Le document qui en court de finalisation a été présenté à la société civile, via leur représentant Conseil Local de développement.
Un accueil très positif a été accordé à ce travail.
Suite donc de la présentation de ce document :
Enjeu 3 : gérer le cycle du développement
Un territoire durable et coordonné c’est aussi un territoire qui s’assume. Qui assume les conséquences de son développement sans impacter son environnement, qui ne fait pas porter la charge de son développement aux territoires voisins tout en restant financièrement à l’équilibre. Ce sont nos voeux pour le territoire de l’ARC.
• En premier lieu, gérer le cycle de notre développement demande d’observer et de s’adapter aux changements climatiques en travaillant sur les ressources en eau et la gestion des risques. Plus globalement, il nous faut protéger et économiser toutes les ressources épuisables, c’est à dire :
- protéger les ressources (approvisionnement en eau, air, énergie, matières premières, foncier…), les milieux naturels et agricoles et plus spécifiquement les corridors biologiques, les trames vertes et bleues, les cônes de vue constitutifs du paysage genevois.
- économiser nos ressources en eau, en air, les énergies, les matières premières en réduisant le volume de nos consommations y compris foncières et de nos productions notamment de déchets.
En second lieu, gérer le cycle de notre développement c’est recycler davantage et trouver des alternatives pour réduire notre impact sur les milieux, c’est à dire :
- recycler nos déchets ménagers et déchets du bâtiment et des travaux publics, développer davantage le tri et optimiser au maximum la collecte
- développer des alternatives aux sources d’énergie classiques. Soit dans une approche circulaire par exemple en recyclant et en valorisant des déchets pour d’autres usages ensuite (chauffage, transport…) soit en développant le recours généralisé aux énergies renouvelables.
En dernier recours, gérer le cycle de notre développement c’est réparer quand cela est nécessaire. Cela passe par exemple par des opérations de restauration de corridors écologiques ou de renaturation de cours d’eau.
• Un territoire durable, c’est enfin un territoire qui mesure au préalable les incidences financières de son développement pour rester à l’équilibre, dans une logique de cycle infini. Approcher systématiquement le développement du territoire sous l’angle d’un cycle infini permet d’anticiper « le coup d’après », de s’adapter, d’être flexible et d’être davantage pertinent dans la prise de décision.
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