Le blog d'Astrid Baud Roche

Portes ouvertes à la MFR de Margencel ce week end.

Le printemps arrivant l’orientation s’organise pour de nombreux jeunes. Du coup les établissements de formation ouvrent leurs portes.

Samedi c’était au tour de la MFR de Margencel.

La MFR c’est 212 élèves cette année. Elle  propose des formations du pré-apprentissage au Brevet Professionnel.

> DIMA 15 ans (statut scolaire)

> CAP Charpentier Bois en apprentissage

> CAP Construction Bois en apprentissage

> CAP Menuisier Fabricant en apprentissage

> CAP Maintenance Automobile en apprentissage

> BP Menuisier en apprentissage

Lors de ma visite on a beaucoup parlé du DIMA, nouveau dispositif qui remplace les pré apprentissages encore peu précis pour que tous comprennent comment cela va fonctionner. Une question qui m’interpelle en tant que présidente de Mission Locale. Le pré apprentissage permettait de recevoir des jeunes dés 14 ans, alors que le Dima est pour les jeunes de 15 ans.

Plus d’info

http://mfmargencel.hautesavoie.net/

La Dares constate la corrélation entre le niveau d'études et le taux de chômage

La Dares a publié une étude le 29
février dernier qui constate qu' "au cours des premières années suivant
la fin des études, les différences selon le niveau de diplôme sont
considérables : le taux de chômage des actifs ré­cents ayant au plus un brevet
des collèges s'élève à 45% fin 2010, contre 27 % pour les diplômés d'un CAP ou
BEP, 18% pour les bacheliers et seulement 10 % pour les diplô­més du
supérieur".

Aussi, "l'insertion des jeunes
dans l'emploi est progressive. Les jeunes sont ainsi plus souvent au chômage
que les actifs ayant plus d'ancienneté sur le marché du travail. Fin 2010, 19,5
% des actifs qui ont terminé leur formation ini­tiale entre 2006 et 2009 ('actifs
récents') sont au chômage, contre 11,4 % de ceux présents sur le marché du
travail depuis cinq à dix ans et 7,4 % de ceux ayant plus de dix ans
d'ancienneté".

"Dans les premières années suivant
la fin de leurs études, les jeunes sont relativement nombreux à faire partie du
'halo du chômage' 1. En
2010, 3,5 % des jeunes ayant achevé leurs études depuis 1 à 4 ans sont sans
emploi sans être classés comme chômeurs bien qu'ils souhaitent travailler,
contre seulement 1,3 % pour ceux qui ont terminé leurs études depuis plus de
dix ans", souligne la Dares.

De plus, "comme pour le taux de
chômage, la part du 'halo du chômage' est d'environ 2,5 fois plus forte de un à
quatre ans après la fin des études qu'au-delà de dix années et les écarts selon
le niveau de diplôme sont très importants en début de vie active (8 % des peu
ou pas diplômés font partie du 'halo du chômage' en 2010, contre seulement 2%
des diplômés du supérieur)".

L'heure est au recueillement

 

salon des vins à Publier

La citée de l'eau reçoit jusqu'à ce soir le salon des vinbs de Bordeaux et d'Aquitaine.

75 vignerons récoltants au programme... et dans les produits locaux "La Mère Gaud" est là aussi.

Un colloque sur la Guerre d’Algérie à Evian qui fait débat

Ce week-end, a eu lieu à Evian un colloque « 50 ans après les accords d’Evian, sortir de la guerre d’Algérie : regards croisés, regards apaisés. »

Regards croisés, pas tout à fait puisque Harkis ou anciens d’Algérie n’ont pas pu assister aux débats qui se tenaient au Palais des festivités, gardé par une cinquantaine d’hommes des forces de l’ordre. L’explication donnée par les organisateurs : « un colloque  a déjà évoqué cette question des harkis ». Oui met dans un soucis d’apaisement, on aurait pu faire autrement, au moins s’adapter. Je ne dénonce pas le colloque, mais la manière dont cela se passe.

Du coup regards apaisés pas tout à fait non plus. Devant le Palais des Festivités harkis et enfants de harkis se sont retrouvés pour faire par de leur sentiment d’abandon, dans le cadre d’un squat organisé.

Quant aux pieds noirs (j’aime pas cette expression !) présents, ils diront que cela ne serre à rien de brasser le passé. Un passé encore vif dans les mémoires. « d’autant plus qu’on brasse en excluant ceux qui ont aussi des choses à dire, sans haine.. ».

On aura pu voir aussi devant le palais des congrès des anciens para, « bérets rouges », des anciens d’AFN ou des anciens appelés….

Je dirais pour conclure : tout ça pour ça ! Un colloque qui n’a réuni que 70 personnes, sous protection de 50 hommes en tenue anti-émeute, pour se protéger d’une vingtaine de personnes pas agressives du tout. Démesuré, tout de même !

Aujourd’hui, Evian commémore le 50^ème anniversaire des Accords d’Evian