Dans le cadre du la préfiguration du pôle métropolitain et des travaux engagés sur les compétences de l’ARC, les enjeux liés à la mobilité représentent une des problématiques majeures du Genevois français et plus largement du Grand Genève.
Il s’agit de développer l’offre, la qualité et la performance du système de transport à la mesure des besoins et des ambitions du territoire : celui-ci doit améliorer la qualité de vie des habitants, en assurer une meilleure connexion à la fois interne entre ses différentes composantes territoriales, et externe avec la partie suisse du Grand Genève, ainsi qu’avec la Haute-Savoie, l’Ain et Rhône-Alpes.
L’ARC assure actuellement le pilotage ou l’animation de dispositifs de contractualisation et de programmation d’investissements lourds en matière de transports publics. Il assure un rôle de facilitateur auprès des maîtres d’ouvrage pour permettre d’assurer la faisabilité financière des investissement de transports prévus dans les 10 prochaines années (800 M€ d’investissements sont prévus sur le territoire du Genevois français), en assurant le suivi des mesures du Projet d’agglomération (contribution spécifique genevoise, Confédération suisse).
Parallèlement, la démarche Ecocité ambitionne de faire du territoire du Genevois français un pôle d’expérimentation appliquée à la mobilité et aux transports. Il s’agit, en complément des investissements, de soutenir de nouveaux services innovants (centrale de mobilité transfrontalière, covoiturage, offres combinées de services appliquées aux P+R, coworking,..) qui participent à encourager l’utilisation des transports publics par les habitants et par conséquent à promouvoir et optimiser les investissements publics réalisés dans le domaine des infrastructures de transports publics.
Dans ce contexte, et notamment en lien avec la démarche InterSCoT, la question de l’organisation des transports publics à l’échelle du Genevois français constitue un enjeu prioritaire pour structurer la partie française de l’agglomération du Grand Genève.
Un cahier des charges portant sur la réflexion de l’organisation des transports publics à l’échelle du Genevois français est en cours de rédaction et devrait être finalisé début octobre. Il s’agit, en tenant compte de l’offre existante et des besoins des usagers, de mesurer l’opportunité technique et financière de doter le Genevois français d’une AOTU (Autorité Organisatrice des Transports Unique), puis le cas échéant d’étudier les modalités de faisabilité juridique, financière et organisationnelle de transformation de l’ARC en AOTU.
Cette démarche ambitieuse fera l’objet d’un rapport d’étape au cours du premier trimestre 2014 et de différents rendus intermédiaires (juin, septembre, octobre 2014). Le rapport final pourra ainsi être produit avant la fin de l’année 2014.
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