La communauté de Communes du Pays Rochois à voté favorablement pour une mise au débat de l’Interscot du Grand Genève Français. C’est la première à le faire.
Pour avoir un territoire durable et coordonné, il nous faut limiter nos dépendances.
Premier objectif, réduire la dépendance du territoire entre autre chose sur les champs de l’économie (dans son positionnement), dans le domaine des mobilités (que les habitants du territoire ne soient pas uniquement dépendants de la voiture pour se déplacer) ou de l’environnement (dans ses productions énergétiques par exemple) sont des moyens de tendre vers une certaine durabilité du territoire de l’ARC.
En premier lieu, il n’y a pas de fatalité à ce que notre territoire ne concentre que les emplois les moins qualifiés du bassin franco-valdo-genevois. La base économique genevoise représente 25% des emplois salariés privés dans l’industrie et services à l’industrie. Notre territoire doit jouer de ses atouts qui sont le dynamisme, l’innovation (présence de leaders nationaux et mondiaux), le paysage, l’environnement et la force productive.
Ainsi, notre dynamisme est un réel sujet de développement territorial et moteur économique s’il est traité sous l’angle de la qualité, ce que nous souhaitons.
Ensuite, envisager des coopérations pérennes entre France et Suisse dans les domaines de la formation, de la recherche, de l’industrie, du tourisme n’est pas une dépendance d’un territoire à un autre mais à envisager à la lumière d’une complémentarité bénéfique pour notre territoire de l’ARC : nous l’affirmons.
En second lieu, réduire la dépendance dans le domaine des mobilités à la voiture, c’est être un territoire réellement durable. Dans le contexte environnemental que l’on sait (épuisement et renchérissement des ressources généralisé), c’est : urbaniser le territoire prioritairement en lien avec les desserte TC, développer un réseau de mobilités douces pour les déplacements courts et les loisirs en lien avec les pôles d’échange TC, développer un réseau d’autopartage à l’échelle de l’agglo, privilégier le réseau ferré et augmenter la part ferrée dans le transport de marchandises : ce sur quoi nous nous engageons.
En dernier lieu, chercher à limiter la dépendance du territoire doit porter également sur les aspects énergétiques. Dans une approche cyclique du développement, chercher à développer des énergies alternatives est un moyen de réduire la dépendance de notre territoire aux énergies classiques. Agir sur le niveau de performance énergétique des constructions par exemple est un facteur de réduction des besoins énergétiques. Et une économie résidentielle qui fixe des ambitions de qualité énergétique haute, c’est un développement de qualité pour notre territoire et un positionnement spécifique qui limite la concurrence et la dépendance aux territoires voisins. C’est également un moyen de développer une économie liée en créant de l’emploi pour les entreprises locales : ce que nous souhaitons.
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