téléphonie mobile, accompagnement des entreprises).
- Ces économies permettent de porter une politique d’investissement ambitieuse, volontaire, au service du tissu économique, de l’emploi et de l’équilibre territorial de la Région.
- Entre 2016 et 2020, la Région prévoit d’investir 4 Md€.
- Cela se traduit au sein de nos territoires : c’est au minimum 70 000 emplois directs et indirects sur la durée du mandat (sur la base des clés établies par l’INSEE).