Demain Gilles Jacquier reposera pour l’éternité à Bernex, dans son village natal.
Ce tragique décès, est l’occasion pour moi de vous parler de ce métier merveilleux : journaliste. Et de ce bien précieux que l’on doit protéger : la liberté d’informer.
A ce jour, pour 2012 le bilan est grave : dans le monde, 2 journalistes tués et 156 emprisonnés.
Dans certains pays, un journaliste peut passer plusieurs années en prison pour un mot ou une photo. Emprisonner ou tuer un journaliste, c’est éliminer un témoin essentiel et menacer le droit de chacun à l’information. Lorsque l’on est pas journaliste, on ne saisi peut être pas la notion de liberté d’informer, ni l’importance d’avoir des témoins de notre époque.
Le droit d’informer doit être défendu. L’association française « Reporter sans Frontière », fondée en 1985, œuvre au quotidien pour la liberté de la presse. Elle est présente partout dans le monde. Elle défend les journalistes qui en ont besoin. Elle lutte contre la censure. Elle agit pour la sécurité des journaliste, notamment dans les zones de conflit.
Reporters sans frontières est reconnue d’utilité publique en France et dispose d’un statut consultatif auprès des Nations unies.
En 2005, le Parlement européen a remis son prix Sakharov pour la liberté de l’esprit à Reporters sans frontières.
Reporters sans frontières publie chaque année (mai, septembre, décembre) trois albums de photographies dont les ventes permettent à l’organisation de mener ses actions.
Je vous invite a acheter ces albums, pour soutenir la liberté de la presse. Ils sont en vente dans tous les points presse, au prix de 9,90 euros.
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