Choix du parti pour le financement des partis politiques
Conformément à la loi, chacun des candidats est invité à désigner un parti politique qui
bénéficiera du financement calculé selon les voix obtenues au 1er tour des élections législatives. J’ai choisi de ne pas reporter ces financements sur l’UMP, ma famille politique d’origine, mais sur le Centre pour la France (qui n'est pas le Modem!) parti auprès duquel je n’ai toutefois cherché aucune investiture. Je suis de droite et personne ne peut douter de mon engagement. Je vais expliquer
ce choix de financement :
- je me présente sous la bannière « Union de la Droite et du Centre » car le centre dans la
vie politique française a été historiquement affilié à la droite. Cela est encore plus vrai dans le Chablais où les électeurs du centre ont toujours été proches des valeurs de la droite. En Haute-Savoie, la majorité des centristes a voté pour Nicolas Sarkozy au 2nd tour de l’élection présidentielle.
J’estime donc que l’avenir politique du Chablais passe par une union de la droite et du centre, union que je juge indispensable pour faire avancer le Chablais et le rendre plus fort ;
- les partis du centre ont choisi de ne pas présenter de candidat dans le Chablais pour cette élection législative. J’entends donc proposer aux électeurs centristes une candidature de rassemblement car nous partageons depuis toujours un grand nombre de valeurs et le souhait d’une politique efficace et sérieuse pour notre pays et notre territoire ;
- contre l’avis de 85% du comité local de l’UMP, le député sortant a été réinvesti par le parti sans tenir compte de ma candidature et en violant les statuts du parti. Ma candidature s’inscrit donc dans une volonté de renouvellement en s’adressant à tous ceux qui veulent un autre avenir politique que l’immobilisme représenté par le député sortant ;
- l’UMP a été condamné à payer une amende de 4 millions d’euros par an de 2007 à 2012 pour non respect de la parité dans ses investitures pour les élections législatives. Par conséquent, je refuse que mes voix financent la facture du non respect de la parité, et du non respect de la loi par l’UMP.
Pour conclure, je tiens à ajouter qu’une fois élue à l’Assemblée Nationale, je
siégerai dans un groupe de droite ou d’union de la droite et du centre, selon
la configuration politique qui découlera des élections.
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