Rappel de l’histoire : la règle dit qu’un chômeur frontalier, alors qu’il cotise en Suisse, est indemnisé par son pays de résidence, donc ici la France. Jusqu’en 2009, la Suisse reversait les cotisations chômage perçues. Depuis plus rien.
Une perte évaluée à 160 millions d’euros par an, pour l’Unedic, d’autant plus que les chômeurs frontaliers compte tenu de leur salaire en Suisse peuvent percevoir des allocations importantes, pouvant aller au plafond de 6 000 euros par mois.
Si la Suisse ne reversait plus, c’est parce que les règles européennes ont changé, mais ces mêmes règles prévoient la possibilité de négociations entre deux pays sur ce sujet. Et par laxisme l’Etat français n’a pas bougé. Ce qui scandalise évidemment le GTE et les acteurs politiques français de la frontière qui connaissent bien le sujetGuylaine Riondel Besson, responsable du service juridique du GTE est allé, avec son président, expliquer cette situation rocambolesque au Ministère du Travail qui semble avoir été réceptif.
Reste à savoir si il sera actif pour negocier.
Pour la petite histoire la Suisse a perçu l’an dernier 200 millions de francs suisse de cotisation chômage de la part des 100 000 frontaliers français.
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