Au 1er janvier 2014, la mise en application de la
"loi sur l'eau et milieu aquatique" va entraîner la disparition de
toutes activités d'eau vive sur la Dranse.
Cette loi issue du Grenelle de l'environnement, en 2006, a pour but d'assurer
le bon état des milieux aquatiques. Celle-ci prévoit le relevage du "débit
réservé" (débit minimum) en aval du barrage de Bioge. La conséquence est
un changement radical du fonctionnement de la centrale hydroélectrique de
Bioge. Empêchant une éclusée (lâcher d'eau) quotidienne nécessaire à la
pratique des activités sur la Dranse.
Cette loi prévoie néanmoins une possibilité de dérogation permettant la
conciliation des usages et du maintien en bon état du milieu aquatique.
Dérogation pour laquelle la Dranse n'a pas été inscrite. Le préfet de région a
autorité pour modifier et adapter cette loi.
Par conséquent, l'ensemble des structures commerciales exerçantes sur la Dranse
devront mettre fin à leurs activités au 1er janvier 2014, si aucune dérogation
n'est obtenue. L'ensemble des structures commerciales représentent 54 emplois
directs. Le chiffre d'affaires correspond à 1 000 000€ directement lié aux
activités. Sans oublier les retombées indirectes pour la région telles que les
hébergements, la restauration, les commerces... Mais également l'attractivité
ainsi que l'image touristique pour le Chablais.
De plus, l'aspect pédagogique véhiculé par les structures va disparaître. De
nombreuses descentes à thème ont vu le jour pour une sensibilisation du grand
public à l'environnement, mais également la sécurisation et l'entretien des
parcours.
Conscients de l'enjeu écologique de cette loi, il est important de rappeler que
de nombreuses démarches ont été réalisées concernant le milieu par les
différents usagés. Notamment en 2005, un protocole d'accord prit entre EDF,
l'Association de pêche ainsi que le groupement des compagnies de la Dranse, a
eu pour effet de remonter le débit minimum en aval du barrage. Ce débit minimum
étant supérieur, a certaines périodes cruciales pour le milieu, de ce qui est
préconisé par la loi sur l'eau de 2006.
Les études montrent une amélioration et une bonne santé des milieux aquatiques
suite au protocole d'accord de 2005. Cette loi de 2006 va donc modifier, très
légèrement le fonctionnement actuel, sans aucune assurance de l'amélioration
souhaitée. Elle risque également d'annuler le protocole qui prévoit un débit
supérieur. Sans compter la perte des emplois et de l'économie.
Cette pétition sera envoyée au préfet de Haute Savoie pour une demande de dérogation.
Merci de votre signature et recommandez cette pétition au plus grand nombre.
Les activités d'eau vive font partie intégrante des activités de tourisme (individuels et séminaires) et permettent de remplir les hébergement entre saison.
Rédigé par : Daniel Theuil, agence de voyages évènementielle | 10 juillet 2013 à 15:44
Ne supprimez pas cette activité importante pour la région! N'oubliez pas que le touriste est aussi consommateur! Et que les emplois de l'eau vive sont importants dans le Chablais.
Rédigé par : BOSSUS CH | 10 juillet 2013 à 16:02