« La gauche ne peut pas échapper à son bilan. Dans une période inouïe de matraquage fiscal sur les ménages, la façon de dépenser l'argent public est cruciale. Dans ce domaine, les régions gérées par les socialistes ont fait l'objet d'inquiétantes dérives ».
Députée, tête de file les Républicains-UDI pour la région Île-de-France et coordonnatrice nationale les Républicains pour les élections régionales, Valérie Pécresse dresse un constat sévère pour qualifier la façon dont toutes les régions de France, à l'exception de l'Alsace, la seule présidée par un élu d'opposition (Philippe Richert, les Républicains), ont dilapidé l'argent public, préférant l'orienter dans des politiques clientélistes et de saupoudrage plutôt que de le consacrer à de l'investissement pour l'avenir des régions et de leurs habitants. Ainsi, les régions socialistes de gauche ont dépensé près d'un milliard d'euros de plus en 2014 qu'en 2010 (861 millions d'euros, exactement), une dépense supplémentaire absorbée à plus de 90% par de nouvelles dépenses de fonctionnement.
« Depuis 2004, les dépenses des régions de gauche ont été multipliées par plus de deux, les frais de personnel par six et la dette par deux-et-demi. Il y a dix ans, elles consacraient près de la moitié de leur budget à investir. Aujourd'hui cette part est tombée à 38%. Les impôts ne sont pas demeurés en reste avec une multiplication par près de trois des recettes fiscales sur la même période », ajuste, en s'appuyant sur un rapport de la Cour des comptes d'octobre 2014, Valérie Pécresse qui lançait officiellement ce mercredi matin la campagne des régionales des Républicains, entourée de tous les chefs de file régionaux ou de leurs représentants.
Hormis la région Alsace, tous ont mis en avant les « gabegies », « lubies » et « incongruités » des régions socialistes qui se disputent toutes la palme de la région à la plus forte hausse d'impôts, aux coûts de fonctionnement les plus élevés et à la plus forte baisse d'investissements.
Auvergne - Rhône-Alpes : Inaction et gaspillages en tous genres !
« Cette belle région a de l'or dans les mains mais elle ne perce pas », déplore Laurent Wauquiez, chef de file les Républicains-UDI pour la région Auvergne-Rhône-Alpes. Poids des emprunts toxiques, explosion de la masse salariale, absence de vison et inaction pour l'Auvergne. Dette, dépenses de fonctionnement et chômage qui explosent résultats économiques médiocres pour Rhône-Alpes. Laurent Wauquiez fustige la gestion de saupoudrage du président socialiste en exercice Jean-Jack Queyranne, « pure incarnation de la gabegie » . Et s'interroge sur l'avenir des sièges des deux conseils régionaux flambant neuf de Lyon (200 millions d'euros) et Clermont-Ferrand (80 millions).
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