ECONOMIE – ENTREPRISE
« Développer l’emploi, c’est également réhabiliter l’image de l’entreprise, et accompagner les entrepreneurs. »
Dans un contexte international mouvementé et face aux incertitudes liées à la conjoncture économique, l’emploi et le pouvoir d’achat constituent toujours la priorité des Français, et ce depuis maintenant 30 ans. Alors que la France a perdu 100 000 emplois industriels depuis 2008 et que cette même production a baissé entre 2008 et 2009 de 25 %, il convient de redonner à notre pays toutes les garanties d’une politique industrielle durable.
Notre territoire, ne l’oublions pas a été l’un des plus pauvres. Grâce à l’opiniâtreté, la créativité et l’esprit d’entreprise, les handicaps sont devenus des atouts. Notre économie est un savant équilibre entre industrie, service, tourisme et agriculture. Je crois en notre industrie qui a encore la capacité de se développer. Nous devons renforcer le tissus de PME. Les territoires où l’on ne produit rien, sont des territoires qui meurent.
Mes engagements :
• Développement : positionner le Chablais sur une secteur spécialisé.
• Lever les freins de l’enclavement (routier, THD).
• Commerce : facilité l’accès aux prêts de moins de 25 000 €, alléger les charges des commerçants qui ont un revenu mensuel de – 1 000 €.
• Appliquer le principe du « zéro activité/zéro charge » aux artisans et aux indépendants, comme c’est le cas pour les auto-entrepreneurs.
• Pme / Pmi : abaissement du taux d’imposition de 33 % à 25 %, compenser par les niches fiscales accordées aux grandes entreprises, création d’un produit d’épargne fléché pour l’investissement.
• Emploi : assouplir l’alternance, créer une bourse d’alternance État / Entreprises contre un engagement à rester dans l’entreprise après la formation, accompagnement individuel vers l’emploi local, accélérer les versements des aides d’État pour le chômage partiel / technique, pour ne pas grever la trésorerie des entreprises.
• Permettre à notre industrie de bénéficier de soutiens efficaces pour conduire une politique de recherche et développement à tous les niveaux, y compris pour les petites et moyennes entreprises qui constituent la majeure partie de notre tissu industriel.
• Assurer le maintien du Fonds de Modernisation des Équipementiers Automobiles (FMEA) et du Fonds Stratégique d’Investissement (FSI).
• Pérenniser le Crédit Impôt Recherche afin de renforcer la compétitivité de nos entreprises.
• Réserver les marchés publics prioritairement aux entreprises produisant sur le territoire européen afin d’assurer la réindustrialisation de notre pays et lutter contre les délocalisations.
• Poursuivre la revalorisation des métiers de l’industrie et de l’artisanat, trop souvent dénigrés aux yeux de nos jeunes, même si la situation s’est améliorée ces dernières années. Le succès de SMILE (Salon des Métiers de l’Industrie et l’Entreprise) ainsi que le Salon des Métiers de l’artisanat en sont la preuve.
• Obtenir une dérogation à la réglementation des délais de paiements en matière d’activités saisonnières (exemple : magasins de sport).
• Favoriser la création d’entreprises en réduisant au maximum les formalités administratives et faciliter le recours au crédit.
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- Créer un impôt minimal sur les grands groupes : en taxant les bénéfices des entre- prises quel que soit le lieu où ils sont réalisés, nous mettrons un frein aux délocalisations.
- Interdire la déduction fiscale des dépenses de délocalisation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
- Créer un impôt minimal sur les grands groupes : en taxant les bénéfices des entre- prises quel que soit le lieu où ils sont réalisés, nous mettrons un frein aux délocalisations.
- Interdire la déduction fiscale des dépenses de délocalisation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
• Créer un impôt minimal sur les grands groupes : pour mettre fin au délocalisation.
• Mettre fin à l’inflation des normes, qui empoisonne la vie des entreprises.
• Maintenir la TVA à taux réduit pour les travaux de rénovation des habitats et soutenir ainsi les embauches dans l’artisanat et les métiers du bâtiment, premier employeur de France.
En économie, la qualité d'une entreprise à deux aspects l'un est externe, c'est la qualité des produits et services vendus au client final, et l'autre est interne, c'est la rentabilité de l'entreprise, du capital investi.
Dans une séquence de croissance, au départ c'est la qualité des produits qui va attirer les clients et qui fera la pérennité de l'entreprise et son profit, sa qualité donc. Dans un second temps, celle-ci va délocaliser pour vendre moins chers ses produits. Ainsi en baissant ses prix de 20% elle permettra à 25 ou 30% de consommation en plus, une frange de la population pouvant alors acheter ses produits grâce à cette baisse de prix alors qu'auparavant elle ne le pouvait pas.
Il y a ensuite une troisième étape et c'est celle qui nous intéresse ici. L'entreprise doit va devoir prendre une nouvelle initiative. L'entrepreneur doit donc avoir la capacité à agir avec un champs d'action large. Si on restreint sa créativité par une politique fiscale inversée, qui taxe au départ, plutôt qu'a l'arrivée on inhibe la capacité créatrice du chef d'entreprise qui ne prendra plus d'initiatives.
Le mouvement actuel des chefs d'entreprises est un retour à la qualité produit pour réveiller un nouvel intérêt chez le client. Ceci est vrai en local. mais la demande locale ne peut tirer à elle seule l'activité, c'est pourquoi, la suite de la séquence de la croissance amènera forcément à la recherche de marchés là où les sites de productions ont été délocalisé.
Cela passera forcément par des moyens de communication plus perfectionnés, par des techniques et une connaissance propre au niveau industriel, par le désenclavement, par une politique de mise en valeur du territoire, celle-là même qui est l'origine de la croissance commencée il y a quelques 40 ans ici.
On le voit l'ouverture en maintenant les spécificités de la région et des talents locaux, doivent se combiner pour induire une qualité unique.
Rédigé par : Charles Finet | 28 mai 2012 à 09:22