Lors d’une conférence de presse organisée à proximité du site de l’ancien siège du Conseil régional Rhône-Alpes, à Charbonnières-les-Bains, Laurent Wauquiez a proposé de créer sur ce site le premier campus européen des métiers du numérique.
Pour lui, ce dossier de l’ancien siège, aujourd’hui à l’abandon, illustre l’échec de l’exécutif actuel et constitue surtout le symbole de l’un de plus gros gaspillages d’argent public en France.
Lors de cette rencontre avec la presse, en présence de Michel Rossi, 1er adjoint représentant le maire de Charbonnières, Laurent Wauquiez a dessiné les contours de ce que pourrait être ce campus dédié aux métiers du numériques.
Rappelant que Gérard Collomb avait eu la même intuition lors d’une visite de Bill Gates, il précise que ce campus pourrait accueillir d’abord des étudiants en formation initiale. Citant l’exemple de l’école créée par Xavier Niel en région parisienne, Laurent Wauquiez insiste ainsi sur le fait que suivre ce type de formation c’est la quasi garantie d’avoir un emploi à la sortie.
Mais il souhaite aussi que ce campus accueille des professionnels en formation continue, et surtout qu’il devienne un véritable centre de ressources pour les entreprises de la région qui doivent faire face à la révolution digitale et au défi du numérique.
Il y voit enfin l’opportunité de valoriser un site exceptionnel, et souligne au passage la différence entre le projet du président socialiste de la région qui a annoncé la semaine dernière vouloir y implanter un centre d’accueil de migrants après 4 ans de tergiversation et avoir laissé le site à l’abandon pour construire un palais de région à 150 millions d’euros à Confluence, et sa volonté d’y créer ce campus européen des métiers du numérique qui contribuera au rayonnement de notre territoire et à son développement.
Souhaitant que ce projet se fasse en collaboration avec la municipalité de Charbonnières, avec les entreprises de la région, et avec les acteurs de l’enseignement supérieur de la métropole lyonnaise, il estime qu’une première étape pourrait rapidement être lancée dès le début de l’année prochaine, avec un investissement de départ d’environ 10M€.
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