Alors que beaucoup désertent la table des négociations, les Missions Locales n’ont pas à le faire, car elles ne sont pas invitées
L’emploi des jeunes et leur insertion professionnelle à la sortie de l’école figurent parmi les thèmes centraux de la grande conférence sociale qui se tiend au Palais d’Iéna à Paris les 7 et 8 juillet. Malgré ses demandes répétées et ses propositions, l’Union nationale des Missions Locales, syndicat d’employeurs et représentant le 1er réseau de l’accompagnement des jeunes, n’est pas associée à la table ronde qui concerne le passage de l’école à l’insertion professionnelle.
Aucun des documents mis à la disposition des participants à la table ronde n’évoque l’action et le rôle des 450 Missions Locales qui sont un acteur important de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. Elles accompagnent chaque année plus 1,4 million de jeunes âgés 16-25 ans de leur sortie de l’école vers l’emploi durable avec une mobilisation forte des entreprises, dans le cadre du CIVIS, des emplois d’avenir ou de la garantie jeunes.
Pire, un rapport d’étude de la DARES publié cette semaine sur l’action des Missions Locales dans la cadre de l’accord national interprofessionnel du 7 avril 2011, pour l’insertion des jeunes, donne une image faussée voire orientée de l’accompagnement réalisé par le réseau dans ce cadre.
L’Union nationale des Missions locales récuse l’analyse de la DARES qui a été remise aux partenaires sociaux. Il ne reflète pas la qualité et la diversité de l’action des Missions locales que l’UNML a analysées et reprises dans le document présentant les initiatives innovantes des Missions Locales dans le cadre de l’ANI jeunes optimisant l’insertion des jeunes vers et dans l’emploi.
Les présidents des Missions locales de Haute-Savoie