C'est l’avenir de Genève et de toute sa région qui se joue. Au point de rencontre de leurs trois territoires, sur le bateau Lausanne, Genevois, Français et Vaudois ont signé jeudi dernier le Projet N°2 de l’agglo Franco Valdo Genevoise. L’enjeu principal: organiser le Grand Genève et se doter des outils nécessaires à son aménagement.
Cette agglo, bienvenue, va permettre d'augmenter et rationaliser les échanges qui existent déjà depuis de nombreuses années - pour certains déjà bien avant 1860 - entre nos territoires lémaniques.
Mais comme de nombreux citoyens de Vaud, de l'Ain et de la Haute-Savoie, je regrette qu'il n'y ait pas eu de véritable choix démocratique sur le nom, les 3 proposés ayant été imposés de facto (mais par qui exactement ont-ils été choisis?).
Le nom, comme nos propres prénoms, est un symbole constituant notre personnalité et la reflétant. Un sondage de la Tribune montrait que les votants auraient préféré un autre nom. Le terme "Grand Genève" n'est pas emblématique mais plutôt hégémonique.
Il risque de provoquer le rejet car on ne peut être à la fois les bêtes noires d'une Genève qui se replie, devenue xénophobe (y compris à l'égard des Vaudois) et laisser notre propre territoire porter uniquement son nom qui semble, de ce fait, nier l'identité propre de ses voisins.
Le terme "Léman" ou "Arc Lémanique" me semble plus approprié, reflétant bien notre région franco-suisse, le Léman étant non seulement fédérateur mais parlant, symbolique de notre histoire commune et de nos liens et ouvert sur l'Europe.
Rédigé par : Dorothysimpson2012 | 13 juillet 2012 à 15:07