Budget de la région Rhône-Alpes depuis 11 ans
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Budget primitif 2003
(en millions d’euros)
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Budget primitif 2015
(en millions d’euros)
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Evolution 2003-2015 en %
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Dépenses totales
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1 410,7
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2 471,8
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+ 75,2 %
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Dépenses de fonctionnement
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853,5
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1 720,0
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+ 101,5 %
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Dépenses d’investissement
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557,2
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751,8
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+ 34,9 %
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Dette de la région Rhône-Alpes
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Budget primitif 2003
(en millions d’euros)
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Budget primitif 2014
(en millions d’euros)
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Evolution 2003-2014 en %
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Dette
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608
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2 446
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+ 302,4 %
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Forte augementation de la fiscalité régionale
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2004
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2010
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Evolution (%)
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Taxe foncière sur les propriétés bâties
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1,68%
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2,12%
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+ 26,2 %
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Taxe foncière sur les propriétés non bâties
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4,18%
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5,28%
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+ 26,3 %
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Taxe professionnelle
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1,97%
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2,49% (2009)
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+ 26,4 %
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(Avec la réforme de 2010, les régions ont perdu presque toute liberté fiscale.)
Plus de 100 millions d’euros supplémentaires chaque année sur les contribuables rhônalpins.
Jean-Jack Queyranne a également augmenté de plus de 53 % la taxe sur les cartes grises entre 2004 et 2008, ce qui représente un prélèvement supplémentaire sur les automobilistes rhônalpins de plus de 75 millions d’euros par an.
Il a décidé en 2007 de fixer au niveau le plus élevé autorisé par la loi la part modulable sur le prix des carburants, qui taxe ceux-ci à hauteur de 70 millions d’euros par an.
En 2014, la part modulable de TICPE (taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques) a été augmenté de 64 millions d’euros. Plus forte hausse des 22 régions.
Statistiques complémentaires
- La part des dépenses d’investissements dans les dépenses totales a été divisée par deux en 11 ans : de 60 % à 30 %, 3ème plus faible ratio de France. Rhône-Alpes est la troisième région de France à avoir le plus haut taux de dépenses de fonctionnement dans les dépenses totales.
- Les dépenses de fonctionnement ont doublé depuis 2004 en Rhône-Alpes.
- La masse salariale du siège (hors lycées) a doublé en 10 ans (42 à 85 millions d’euros).
- La dette quadruplée en 10 ans : 600 millions d’euros en 2004 contre 2,5 milliards en 2014.
- En Rhône-Alpes, 10 millions d’euros chaque année pour les relations internationales alors que ce n’est pas une compétence régionale.
- Subventions au développement international : 7,6 millions sur 10 millions (hors compétence régionale : Tombouctou, Hô chi Minh au Vietnam, Khammouane au Laos, Madagascar et Burkina Fasso…).
