Les missions locales ont 30 ans cette année. L’occasion de débattre sur notre politique pour la jeunesse.
Dans tout Rhône Alpes, une grande consultation a été lancée. Cette consultation a pris fin lundi dans le Chablais. le bureau de la Mission Locale a tenu à ce que notre territoire soit actif dans cette consultation pour faire remonter notre vécu et nos idées. Cette consultation a pour objectif de
proposer un projet « jeunes 2018 ».
Cette consultation doit être enrichie par le terrain et par l’expérience vécue au quotidien par tous les acteurs, qu’ils soient techniciens, politiques et jeunes eux même.
6 questions sont posées : Evolution du public ; Intervention des ML (sur quel theme…) ; Positionnement vis-à-vis des partenaires ; Le financement ; Structuration du reseau ; Gouvernance
et posture
Concrètement :
- Une consultation organisée au sein de la ML. Tout les collaborateurs ont été consultés
- Une enquête auprès des jeunes usagers. On avait un objectif de 37 interviewes ; on a fait 75 réponses. 5 000 sont interrogés sur toute la Région. Mesure du degré de satisfaction et identifier
leurs attentes et leurs besoins. La sollicitation des jeunes est primordiale pour garantir la qualité du diagnostic et la crédibilité de la demarche.
- Une enquete qualitative auprès des professionnels. Chez nous : le BIJ, EPDA, EN (mission generale d’insertion- descolarisé), PJJ, IFAC. Cette enquete porte sur l’evolution du public, des pratiques professionnelles et des perspectives.
- Enquete auprès des entreprises. Le but est de recueillir l’avis des employeurs sur les ML. On a envoyé 240 questionnaires.
- Enfin consultation des élus du territoire sur ce qu’ils attendent d’une politique de la jeunesse
C’est une demarche longue et lourde. Mais importante. Notre capacité à prendre conscience de la
réalité de notre environnement tout au long de notre demarche de planification stratégique passe par la construction d’un état des lieux de qualité. Les résultats pour le Chablais seront diffusés en octobre. Pour l’ensemble de la Région, il faudra attendre janvier 2013
Commentaires