Lundi, le Comité de pilotage du Grand Genève a laissé place au Groupement local de coopération transfrontalière (GLCT) « Projet d’agglomération franco-valdo-genevois ». Au-delà d’un simple changement institutionnel, il s’agit d’une évolution importante dans la coopération transfrontalière, qui affirme la volonté des partenaires, élus suisses et français, de construire ensemble le Grand Genève en relevant les grands défis du bassin de vie transfrontalier.
Le GLCT rassemble huit
parties formant le Grand Genève et portant le Projet d’agglomération :
- La République et canton de Genève ;
- La Ville de Genève ;
- Le Canton de Vaud ;
- Le Conseil régional du district de Nyon ;
- La Région Rhône-Alpes ;
- Les Conseils généraux de l’Ain et de la Haute-Savoie ;
- L’ARC Syndicat mixte du Genevois français.
La Confédération suisse et la République française en sont membres associés.
Sept mois jours pour jours après la signature des statuts, le 28 juin dernier, les membres du GLCT, représentant l’ensemble des territoires impliqués dans le projet, ont ainsi élu le bureau, composé d’un Président et de 7 Vice-présidents, et ont adopté les différents documents nécessaires au fonctionnement de la nouvelle assemblée : réglement d’organisation, programme de travail, etc.
Cette nouvelle organisation politique, administrative et de concertation permet de pérenniser et renforcer la gouvernance de l’agglomération. Dans les faits, le GLCT remplace depuis le 1er janvier 2013 le Comité de pilotage du Projet d’agglomération. Structure de droit public suisse, il dispose de la capacité juridique et de l’autonomie budgétaire. Il peut fonctionner en tant que « entité responsable », selon la Confédération suisse, au titre de sa politique des agglomérations. Il constitue ainsi le premier GLCT de droit suisse chargé de la conduite d’un projet d’agglomération transfrontalier. Les élus suisses et français y sont représentés de manière équilibrée.
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