Comme lors de la conférence sociale de juillet dernier, l’UNML Union Nationale des Missions Locales membre de la délégation de l’UDES, a été le porte-parole de l’Economie sociale et solidaire et des Missions Locales lors des assises de l’apprentissage qui se sont tenues à l’invitation du Président de la République, en septembre à la Résidence de Marigny. Retour sur les propositions et les conclusions de ces assises ; au moment ou l’on parle beaucoup d’apprentissage.
Notons que dans le Chablais, le nombre de contrat a diminué de 40%. Ceci interroge !
Les propositions de l’UDES et de l’UNML pour le développement de l’apprentissage sont articulées autour de 6 axes :
- Étendre le développement de l’apprentissage à une palette plus importante de secteurs d’activité
- Sécuriser les employeurs et répondre aux besoins du monde économique,
- Renforcer la place des professionnels dans la construction de l’offre de formation,
- Redorer l’image de l’apprentissage auprès des jeunes, de leur famille et du corps éducatif,
- Sécuriser les parcours des jeunes en apprentissage par un accompagnement adapté,
- Garantir l’efficacité des dynamiques territoriales en faveur du développement de l’apprentissage en région.
Lors de la table ronde l’UNML a fortement insisté sur les actions menées par les Missions locales dans l’accompagnement des jeunes vers l’apprentissage, le rapprochement des jeunes et des entreprises et dans la médiation entre les jeunes est les employeurs.
A ce titre, l’UNML a souhaité que les interventions des Missions Locales auprès des jeunes et des entreprises soient prises en compte dans le cadre de l’action des développeurs de l’apprentissage, dans le cadre d’un partenariat territorial.
L’UNML a également proposé avec l’UDES de prioriser les moyens financiers de l’Etat et des régions sur le développement d’une offre de logement et sur l’aide à la mobilité permettant de répondre aux besoins spécifiques des jeunes en alternance.
Enfin, l’UNML a alerté sur les risques d’éviction des contrats d’apprentissage comme en Allemagne, des jeunes de niveau inférieur ou égal au niveau V, dont le nombre est en baisse depuis 5 ans, comme l’atteste le document remis par les services de l’Elysée : en 2009, 140 000 jeunes préparaient un diplôme de niveau V (48.6% du total), en 2013 ils sont 117 000 (43% du total), autant qu’en 1992 alors qu’ils représentaient 90,8% des jeunes apprentis.
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